-SCIENCE.- -SO LID AHJ 'l'l~:. • Jo·□-RN1tL DJ;LADEl\!IOCRATUIENIVERSELLEo W 7., IIIERCREDI, 17 J~\?-i"YIER JS.55.-2e Allllée l (Jersey), 10, Dorset ~treet.-Les manuscrits déposés ne seront I ANGT.ETER_R~ ET Cu1,o~n:s: pas rendus. - ÜN s AllO:SNI·:: A J1,,-8e!J, 19, Dor$et strcet. - A Un an, 8 sl11ll111gs on 10 francs. J:011drc.~, ehc,-; ;\1. STA1'1S1.AS,10, Greek-strcct, Soho Sqnare.-A Six mois, 4 sh. ou 5 fr. ()f" .flou:i•n~g ~&~;•aat u~11e f.I)~M ~HU' ~eœ2u15~u~. Genève (Snissl'), chez .:vl.Cor~at, libraire, rue Guilli,mnc-Tell. -1 Trois mois, 2 sh. ou 2 fr. 50 c. Poun L't:TltANOJ:R: Un an, l :! fr. ,ïO. Six mois. G f'r. 2/i. Trois ma :s, 3 fr. 50 c. Toutes lettre, et .correspondances rloi1·e11t être affrnnchies et Belgique, chrz tous les libraires. - A !Jfadrirl, c11'·z Casimir CIIAQUC NU~1fat0: 'îl'ouas E~~ R•DO~~H~llUeUUJ ~c Jl.H~i~ce~ cti'rn;a~.~e. adressées an bure:rn de l' Imprimerie Universelle i\ St-Hélier :\lonnier, libraire. 3 pence ou 6 sous. LA CR1It1ÉE~ " Cette campagne sera court<! et bonne,'' disait Louis Bonapartf', distrihnant lt>sai~ les à sa pre- .' ' l'O • ,. C t t b ' ' ' • miere armce <. r:era. our e e orme. repeta1cnt en choeur lt-s ministres, les préCds, la policC', les journaux venJus, et tout ce qu'il y a <le valels clans cet empire qui n'a p,is un homme ! Hélas! q u'est-(:!lti devenue, cette première armée d'Orient qui p:1rtit. il y a huit mois, si fière sous ses ;iigles neuves~ elle est conchée dans les maruis de la Dobrndja; elle encombre les hôpitaux dn Constantinople; et ce qui n•ste encore d;ins les rangs creuse, devant Sébastopol, <les trancl1ées qui seront ses fosses ! On l'a renouvelée denx fois. On a décimé les v ienx régi 1nc•n l s et fait de I arges coupes sombres dans lu g·énération qui monte à la ph~ille vie: 011 envoie maintenant la Ga:·<le qui, da11sles anciennes guerres, était la réserve des crises, et cette ca;npagne, qni dev,iit être courte et bonne, elie est ù peine onver·e clt•puis une année de sièges et de hah1illes ! Qu:rnd lc~s armées ne sont pas un peuple en fièvre, une patrie qui s,~ iève et se précipite aux froutières, elles ne virent, au mon.il, que de la valeur du commandem0ut. Si l'homme qui a parmi ses frèrf's ln r<·sponsabilité de la mort, si le chef a du coup-d'œil et de lc1vig·nem, ses légions uul'Ont.de O l'â:nP ; s'il est indécis au co11s~il, lent à l'action, sans nudace qnoique brn\'e, et ~;,rns vues arrêtées, l'armée se tieudra yuelqne temps, g-râce aux disciplines t!e fer qui Ja gouvernent, më1ispi:•u à iwu le feu s'éte:!IÙn.1 dans les rang-s, et si l'ennemi 11'écrase pas ces lignes défaillantes, les hôpitaux serout h:entôt e,.combrés. - La mort aura toujours son compte. Il y u. ponr tous les grall<ls corps engagés dans des expéditions lointaiues. et qui se ravitaiilent <iifficilement., une antre néces~ité qui es1. ponr <•!ies, condition ùe vie, c'est une administration probe, active, intt>lligente, bien ordonnée : incurie on g·aspilluge, le:s années sont per<lnes ! J ugcons, maintenant, à ces deux points de vue, l'expédition de Crimée. Le général Canrobert est très brave, dit-on, et le vit>ux Lord Ruglan ne l'est pas moius. Mais comme opérations et commandement, qnelles prH1ves ont-ils <louné, jusqu'ici, <le c,ipacité militaire? La victoire de l'Alma n'a laissé, ponr df'rnier profit, que des <lith_nambes et des photographies. La hatai!le d'lrikerm,,1111 fut une sztrprise <les Russes, et ce sont les troupes conduites et mussées par des g·énéraux de divi~io11 qui l'ont gt1g11ée. Le sièg·e ? mais il est à ce point savant d bien !'Jit dans les rè•gles qu'il pourrait durer dix ans, ,·omme celui <le 'froie ! l\1ais ses parallèles ne tiennent qu'u11e face, et la ville 11'éta1Jtpas investi<•, l'ennr•mi, de nuit et de jonr, peut se ravitailler lih:ernent ! La gnrni~o:i n'est pas enclavée : la seconde armt!e qui tient la campagne est nn dm1o-er permanent, - c'est le poignard dans l'omhre. " I • f' f' ' - ..e. s sorües, <'il tn, sout req uentes, presque quotidiennes, et l'on est touiours suroris. Quelle habileté, quelle "surveillc.1~1ce,quel rapide et profolld g·énie militaire tout cela ne r(:- vèle-t-il pas ! (.,!uant à l'administration, du côté des Anglais, c'est le <léso:·<ln~-cahus,-et, dans le camp français, c'est l'amirc!iie bmaliste, voilée, masquée et tenant ses livres, mais à la façon des juifs qui portent facture et ne livrt·11tqu'à moiti1L Les darne, <l' Anglet<'1Te se cotisent, il est vrai, pour envoyPr t'n Crimée, de la charpie, <le la tlanelle et des bas: la fomm0 de Louis Napoléon et ses <lam.:>3 suivantes expéJieut aussi leurs petits ballots : m:.iis en pan,illc gtwrre, et dans des con- .<litionsaussi tristes, comme climctt, comme luttes ,et comme oaison, ces largesses-fantaisies ne signifient rien : c'est la goatte d'eau dans l'incendie de Ro:ne ! An~si, voyez les résultats dm1s les camps, et combien la mort se httte derrière les fourgons vides. " Nous regrettons <le trou ver, et, dat1s nos cor- " respondances particulières, et, dans ies c.:o:iver- " sations des cercles médicaux ou militair<:>s, la " triste prt>uve que le défaut <l'org·anisa!ion déjà " signalé pour le service Jes hôpitaux en Orie11t, " s'ag-g-rnve chaqne iour, an lieu de diminuer. .. " Lt'S deux dt>rnims mille soldats mis hors de '' combat dans les tranchées, dt>vant 8{\lrnstopol, " ont été exµédiés sur Scutari : mais il n'y aYait " pas de pince r.our les recevoir ...... Le 19, à ce " rnême hôpitnl de Scutari, il y avait 4,Q21 sol- " dats. malarles 011 blessés. Il y eu a mille à Ba- " l,ddava qni attendent d:'s moyens de trnnsport ... " Le général Canrobeït compte, dans l'armée " française, 3i4.H nwl. ..des ou biessés. Cette armée "est forte de (50,000 hommes; c'est donc 1 ma- " la<le on blessé snr 15 soldats. Les forces a11- " glaises s'élèvent. à 30,000 hommes; c'est donc " 1 homme hors de combat sur 3." Voilà le bilan donné p,11· the Laucel, la meilleure et la rnienx reuseignée des feuilles médicales de I' Ang·leterre. Ü<•sfaits n'ont-ils pas une terrible signification d'incurie, de désordre, de mort, et ces années, qui tombent sous it>sfièvres, n'accusent-elles pas bien haut, ou la fu!ie <le l'expéditio11, ou la ul:gligcnce impie des responsabilités eng·ag-ées '? Ce qu'il y a de certain, c'est que si la p.-.iix, qui est ua rêve, ne va pas bientôt visiter !es tentes, ces légions sacrifiées ne revienùron<- pas; u11dernier rnyon de gloire les pourra eonsoier dans leur agonie, et quelques-uns reverro11t la patrie bienaimée ; mnis les masses resteront là-bas, daus les tombes de l'Orient. La vieille Tauride les dévore ! Charles R1 BEYROLLES. Chc1ssée de la mère-patrie, Ja pensée fr:rnç,:ise s'épand et rayoune daus tontes les terres iibres : ses priucipaux orgaues en Amérique sont le Jl1oniteur dn Canada, le Républicain de New-York, et la Revue de l'Ouest. Voici quelques lignes que nous empruntons à ce dernier jourmd et qui prouvent combic11 le grand esprit de la Révolution a l'aile puissante et va loin! Den:x: questions se partag-f'nt en ce moment l'attention publique. L'une bruyante, éck1tantP, aperçue <le tous les regards et discutée par tout 0 s les bouches : c'est la guerre. L'autre, muette e!Jcore, somhrt', menaçante cornm~ la tempête qui se prépare : c'est la révolution. Ces deux questious, si distinc1es eu apparence, sont identiques dans le fond; ou plutôt la premi&re est une forme de la seconde; la g·uerre actuelle n'est qu'une phase du grand drame révolutionnaire. L'essence cle la 1,>o!itique,c'est le mensonge. La politique <lit aujourd'hui qu'il s'agit de mainte1iir l'équilibre européen : soyez sûr qu'elle pense à tout antre chose. C'est le Rnsse qui s'est donné le moins df" peine poar dissimuler ses dessei11s. Il voulait Constantiuople: il s'est tout simplement mis en route pour l'aller prendre. C'est par une vieille habitude qu'il a menti, en donnant à son intrusion le plaisant prétexte <le la religion g-recque à défendre. Quant ù I' A ngle;nre, son u11ique préoccupation t • I , ", l <l • <l'. a on_Jonrs <.:te u {;Con ~r ses pro m's et imposer son co:rnnerce aux ,rntres penpks. La clomi11a1ion comnwn·i,iie suppose la tntelle po!it1q11e. C'est po11rq11oil'Angle!t•i-re, qi.i ne peut ent,imer les pnissanecs les p!ns civiiisées de l'Europe €'t de I'A rnérique, recherche conim1:; sa proie 11aturelle toutes les 1rntÎollsdemi-barbares ou dégénérées que ses vriisseaux peuvent atteindre. C'est pourquoi elle a fait nrnm basse sur l'Inde et attaqué la Chine; c'est ponrquoi elle travaille sous main l'Espagne et le Portugal, convoite l'}~gypte et dispule la rrurquie au Czar. 'fout cela ue ressemble g·nère à l'équilibre européen. E111i11 la France a denx volontés qni se combc1tte11t: l'une. la volonté démocratique et progressive, vraie gloire et vraie g-randenr de la Frnnce, mais aujourd'hui n~<luite au siknce; l'autre, la volonté égoïste et réactionnaire, incarnée daus Bo1rnparte et momentanément triomplrnnte. C'est cel!e-ci qui a fr:it la g-uern-' d'Orient. Quel est son objet? Il s'ag·it de conquérir pour l'homme la populurité qui restait encore atüwhée au nom. Or, elle ne peut le faire qu'en rP:wuvelant et eu p?;·pétuunt la trnùition <le force que ce nom représente, c'est-à-dire en détruisant it son profit, comme avait füit le premier Bo11ap·-1rte, c.:lt équilibre europée11 pour lequel ou profe:-se fa11t de dévouement. Telle est la route sur h1(1nel!e l'l10mme de Décembre est fotulerrn~nt e11traîué par la lo~ gique de i,Oil nom et de son système. Maintenant, pourquoi ~•attaque-t-il an czur, son allié naturel ~ Po,1r amuser et user la démocratie frm:c;-aisc, en la poussant contre le plus formid ..b!c n•p~·èsenta?1t du despotisme. Et pomquoi s'ullie-t-il ù l'Angleterre, sa seule rivale redoutable en Occident et ::;a p!us mortelle ennemie! Evid3rnrrwnt parce qu'il n'ose l'attaquer de front et qu'il espère triompher d'l'lle par la ruse. Si lu politique avait oublié les allures du mensonge et la fourberie, c'est M. Bonaparte qui la rernettrnit sur la voie. La démocratie sent bien sa force vis-à-vis de ces ambitions brutales et vicieuses; elle a bien le pressentiment de sa victoire définitive et de s~n o·lo- ::, rÎt'UX avenir. Mais quelle influence la guerre actuelle peut-elle avoir sur ses destiiiées '? Quoiqu'elle se tienne à l'écart, tout le mo:i<le commence à compre11dre que c'est elle qui tieut en ses mains le sort <le l'Europe. Ce n'est pas elle qui a tir~ le glaive du fourreau; mais c'est pour la gag·ner. c'est pour lui complaire et la flatter, que Bonaparte a lancé la I rance dans cette guerre. On a donc besoin d'elle. (Ju'elle attende, et bie11tôt ce ne sera plus seulement soa appui moral qu'on réclamera. C'est son seL:ours qu'on va implorer; c'est la vaillante Po!ogne qu'on appellera ,rnx armes. Que la Démocratie attende encore! Qu'elle ne se laisse pas mettre l'épée à la main par les traitres qui veulent l'attirer dans un nouveau guet-apeus. Qu'elle n'accepte d'eux aucune offre, aucune restauration bâtarde; c'est d'ellemême q1,'elle doit tout obtenir. c'est l'ordre et la disciµli~ie qui faisaient la puissance de ses ennemis; c'esl leur discorde qui fera sa force; c'est par leurs disse11sions qu'elle doit appreu<lre le se- ,cret de sa grande unité et de ses te11dances poli~ claires. Ce n'est pas une bataille g·agnée ou perdue, ce n'est pas une place prise ou un :,Îège levé, ca:1idoit préeipiter ses mouvements et décider sa destinée. Il ne s'agit pas seulement d'une forteresse à réduire; c'est b Russie entière que les alliés ont entrepris ue foire cap_ituler, la Rllssie terrible et conquéra11te si elle triomphe à Sébastopol,. furieuse et implacable si elle succombe. De ce petit point noir va prohablemeut sortir la plus effroyable tempête q11i se soit jamais déchaînée sllr l'Europe; mais de quelque côté que tourne le veut de la fortune, il ne peut amener que la ruine <le uos ennemis et le naufrage <lu despotisme. En France, rien de nouveau. L'emprunt marche comme jadis l'agiotage, dans la rue Quincampoix. C'est le jeu des Bourses qui entraîne les niais. Les gros f0nt lenrs affaires et les petits se ruinent. Qu'adviendra-t-il de cette rente au jour <lesjustices'? C'est une complicité dont on rép;lera les comptes!
KOSSUATUHXANGLAISa ...... Si la nation anglaise veut accepter une paix quelconque, l'Autriche pent dicter les termes de cette paix. L'Europe pourra la déplorer, l'histoire pourra la bhîmer • l'Empire britannique pourra l'expier chèrement. Cepen~ dant l'Angleterre est libre d'agir ainsi, si cela lui plaît. Elle doit seulement se bien convaincre que c'est sa faute si elle n'obtient qu"une ridicule solution eu échange d'aussi énormes sacrifices en argent, en vies humaines, en réputation libérale et en position politiqne. Dites alors : " Nous savons que cette gnerre n'a abouti à rien; mais nous l'avons voulu "l.insi." On pourra vous prendre en pitié, mais on n'aura nulle objection à vous faire: t-it l'as voulu, JonN" BuLL ! 8eulement, finissons-en avec les mystifications et la phraséologie de l'hypocrite diplomatie; qu'on ne nous parle pl11s de la cause européenne, et de vos rombats pom la liberté et l'indépendance de l'Europe, car cela est absolument faux; que le peuple anglais ne s'imao-ine plus superstitieusement qu'il dévoue son sang et ses° trésors à une cause digne de son héroïque abnégation ; qu'on ne 11ous parle plus de tout cela; c'est une insulte au bon ~ens_; c'est une profanation des nobles sentiments qui rnspuent le soldat anglais au cimetière de Sébastopel et le peuple anglais dans ses foyers ! . J'en app~!le à la c?nscience, à cet austère juge inténeur dont l rncorrupt1ble verdict déchire le cœur, er.i dépit des sourires grimacés par l'hypocrisie. J'en appelle à la conscience, avec cette même anxiété -dont mon âme sera pleine, lorsqn'elle paraitra devant le Tout-Puissant pour écouter son arrêt. Vous, Anglais, réfléchissez, pesez, jugez et prononcez ! Lord J ol~n Russell est l'organe officiel du gouvernement ~nglais. Ses paroles ont l'autorité des faits. L'approbation ou le blâme populaire - bénédiction ou anathème - pour la politique gouvernementale s'attachent ' 1 ' a ces paro es. Je _ne . fera_i pas de raisonnements, je n'argumenterai p:is : Je c1tera1. Il y a peu cle mois, Lord J olm Russell déclaiait emph~tiquement, qu'?près d'aussi grands efforts, et voyant clairement les proJets de la Russie, " le ministère et les citoyens anglais seraient les pl-us imprudents des mortels, s'ils signaient une paix sans garanties, qui permettrait à l'ennemi d'attendre un moment plus favorable à son dessein, par les dissensions ou l';;ffaiblissement des autres Puissances." Et depuis, chaque fois que le ministère a été apre'é à rendre cornpte de ses intentions, Lord John Russell déclare que "la puissance et l'ambition de la Russie étaient dangereuses à la liberté et ù l'indépendance d~ l'Europe, et incompatibles avec sa sécurité • que dès lors . . , ' ' o~ ne fe:a1t pas la paix sans garantie~. L'Angleterre ne •.hiposera1t les armes qu'après avoir obtenu des garanties 'il1at~riell~s qni, '.éduisant la puissance rnsse à des prolJ0rt1ons rnoffens1ves aux libertés de l'Europe, nous don11eraient pleine sécurité pour l'avenir." _Ces déclarations ont ébranlé le monde. L'Europe s'é- ·•edl? tl:ins une légime attente; l'Rnrope s'émut de symwatli1e pour vons. La nation anglaise peut acquitter son gounrnement de la responsabilité attachée à de telles dé- ~1aratio11(la responsabilité ministérielle est une chimère •lans ~otre pays constitutionnel) ; mais le gouvernement anglais reste responsable à Dieu, et !'Honneur a110-lais à 1'Europe, à l'humanjté, à 1'11istoire, de la sincérité b rle ces promesses. Une évidente contradiction éclatait entre les paroles et les acies ; Lord Lyndhurst en demanda compte au gouvernement : " Qu'est-ce que cela signifie '? Vous parlez " de sécurité," vous nous présentez la perspective de "_garanties matérielles ; " et vous acceptez le protocole de Vienne, 5 décembre 1853, où il est stipulé que la guerre actuelle 11e peut, en a11cun cas, amener des modifications territoriales pour l'Empire russe." A cela. Lord Clarendon, votre ministre d~s affaires étra11gères, répondit : "Telle peut être l'intention de l'Autriche et de la Prusse, mais uon L1 volonté de la France ni de l'Angleterre." Le ministèrt anglais est encore responsable de cette ..déclaration devant l'Europe, devant l'histoire. • J'ai cité des faits. ;J'appelle maintenant le lecteur à relire, et à bien peser, la dernière déclaration officielle cle Lord John Russell à la Chambre des Communes, le 22 Décembre. Il a dit : "Nous devons obtenir quelque séc-urité pour l'avenir. Les " quatre points" sont extrêmement modérés ; nous les acceptons. Le ,gouvernement an,9lais n'a nul désir, nul pr~jet de voir la Russie démembrée, ou de la priver .D'AUCUNE PORTION DE SON TEitltITOIRE." Ceci est encore un fait. Nous voyons ainsi le blâme d'imprudence se changer en l'éloge de la modération; la par.faite sécurité réduite à quelque .~écurité ; ,garanties matérielles représentées par ces misérables " quatre points ; " et la " réduct.ion de la puissance russe à des proportions inoffensives " -11'effaçant devant cette accablante déclaration " qu' 1 on n'entend priver la Russie d'aucune partie de son territoire! Tels sont les faits. Un jour ou l'autre, j'examinerai ces " quatre points, ''. Terre promise présentée à l'Europe, et offerte par la diplomatie en échange du sang et èes L'H OJl M~:. trésors <le l'Angleterre. La Nation anglaise •Seconter.te-telle <le cette r6:.tlisation mesquine de ses espéra11ces, soit! 1\Iais 1l'uuorcl, que la Presse, que la co1Jscieuce du Peuple anglai<; répondent à cette question: Sera-t-on satisfait par cette co11clusion des tours-de-passe des diplo:nates et des Cabinets. Ce u'e.st pas anx co1_1sciencesdes Ministres que je fais appel : cllos sont trop ù1plomates ! Ce n'est pas à Louisllouaparte que je fais appel : son passé présage trop certain~men_t son avellir ; Cf: n'est pas à la Nation frallçaise que Je fais appel : sa presse est enchainée, ses lèvres sont c~tdcnassées; s'il en était autrement, une acclamation unanime répondrait à mon appel. C'est à la moralité de la presse anglaise, à la conscience du peuple anglais qne je fais appel; et j'affirme qu'il n'y a pas un seul honune dans le Royaume-Uni qui ose écrire et signer, et déclarer, sur son honneur et sa conscience, qu'il ne désirait rien de plus quand il a poussé le cri rle guerre national, et qu'il se contentera parfaitement d'une telle iudemnité pour Jes flots de sanoanglais qui ont déjà coulé et qui couleront encore, et pou~ les 500 millions de francs déjà dépt>usés par l'Angleterre senle, sans éompter les centaines de millions qu'on dépensera encore. Je 11epeux croire qu ïl se trouve un seul homme qui, en préstnce d'un tel résultat, soit prêt, dans la sincérité de sa co1,sciPnce, à se rendre à l'Eglise pour en remercier Dieu ! .. Mais, me dira-t-on, il en est ainsi : nous aurions préieré quelque chose de mieux; mais puisqu'on ue peut faire autreme11t, c'est bien ; cela JJons suffit. On ne peut faire autrement ! - L'Angleterre et la France confesseraient do11cqu'elles ue peuvent ou 1!e veulent arriver à une meilleure solution ? Si \'OllS dites que vous ne le pouvez pas, vous avouPZ que, même alliés, vous n'êtes pas de force à vous mesurer avec la Rnssie; vous avouez que, malgré les actions héroïques cles armées anglaise et française, vous avez été vai11cus, après tout; que vous avez, tout au moins, échoué d:rns vos entrl'prises. Peuple anglais! :Peuple frallçais ! Etes-vous disposés à un tel aveu? Le Peup'.t- frarn;ais, lui, ne peut répondre;; un nouvel emprunt d'un demi milliard et une nouvelle levée de hû,000 hommes, voilà toute la part qu'il prend à cette affaire ; mais ses traditions glorieuses, mais son histoire et son esprit national répondent énergiquement: Non! Nous, seuls, nous défions encore, et la Russie, et .tous ses vils satellites ! L'Angleterre veut-elle ;,'avouer amoindrie et vaincue ? Le Peuple anglais peut répondre par lui-même, le Monde attend la réponse de Britannia ? Mais, tout en repoussant avec indignation une telle imputation, le Peuple anglais pourrait dire: "Nous pouvions dicter de meilleures conditions, nous pouvions exiger de.s g:,ranties matérielles, et assurer une paix permanente à l'avenir, mais nous préférous être généreux envers ce pauvre Czar trop harcelé; vous ne voalons pas tui faire un mal réel. " - Vous ne le voulez p,is? Alors, au 11Om du sens commun, pourquoi donc cette guerre? Le fait est que vous, Anglett::rre et France Ue parle des N' atio:1s), vous avez et la puissance et la volonté de délivrer à jamais l'Europe du despotisme russe; vos gouvernants ont seulement remis la solution aux mains ùe l'Autriche. Vous avez sous la main les moyens de vaincre et de réussir; il ne s'agit que de frapper au cœur de l'Empire Russe - la Pologne; - seulement vos gouvernants n'osent se servir d'un tel moyen ; ils craignent l'Autriche. Là est l'origine de tout le mal, la cause de votre faiblesse et de vos incertitudes. Je vous affirme positivement ce fait, de source authentique: 011 connait à Vienne cette terreur de l'Autriche ressentie à Paris et à Londres. On en est fier, et on suura en prefüer. :Maintenant, on a signé un traité du 2 décembre avec l'Autriche. Il n'oLlige pas l'Autriche à prendre part à la guerre ; mais il lie la France et l'Angleterre à la défense d~ l'Autriche. Nul homme de bon sens n'aurait pu imagmer que vos gouvernants pouvaient signer un tel traité . Il doit y avoir, il y a un article secret. Nous connaissons déjà son existence, nous en apprendrons peu à peu le contenu, et nous pourrons avoir à en dire un mot, un mot adressé à la moralité des peuples. Néanmoins, quel que soit cet article secret, la raison hu- ~aine ne peut croire que la despotique Autriche tire 1épée contre le Czar. Les espérances entretenues ponr le 2 janvier sont devenues déjà une plaisanterie; il y aura encore plus d'une date semblable! Il est aujourd'hui certain qu'aussi longtemps que 1'Autriche aura part aux 11égociatio11s,il sera impossible de rien projeter pour la réduction de la puissance Russe. L'A1ürithe n·y consentira jamais. Lord John Russell l'avait insinué dans les débats sur l'adresse. Mais je n'ai pas besoin <le ses insinuations comme d'une preuve; le bon sens me suffit. Et pourtant l'Ano-leterre et la France out livré jusqu'à leur volonté, pieJs et })Oino-sliés à l ' .\ • 1 0 ' .-.utnc 1e, e11s'engagea.ut à ne rien négocier sans l'assentiment de l'Autriche! En ce rncmt::nt, ce u'est ni à l'énergie, ni à la sagesse des gonvernements anglais et franç:üs, que le Mo 11,ie d:vr~ être_ reco1~uaissant s( on .n'a pas déjà signé uneJJaix baclee et rnsuj/1sante; mais bien à l'ambition du Czar et à s~~ trop grande confiance dans le prestige de ses armes. Qu 11 0Lt1e11ne un succès, et 11ous entenrlrons dire au Czar,: " je ne peux pas vous jeter à la mer ; vous ne pouvez me chasser de L:t ville. Criez donc : le Czar est grand! je répondrai : graudes sont la France et l'Angleterre! et donnons-nous la rnain .... " Les ministres ne 8. 1\;; commu~ic~u~:·ont ~e traité _au ~arlem_ent, ainsi que leur sat1sfact1011_; apres b rat1ficat1011,bien entendu, et quand personne n y pourra plus remédier; puis viendra une nuit d'orageuses conversations au Parlement sans '.~ême_un scruti11, ou bien avec uue majorité de 8 ou de 08. voix '. -: et enfin, Rule Brita,mia, un jour <le soleunel. es réJot11ssa11ces,et God save the Queen ! l•:n attendant, on a divisé l'armée turque. La moitié est envoyée rn Crimée. pour y périr. Oh! il n'y a rien de tel à la <lisloc:atioll d'ulle armée, pour n'avoir plus d'armée_du tou~. - Après Navarin, la Turquie est restée sans manne. Après Sébastopol, la Turquie restera sans armée et a_vecdes finances épuisées; et elle n'aura plus rien {{ c;-am~re. N~u; riell. Le pis qui pût lui arriver sera fait. E_lle II aura m armée, ni trésor ; mais elle aura en retcur cinq_protecteurs, trois flottes étraugères dans ses mers trois _Sébastopol sur _se_s rivages ; d'ailleurs, " l'intégrité parfaite de son ternto1re et son indépendance complètP s:111:-s aucun doutt ... '' Et la question d'Orient sera diSfini~ tivement réglée ..... . _Est-et pour une telle solution que la Nation anglaise a pris les armes ? Est-ce pour cela que des héros ont perdu la viri, que le pays a dépensé des millions ? Est-ce lit toute 1 l_aconsoh~tio11 offerte par Yotre gouvernement à dl·s m1,l1ers de familles a11glaises gémissautes, dans les pleurs? Et l'Europe, et ses espéranc,:s ? C'est triste à dire, mais voilà pourtant ce que nous présage 1855 ! Rh! bien, que l'Angleterre fasse ce qu'elle voudra. LC'!~_uropen ùésebspère. Mais vous, Hommes d'Etat clu aornct, vous su irez l,! responsabilité de vos actes si l'Europe, .désespérée, ne prend plus conseil que <le son désespoir. J'ai dit. Dédaignez mes paroles si cela vous plait. Et n'y a-t-il pas de remède? Si, il y eu a. 111. cl'Israeli vous l'a indiqué: " Pas d'alliance autrichienne; laissezlà les quatre poillts." Tant _que_j'aur~i rn_,e langue ponr parler, une plume pour écnre, Je répetera1 ces paroles, comme le vieux Caton son delenda Carthago. .Je m'inqu_iète peu, et ne veux pas me mêler à vos intngues_ p~ht1ques de~Whigs et des Tories. Je parle au nom des Pnnc1p~s .. Et, Je vous le dis, quels que soient les hommes qui agiront d'après ces Principes et 1€:sappliqueront avec une mâle éuergie, l'histoire leur rendra ce t' _ moignage. qu'ils _auront,_ servi fidèlement leur patrie da~s cette ternble cnse~ qu ils auront épargné à l'Europe de sanglantes catastrophes, et qu'ils auront bien mérit ~ de l'humanité. t: (Traduit du Sunday Times.) KOSSUTH. La parole de Louis Kossuth a touJ·ours un o-ranrl . A b r~~ent1ssement en ng·leterre, et la conscience pubuq ue en est_ au fond très remuée. Malheureuseme11t, _les fait_s engagent, les situations acceptées ou sulH~s devier:ner:it des nécessités fatales, et si les esprits se laissent eutraîr:er, les intérêts sont là, qui barrent le chemin. L'opinion publique, d'ailleurs, n'est qu'une force morale et lente: elle 11epeut ui prévenir, ni comman_der; e}le n'_e~tpas. le pouvoir du Jour, l'acte, la vie, et I adm~mstrat10n est toute puissante, iraitelle à la trahison, surtout lorsque se taisent et s:effacent les grands contrôles de l'Etat, la presse hbre et le Parlement. ~ ous sommes d~nc convaiucus que les habiles et e11erg1ques conseils de Kossuth passeront comme l~ rayon et le vent, entre un peuple qui ne peut '.ien, ~t un gouvernement qui s'est déjà lié ; mais mstrmre le ~euple es! la _Plus be~le, la plus haute, la ~eilleure preparat10n de l avenir : les organes officiels ne le tromperont pas longtemps grâ~e à ce rude contrôle hebdomadaire qui v~ droit aux choses et ne cache rien. Qu~n? }es nation~ auront compris et pénétré, ce qu1 etmt _autrefois le secret des dipl.,maties, elles ne se laisseront p~s accabler et dépouiller, po_urdes _guerr~s mal fa1t_eset. con~uites par des a_nstocrahes 9~1 ne sauraient Jamais être de séneu~~s, de vc~itables ennemies du despotisme . L 1?tcrvent10n de Kossuth dans la polémique ang!J1se portera doue s~s fruits, et pour la politique et pour les guerres de l'avenir. Ch. Rrn. Errata de la dernière note sur les Bagnes de Cayenne: Le l le pa:agraphe ?ommeuçant par ces mots : J'essaie de r~prodi~ire une scene horrible, doit précéder l'av,mtderlllcr qm commence aillsi : ces bourreaux ont l'audace. -:- 2e co_lonne, ligne 39, au lieu de s'agonouitlent, lisez: s agenoml_lent; - même colon11e ligne 49, au lieu de Roumazeil ler A rgcrori, lisez : Jlourna~eilles forf;eron.
L'HOMM.E. Y.c\IHÉTÉS. capitaine et la plus haute probité de l'histoire; il ne sut être qu'une "vous souvient-il de Toussaint-Louverture qui s'est éteint dang parodie de Cés~r, ou to~: au plus une espèce ùe Charlemag_nP, taillant " vos geôles?" des royaumes a ~oup d ~pée, comm_e des blocs en carrière, et ne JI se plaint d'être épié, surveillé, traqué dans son îlot-prison, par sachant trop où sen allaient les destmées_• la ch ourme ano-laise • il s'irrite contre IIuclsoii-Lo,"e q • •t ~ C ' •·1 • • • à l R' 1 • f • à · " ' • ui e••• on _ est qu i n'avait ne1~ compn_s • a evo ut1~n ra~çaise, sou vautour et le dénonce à l'histoire comme Je dernier des eôUersI i.ESTROISNAPOLEONS. 1déal, à ses problèmes, a ses enfantements. Il n y avait vu que la bourreaux. g débacle d_e l'ancien monde et l'espace, o_u~ert à toutes les jeunes " - Sire, vous aviez donné il la France un geôlier-bourreau ui audaces, a toutes les aventures. Il se prccip1ta donc sur le naufrage; "s'a])pelait Fouché: vos prisons d'Etat_ et votis e , -~ q. ·1 ·11-1 1 •• h é ' · • • d Id é bl" • · • . 11 a~1cz par 1 en p1 a es pus 1ic es paves, etc est 1uns1que, e so at r pu 1- "centames - étaient moms spacieuses que votre h11·e et os .. t·t·· • ·1 b ) l I C • • ' v cap I s cam, 1 tom a consu , et ce consu , esar - " ne montaient pas il cheval. Vous avez autour de vous des 3111i~, I. AJACCIO. IL "des serviteurs; ils n'avaient, eux, que <les sbires. Vous avez pour "horizon l'Océan, qui est un coin de l'infini, et ils n'dvaicnt qu.- <les " murs sombres. Sire, songez à tous vos prisonn:crs rl' .Empire, c11 LES TUILERIES. "France, en Italie, en Allemagne, et vous regarderez avec joie le Le premier de ce nom que la grande histoire ait connu naquit, en "rayon de soleil qu'on vous :i laissé!'' 1769, <la~s l'île de C_?rse; a~ petit lieu dit A~accio. . . , . . A • • Le_grand proscrit a des souvenirs de famille. Ses regards s'égarent. La maison de fanude eta1t couverte en tuiles: six petits enfants L aventuncr est assis sur son trone et dans sa gloire. La maison au 10111s,ur la mer suivant l'hirondelle et .ructtai t le n •. u grou_illai_ent au foyer, et, qu_a:1<l e p~~-e.s'en allait jug~r _en_son de_ la mort, la maison veuve ~lu 10 Aoüt, est pleine <le clartés et :ittend des lettres d; Europe, des journaux qui parlc 1 nt, detv.:~~~ux chétif tribunal, Madame Lœt1t1a Ramoimi Bonaparte, qui eta1t la d'eblouissements. La garde veille en bas : les ch,nnbellans sont aux qui consolent, Je portrait de son fils !)CUt-être une belle t~te blo l è f • • 1 ' 1 • d ·1 • l A 1· 1 ' ' e ne e m re, a1sa1t e menage. portes, es rois atten ent: 1 revient c' uster 1tz. et un sourire lointain! Or la chiourme <le surveillance ar -~te . Cc n"ét;_it !?as la 1:1i~ère1_~c:ntliante et couran_t les rues, ~ la v~ni- ~c voi(à c~onc grand emper~ur et roi~• Italie! ~? P,ap~ l':i s~cré! passage tous ces chers oise~ux, éventre les lettres, r;Lient les r~ust::: tlenne ; c eta1t la metl1ocnte s__obreg, rave, laborieuse, et qm rapièce tramant a Notre-Dam~ son Dieu pro:-cnt et captil. _: c_n1seest a lm trie les journaux, et ne livre que ceux qui portent les calomnies ou ses murs, ses meubles, ses vete111ents. comme Rome; l' Autnche est couchee; la Russie s'eioigne, empor- les ven<>e:rnces.-O honte ! Telle, fut l'o:igine, te_!fut le berceau de celui qui, trente ans plus tai_1tses aigles vaincues, et l'~ngleterre qui a payé t_oute_sc. es_ funé- •· Sü?e, de votre temps, les journaux ne parl:iicnt guère; on tirait tard, s appPlalt Napoleou-le-Grand et donnait, empereur, aux railles, tremble dernère ses mats; toute la terre, enfin, fait silence, "sur les idées il pleine mitraille comme sur l'ennemi. ,0 . Tuileries. tt pas une idée ne bourdonne. Pourquoi donc ne peut-il dormir? " livriez d'autre propao-an<le au m~ndc "lie vos cle~ci·etset. 'vo~sb 11 1~ Je ne r~pdp_elle point ces hum 1 blc;~ commde,ncemen_t 1 s, de pauvre 1 té c• 1 est <~u'il ~ f,cu· 1 .-_ des, 1V·o!sd, es _vi~uxp1:ois bqui res~e1L1tIà 1 -bas" letins: Madame de sr:ël et Lhateaubr~nù étaient proscrits c~m~ 1e Ph?_uernh_me 1 11~_ce 1 t_ p_our ~cc 1 user. a ,ortune . un sac 1 n egedco 1 ,n 1 tre es s~r es trones, 1 ,~De;· m, 1 :i 1ennc, a St:- ere1è·sourg<l.,a _ 1 0111rc~ 1 ; •' empoisonneurs; vous ne laissi~z ch:rnter <tue 11. de Fontannes et ierarc 1es 1erecitaires; Je es signa.e pour Juger pus tar 0mme c est que ceux- a memc 'epouvantent qui prom ncnt, cx1 en ex1, ·• :M. Delille, tristes cio-ales d'été dans un pays qui avait ente d 1 qui oublia les pauvres et qui se fit le chef iles rois. leurs destins humiliés, et, alors, commence cette grande folie des •• Danton et Mirabeau~ ' n t Napoléon Bonaparte, _enfant, n'avait pas six ~hemises. Sa mère 1~y11asti;s napoléoniennes qui fut le premier coup de vent :vers " Sire, de votre temps, t't sous votre main, il y avait un tripleura_1t,l;,.voyant grantl1r, et 11'ayant pns de qu~1 payer pour to~s Ste.-Helène !. . . . bunal perma11ent d'inquisiticn contre les familles. On violait, au les fra1_sd ccole .. Ui: protecteur se _rencontra qui fit entre1:, gratis, fi: ~aples,,ll rnstalle, comme roi, son frère Joseph. Le, frère Louis n10indre soupçon, le secret des lettres; tout buste de proscrit était le petit pr~léta11:e a l'Ecole ~e Bne_nne, et, quelques annees plus e~t iete SUI: l _e~cabe~u ~e Holl_ande; _f:n "\-V_estph:~l,~c,. ~~t le frère·' un cri111e, et vos polices n'auraient pas laissé passer, même pour tard, en 1792, le Jeune N apoleon sortit de là, sous-lieutenant. Jerome qui fait maJeste : Eugene devient vice-roi c.l Italie; !l[urat, " sa mère, un portrait de ce duc d'Enghicn qui est mort co m Sans le protect"ur, sans la relation particulière, sans la charité, grand-duc cle Berg, et quant à lui, Bonaparte-le-Grand, protecteur ·• vous savez, au fossé de Vinc,ennes ! ' ' m e que serait-il advenu du puissant t-mpereur dont toute b terre sait cle la Confédération Germanique, il daigne ab~orber la Prusse en Suprême et derni~re avanie! Je tourmenteur Huc!son-Lovvc diminue le nom ?_il am_-aitvécu, hgai:çon. de douane ou contrebandier, clans trois mar_c!1es,en t1:o_isba~ailles.. , _ , ,. . les rations, fait la guerre des vivres, écourte les services, et le grand son _île; il serait mort, tete 111utilcet rayon perdu, dans la grande Cette f,ois, la politique cte famill; est fondee: le }raite de _1ils1tt empereur, pour ne pas descendre en ces batailles de cuisine, vend sa fam,ille d_esP:rnvre_s.. . . . . . , ~chève 1œuvre de l~resbo~rg : i'~uro~e ,reconnait les trois rois vai~selle pbte. Comb1e~1cte milliers en cst-1! qm passent arns1 h_1en doues, et euues, le grand Empire ~u1 va du 11bre a 1~scaut, le bloc~s cont1- u - Sire, la France, telle que vous ]'avez laissée, n'a pas, elle, <le to1nbcnt ooscu.rs ,Jans la fo,sc commune, pour n'avoir trouvé, sur nental, tome& les volontcs, toutes les fantaisies du conquerant, et" va;sscllc plate pour payer sa rançon .. Vous aviez épuisé ses a· 1 1 • • 1•· • • r 1- • 1 • 1 1 1 E 1 ~ag 1 • • d , A 1 - c isscs, c11r_c1 1 em1_n,hni ,:11sdt1tutf10_on<_ce,n1 aE~11a 1 _mse~ 1 ~urau_e. •n 1 / 1 ,ceAn1-c 1 1,sa 1 n 1 s, ouhte,v 1 a 1 sa_rr1;ter. l'A t i·t l'I' d'E 1 <l "comme ses générations,cle guerre,etcc qtürestait, brouzes, taannce < c ne e p,e1a e, . ait~s naitre_ ~~x 'n _ants- r~u~es o~ 1_ans a , . c 1eva • a<; eva g:e1~eraux c, user I z,. < ena, 'Y au, 1 t" bleaux., statues, chefs-cl œuvre, l'étranger a tout pris: il faudra hutte d(·s paysans, certains etres chetd~, auJourd·hm clans I h1sto1re, I-nccllan<l; en ligne les v1e1Jle5armees, la bataille reeommence. Il" qu'elle paie "\Vaterloo sur ses pr1::mières récoltes: api·c'·les· 1T 1 . ' • C • • " • • ]' • Cl 1· • ' h h"<l h <l'A • l 1 <l'v s an.,, es et vous 11aurez eu u1 uv1er, 111J.>ronssais, 111J0naparte, 111 1a- aut a. cet omme une arc I uc esse utnc w et a couronne x,s- " sueurs ! " :teaubriand! pagne......... Enfin, sonne l'heure de liberté. L'agonie des six anuées est ~râce ~ la société patricienne,. et ma.l_gïé les ha_sanls de fortune I N Ol\S, sommes en l_S0S_:_l'archi1luch_esse es~ _con,quis~ à ";_Vagram.dernier râle. Le martyr échappe au bourreau qu'il entraîne dans l'h:~ qm :P"rfois éclatent, que <le puissants mconnus il y a dans les ;1ia1s I E~pagne soulevee res1ste: les rois ont fm, pales !antomes, et, toire, où l'attend !"éternelle inffimie: Napoléon s'étc•i·iit et 1 t b b f r p 1 • 1. • A , 1, , l . . a om e tom es. cette ,ois, c'est un eup e qui ait tete, c est une ,evo utwn 11uis'ouvre ........ . Napoléon .Bonap,nte, sous-lieutenant, et de h veille éclos, ue l"t:rmcnte. Voici l'heure de la crise, César 1 "--Vous pouvrz entrer dans la o-ran<lenuit César-pous<ièrc. " . • ~ "3 à ' ' • l ·1 'l' f"l ' d'l • • d u f' d "' ' ' • ons songeait guere, ~11."',' . ces _austeres p:nsecs qui so~1t e. trav?1 011 1s, ne . 11cr, est roi . :, .nome; tes rcres et tes sœurs or-" y trouverez deux millions d'hommes que votre ambition y a cou- •<lece temps; 111a1s11eta-1tpatriote, fort democrate et meme Jacobz11. ment sous le dais ; tu as humilie les Habsbourg, et les Bra1,debourg, " chés avant Je temps, et <]Uivous recevront ombres au" pl • 1 ._ Il 1 • • R h • d" • 1· d f • l j 1> ff f' • 1 13 b c1· • ., lllL'S IO! au1111ra1t o. espicrre, ses 1sc1pmes e er, ses vertus 1mp a- et es ,omano ; tu as ait. tous es our ons errants et men iants; "ribles, comme l'empereur de la mort! ...... -~.. cables, sa terrible dictature; et ce moment, en effet, n'était pas sans mais prends garde: si l'Europe est jonchée <le dyr,asties, les Peuples grandem. vivent ; ne foule pas trop la vendange ! La République française, entamée, sur toutes ses frontières, Il marche, toujours, la main sur son épée, la tête dans son rêve ; et, avait .au flanc son u1cère de Vendée.: .les vieux généraux tandis que ses gé11éraux luttent ea Espagne, à chances diverses, il avaient déserté; l'argent ma11q1iait; pas de bottes, pas <lepain, pas traîne à 1Ioscon trois cent mille hommes! de canons! mais il y a'lait un peuple .et .le Comité de Salut Cette armée reste 50USla neige; l'étoile pâlit au ciel du Nord: public ...... Le peuple fit les armées, le Comité .conventionnel orga- l'Allemagne, travaillée par les propagaudes, se réveille, s'organise, nis::i. les victoires. Tête et br:is s'entendaient; voilà pourquoi la s'élance à Leipsick, et, quelques mois après, l'Europe était à Paris 1 République, en moins de deux ans, était libre et respectée dans Première invasion. NAPOL°f.ON IL I. SCHŒNBRUN . .la France agrandie et sons l'épée de ses héros. Ils s'appelaient, li voulut avoir, avant de mourir, sa dernière journée, son dernier ces nouveaux capitaines, Hoche, l\lareeau, Kléber; ils n'avaieni soleil, et, 9 mois après sa première abdication, il revint de son îie, à Arrêtons-nous un moment ici : il fait bon se reposer sur une t0mbe pas trente ans; mais la bataille les ava;t chevronnés, et la patrie travers la France attristée, lasse, mourante ; il ramassa ses vieilles d'enfant, quand on va du 18 Brumaire au 2 Décembre: c'est la fleur les aimait, Cl'S fiers pro:étaires <le la gin ire, qui, sortis tout fumants p!1alanges, :ippela tous ceux qui n'étaient pas morts, jeta dans les tombée, c'est le rayon perdu qui sépare les deux fl.éaux:,les <leux vies, de la g-ucrrc, n·emportaicnt qu'un sabre d'honneur au foyer <lelignes jusqu'aux en.fonts en fleur, et courut à "\,Vaterloo. les deux crimes. famille! Là tomba sa dernière espérance avec sa dernière armée ! Le petit_prince qui vécut et s'éteignit là, dans ce })alais, avait eu, Napoléon B:maparte ne margua pa·, dans cette période rle~ La France n'avait plus de sang; le grand esprit <le 92 s'était éteint ponr premiers hochets, des couronnes: il mo11rut duc de lteischta<lt quatorze armées, qui restera éterne:lement le miracle de la H.évo- dans les servitudes, et les quelques éclairs qu'il jeta, dans cette crise et colonel autrichien, deux titres qui remplirent sa vie. lut ion franç:,.ise li n'en parla même jamnis qu'avec froideur el suprême, faisaient peur à César mourant: il refusa des armes aux fau- Quelle triste légende que cette histoire de vingt ans! comme <l'une gloire égarée, perdue derrière les guillotines. Cet bourgs. Au jour de la tempête, sa mère l'avait emporté, parmi ses bao-a"es homme qui ad1;1irait llobespi~rrc n'aimait pas Marceau: dans Je La patrie fut clone envahie deux fois, grâce à cet homme qui avait et l'avait laissé sous la main de son grand-père, qui vonlait l'éle~er'. premier qu'avaient entraîné les crises, il voyait son idéal de gou- tué l'âme de la France, empoisonné ses instincts, mutilé son génie, Les vieillards aiment, <lit-on, les têtes blondes. vernement, la force; dans l'autre, il détestait cette grandeur antique éto1111ëses libres rayonnements. Fofsoyeur de la Révolution, il fut le Pauvre enfant! Le grand père en avait peur; il avait peur <le80ll et merveilleusement jeune qui, déjà couchée clans la mort, portait gran<le1111emipublic du siècle, et son plus terrible châtiment ne s'ap- sourire, de son regard, et croy:iit voir les aigles s'enl'oler <leson front témoignage contre ks Cés~rs. pellera pas l'agonie de Sainte-Hélè11e, mais bien l'histoire. pour aller s'abattre st~r Vienne, Rome et Milan. Ce fut nu s;ège de Toulon que )'épée de Bonaparte jeta son pre- L'empereur d'A.utnche avait tant souffert à la guerre! mier éclair; il y commandait l'artillerie; et ce fut à Paris, le . . _ Il voulut confier son petit-fils, son trésor, son ôtage, à des mains 13 Vcnc!émiaire an IV, ( 5 octobre 1795 ) qu'il eut la première N ~poléon ~on~parte, empereur, a cent vieto,i_res qm 8 ~ ~enchent sû~es, à des intelligences dévouées et formées aux disciplines autrioccasion de se faire la main aux guerres civiles. La Convention ~ur sa tombe ' i_na1~d, a~s toutes ces guerre~ qu il a conduites, e11est- eh1P.nnes. décapitee en Thermidor, et qui n'était plus que l'ombre d'elle-même, il une seule qu'il ~it faite au uom des patnes et, po~r les Pe~ples? Esprit et corps, il s'agissait <l'en faire un cadavre. lui donna le cornmaudc111,·nt en second contre les .Sections ré.vol- l~oyaui~e~ ~n,cla~es, la H?lla nd e, la Pologne et 1 Ir~lie ~01!t la pom; nn l'entoura don? de Jésui_tes : les !és1;1ites sont les grands-maîtres tées. Il y fit de son mieux, et le sa1,g de Saint-Roch prouva qu'il repo nd1 e; 1 Espagne et 1 ~l!emagne se lèven! ausSi qm 1 ~ccuscnt_ • de h mort; on lm fit des livres d'h1sto1re, de politique, de géogras'entendait à merveille à ces tragédies de famille . ~apoleon Boi~aparte, l~gi~lat.eur, a ~onne s?.n nom a nos lois phie, taillés clans la calomnie-Loriquet, et l'œuvre marcha si vite et si A la tête de l'armée d'Italie, lorsqu'éclata le coup d'Etat du 18 civiles, commerciales :t cn'.nmelles: mais_ce qu il Y,_a ?e bon _clansbien, que, parhnt de son père, qu'à chaque he•ll"e on traînait devant Fructidor, il n'en eut pas moins sa part clans ce petit guet-apens, ces c~deS, t?ut mar:ul~s <l'.ail~eurspar la ? 1c~atu'.·e, ~ eta~t l'esp~·it, de lui chargé de crimes, le jetme homme dit un jour: "Powrqttoi ne l'aqui fot servi par s011lieutenant Augereau; et le Directoire, en le nom- la Rev?lu_tion qm , 1 avait ebauché, qm 1 ava;t tl~uve; ces idees-" t-on pas pendu?" mant général en chef <le l'armée des côtes de ]·Océan, récompensait rayons et_:Hent les fc~o nd es semences de la Republique ! . Le fils de Napoléon avait alors dix-huit an~. en lui 11011 seulement Arcole, Castiglione et Rivoli, mais son corn- N ap?l~on B?napai te, clie'. de gouverne_~ent, a eu _sous s~ mam O race de Loyola ! plice <leFructidor et de Vendémiaire. cent millwn~ d hoi;1mes ~t ~mgt_Etats_affil!es ?u c?nqu!s i mais_ clans Lorsque éclata la Révolution de Juillet, premier réveil et premier Depuis ces dates exécrées <le guerre civile, Bonaparte, de près ou ce vaSt e emplrc 'lUI t:na~t I Occident, 11 nAelais?a Jamais i:ne _tn~une souffle depuis nos temps tragiques, certains cherchèrent à l'en.flamde loin, ne quitta plus tlu regard le terra111de la politique, GÙ manœu- ?uvert~, une pa_role 111 edpcn~ante:, u~e ame libre i ~es 111stt1utJOns mer, à l'entraîner aux choses <le France : mais il livra les lettres vrai~nt ces eunuques de la Révolution qui n'av:iient su mourir ni aux erouffaie_ut la_vo_ix:se_spouvoirs 11 et,?i_ent que des po_hces, ses f~rces d'appel à son grand-père et répondit à ses cousins: "Laissez-moi frontières, ni au 31 Mai, ui au 9 Thermidor: il suivait, avec habi- des arme;s: il fut qumze aus le gP?lier d_e la conscience liurn~me_! dormir." Jeté, toutf s les intrigues, tous les mouvements, masquant d'ailleurs N apoleon Bonaparte, fils de la !1evolutwn,_ prom_ena, malffre lui. L'enfant dormit bientôt, en effet, et du grand sommeil ! la phtysie ~e, convoitises, et c'est par là que s'npliquc son pro111ptretour d'E .. qu~lq_ueRpropaga nd es à t:avers 1 Europe ohgarchiqu~ e1:_feo?ale; et les Jéeuites avaient fait leur cadavre. i;ypte, sans ordre ni rappel. ma~s il crea d3:ns son empire. i_me noblesse nouvelle; il r~tabht les "Dors en paix, chétif de l'histoire: ta vie n'eut pas les resfl laissait, là bas, une :muée française engagée rhns sa fantaisie : n:1a~orats,les titr~s, les ar~omes et tout le munfum 11'. 11li~brem_ <les" ponsabilités sérieuses, ta tombe n'aura pas nos anath~mes ! " mais qu'importe ? Bonaparte flairait déjà son crime, le 18 Brumaire! vieilles n:ionarch1e~, couchees _ilans le faste ~t. 1orgueil : li, p~1t au Cette journée fnt le Waterloo de la llépublique. pape sa vd_le,~on s1ege, son ~etlt_royaume; ma1s,1lren?uvel~ 1 alliance __ _ La France viv:iit alors sous la Constitutioll de l'an III. Ce que avc,c l'~~ltse :mplacablc, qui était la contre-Revolut10n: il releva Je valait cc contrat des dcrn ières heures révolutionnaires, il n'est point Cat}: 0 licisme • . . clifficilccic l'établir; on n'a qu'à rappeler rn division des pouvoirs: C1to~·en,_Napoléo11Bonaparte _fit l_e_}8Ilnt~:1re; et qui!1ze ans pour la législation, deux Con~eils, celui des Anciens et celui des ap~·ès, 11la1ssa1t la France envahie, pi!,~~' mut1lee, l œll étemt, sans Ciiui Cents ; comme pouvoir exécutif, un Directoi:e à cinq têtes : v~_i_x_,s, ans armes, ~t pleur_ant ses dernieres larmes, en ses foyers l'anarchie partout. dc~oics, clans la ter;1ble _nuit de 18~5} .. . . , ,. . Mais c était la Con~tirntion, c'était la loi, c'était la foi publique: Au_nom de la Republiqu~ ass~ss_mee, qu il soit maudit. _Quil ~oit NAFOLLON Hf. I. LE DEUX-DÉ·CEBIBRE. la Révolution seule avait le droit d'y porter atteinte et modification, maudit au h nom ?e la patne v10l_ee, d: h france envahie, et que soit.par elle-mêm<', soit par ses Assemblées, et Bonaparte, en fer- t~utes les an~es libres, ~ans souci des epop_ees de %uerre, ?e sou- Il en est resté là, non pas de son crime, mais de sa gloire. Cette m~nt, à Saint-Cloud, le Conseil des Cinq Cents, commit un de ces Viennent touJourS, que c eS t cet ho 1.me qm nous fit ce~ rumcs ... ! date de nuit et de sang, de parjures, de vols et de meurtres, c'est crimes publics 11uirestent éternels et que rien n'dface, ni le génie, ui encore sa grande campagne, son Austerlitz, toute son œuvre et tout h gloir~, ni le mal heu~! Ill. son génie. Les armées meurent au loin, il n'y est pas : les flottes La nom·el le socié,é française, à peine ébauchée, et qui sortait de la S.~INTE-HE;LÈNE. râlent et som brcnt sous la tempête, il va prier à Saint-Germain, ou grande étm·e, se rallia : triste faiblesse I les Peuples ne savent pas r1. reçoit aux Tuileries. Les lustres du grand palais sont le feu de ses encore p••nser, et ia Conscience sociale ne les a pas saisis. bivouacs, et, jusqu'ici, de lui-même, il n'a conquis que sa 1emme: cc Mais cet homme, que la nature avait doué si merveilleusement, Il est là, sur son rocher de !'Océan indien, rclégtié, perdu en ce n'était pas une Sébastopol ! cet homme qu·avaient formé la misère et les fortes étude , ce fils de Canrase des mers loint~ines: il se piaint, amèrement. des rois, ses Il travaille, pourtant, à son loisir, entre deux festins. II a fait une la Révolution qui iui devait tout, tt son pain, et son nom, et ses vie- cousins, qui l'ont livré, cle l'Angletene qui se venge ju,qu'à la honte, garde impériale, 111s1énat, un législatif, une armée de policemen, toires, comment put-il trouver en lui la force et la pi:nsée de ce ju,qu'au ci-imri: il réciame h terre :ttnéric1.ine et ses libres foyers tles chambellans, des pages, <les écuyers, des majordomes et ...... des crime? Il n'était pas prince; il u'avait pas véc11dans les hérédités pour sa vieillesse qu'a ~acrée le malheur. emprunts à vider l'Australie. fastueuses et les grandeurs enivra11tes; sa mère n'était point mie " - Ne réclamez pas, n~ vous plaignez pas, sire: les déportés <le Entretemps, il sert de parrain aux cloches: il fait largesse aux Julia, comme ceile de César, et il ne venait pas :iprès Pl)mpée, " Cnyenne et de Sinnamary vous entendraient peut-être: vous sou .. curés, aux soldats ; il visite une église, un théâtre, un camp; il pamais après Robespierre! " vient--il d' Aréna, de Destrem, de Féiix Lepelletier et de tant tronne un tailleur Hélas! Napoléon Bon:iparte n'avait pas la grande ambition, celle" d'autre~ qui, par décret en date du 29 Brumaire an VIII rle la Voilà, pourtant, les grandes besognes de cet homme qui s'est mis des cœurs ~impies, des esprits puissants, mais impersonnels; il aa- " ~épubiique, forent t1:ansportés à la Guyanne franpise pour y en travers de l'histoire, de la civilisation, des idées, et qui les a eoui·ait pn être, à la fois, Annibal et Wm;hington, c'est-à-dire le premier "vivre et pour Y mounr, entre la pe8te et le soleil des Tropiques? pées !
81 vie nntérieure, au 'temps ùe l'exil, ne fat qu'une éternelle séril . 1 ~ , , . de complots niais, ti'ave1,ture~ imbéciks, de rei3tio11s hor•Ynes et d, ~ ~ran,.~ ame ~ st tl tomhe.1_u;;u trébuc.i,cs C~ 3 '. 15 _,a, mut, et, d~rpropar~anrles grotesques. Il s'appelait alo:-s Str!lsbourg, 'J3ouloo- 11c, .iieLi r.i:ll,J(•t_,.-, es 1: 5 u; rcvwn( i_o:itpéa~ue n 1 mee · E 1• t L' • 1 é ·1 ,- • I'. • 1 .0 e p:-c1111eermptie 1-ut un cnme c,atant e second ne sera ~ 111on. a1g e •tant mort, 1 s cta:t .:11t e penoquet de Samtt•- , ' "[Cr•1è I l d • ·1· cl ) • ·11 A 1 ' . qu Ull potc:au. ~ e ne, et es or s 01s1s e ,a v1c1 c .,-,ngctrrrc l'entra111a1ent dam B · lé · · 11 1 · leurs clubs, dans leurs chasses, dans leurs' ch.1teaux, comme un Ham. I· . onrgco1s, pro ~a1rlcsa, r!1s!es, 1 ) li os_op.1es,et vous a_uss1,sollet ,J~ f'· t -~·, < ,lb. vous avez tous a m1ss1011 1umarne: vous travaillez tous c~ anabH. d l'é l 1 1 ' Aujourd'hui, le voiià sur un trône perché comme le vautour. 11ou e, qu:rr,~, ou t_e a p,ume, on par le commerce ou par l 0péc: 1 ~ '. . , , vous ercs l'eo-11sem11verscllede pro1iarrandc. est empereur, gr~m -maitre et grand Juo-e, chef des armees, volonte L · d,, ,, b" . , • , • .. '"' a1ssez 'lllC vos peur~ ou vos ·un, 1'•ons ou ros svstèmes supreme et wuvera1nete vivante: 11 a tous les attributs, toutes les • , l ,, ' ' 1 " ·' . ,· 1 .. f • 1 1 1 , . • . qui n ont pas une ue,1rnc ouverte cans cette nuit et ra uez- orces, tous es commam ements. toutes es <lec131011$e,t que sort-11 i • é . • • • ', bl de cet homme-D,eu, de ce c,étin-Providcncc? vot~~•pour qne nos' cstll: 'es ne so,~nt p~s, a111s1,m,.:'ern es. Voyrz ses ,\ecrets, vo ·ez le nn, vo 'cz la uerre ! . S1vous le _vou_lez,à votre a?pei, la l• fan ce rena1.tr_adans les Ses décrets réglemcnt~nt, a} t~mpor~I, pouf les guêtres, les uni- tdé<!Sd,1:ns ladJusu_ce,~:mg la paix profonde : nos d1v1s1onsseules f • 1 J I 1 • l " 1 • 1 ' .. 1 , sont a 1orce u cnme. ormes, es ga ons, es c 1cm1ns cc ,er, es taxes, a pa11e ou I ardoise, le. hugclct, les camps ; pour les maréchaux, les préfets, les CIIA RLtS RIJ~ EYROLLES. ministres, les caisses d'épargne et les listes civiles : i!s embrassent tout: den a fait deux mille! (Extrait de !'Almanach de l'E:ril). :!\fais, dans cet.te administration-c3serne, cherchez une loi sérieuse d'activité, de responsabilité, de développement ; chtrchez un or"a- ------------------------- nisme intelligent et vivant dans cette vaste anarchie de forces ct°de nu LI I'1'l Nl I' I s l'11AIN I,' contrôles que l'intérêt et la peur stuls rallient. Petits ou grands, J ~ l J \ J A 1 \ 11 . Ï .l!.. tous ces fonctionnaires n'ont qu'un Lut, s'engraisser sous le CarnavalEmpire; et, comme la Presse n'est plu~ là, pour crier An voleur! comme la loi doit respect aux gens du pouvoir qui l'incarnent en . eux-mêmt.'s, le gaspill:tge fait merveille. A la date dn 8 J anv1er, le Prince Menschikoff L? p_aysle sc;1t,_an:xcharg_csqui _i'accablent; mais il ne 1~voit pas annonce que la situnlion de Sébastopol n'a sohi aussi bien quel exil. On a frut les tcnèJres dpns l••sc~mpao-nes da•1s ] Il ' · l ' 1. ] ks villes. jusques dans les s:tlons. E:1 vertu dt~ ;Hi;1cipe d'a~torï'té, l-e~ au~nn c.1an!reme11 t. . etmt tom )e O€'~ucoup. c ,: vérificatious et les contrôles ne sortent jamais des ca:lres. La neige le 8. Dans la nuit du 7, denx ~ori1es avment bande qui touche tient le~ !_ivres_! été foites contre les tranchées ; dans la première, Le pays va, par l'a<lmm1stratw:1, à h ban1ueroute, au suicide; il 1 ~ A 11·'.. .• . . - ,: " . , . · b . ' • v• pai· J·• (li·set·e (Jui· d'"pu·1• dPux s d' 1 d 'è - .e.:, .1es, })tlS p,ir su,p,1se, al.r<11ent eaucOll[) ., a ~.. L , . , .: :s ... • an , c1,•orees cn11 res cpar1 • gnes ; il y va par l'usure, pnr les longs chomagcs, par les cmprunts;SOnflert. par _la lassi_tu;le c!<:s ac_tivités et dc•s1ntelligencE:squi n'aiment ni la 'l'(•!les sont les nouvelle~ <le St-Pétersbonrg-. serv1tude,n1lombre:ilyvasurtoutpa,hguerrc, L ' ' l P'I" · t ' Ci··inie'e L . . L • . . . ·., . . . e o-enera e 1ss1er es envoye en . a gucirc ! e premier emp?rc la fa1sa1t, seul ; mais il préparait, b , il organisait et courait rapide; car la guerre c'est la tempête, c'est pour prendre le comrnundt~ment des troupes ass1ele vent. ..... En t1:o!smois, ses évoli_1liousétaient des victoires, et ses g·f'antes, le géllérnl Bousquet 1estant ù la tètt-> du quatr~ grands tr:11tes,Campo-Form10, Presbourg, .'l.:niens et Tilsitt, C . d' b . ( t 1 0 .:, ' . l C•., . b t . _ ne coutèrent pas, chacun, une saison! 01ps O S{'fVa 10n, e e be11era a.l!O er con Le nouvrau 1'acitur11e est p.us lent. Yoi;i\ dix moi~ qu'il est engagé servant le commandement en chef. contre l<'s llu~ses, ayant pour alliés les Turcs vainqueurs et l'Anglc- Les prillces Napoléon et duc de Cambridge, et terre marchande. Ses flottes comme ses armées étaient nombreuses. l o-'. ' ., l t d C· r 0 . • • t E opuientes et bien chargées de soldats et d'obus; ils av:iient, lestrium- e t,cner,. corne_ e arc lbon 1ev1Anne11 en uvirs à couronne, tout ce que la science, la richesse, la bravoure et!(. rope. On se plaint beaucoup, dans le camp, du nombre pouvaient donner : eh bien! ils en sont, depuis quatre rnoi$, maréchal llacr!an, ii. Sébastopol: ils n'avaieut prévu ni le chol6ra, 11i les pluies •1ila J d fi,.,/ ] N" 1 t é l t "tt' . , • 1 1 11 - 1 - '. • .Jes eux s ce 1co as on o-a e:nen qm e te,npete, 111es >a es : 1 s ont ch:mte, par toutes Jci;:-s uattcnes, l:i , , t, . chûte du petit Ilion, et ma;ntcnant voiLl que leurs légions fic con- 1 armee pour rentrer ddns leur palais. - On anchen! 1 ~t tombent, comme l'autre. gra11dcarmée de Russie qui dor:, nonce que les Russes ont franchi le D,innbe, d:!pu1s (]uarantc ans, sous la neige! ., h• l · f) 1 . d". ·h· ' S· <l nk p. l . d .Aclministratcl'r •·olclat "r"J<l ;;c01. 0,11c (leo n t l . , env« ,1 d JI. ODI ll Jcl, et C clSSe a , ,lC la e ~ ~ • • , - {. , b n.. .... • .:, C~l ps e ces annce~, rr I I v l'a11t,_-e unp :reur, le gr:in,l empcrcu:· e$t mort, hi<·nmort! son ne\·eu, ll te 1,.1. dep~m 1111 an, mange son d<:rni_erhonncu:·• cch'.i des r~uerres . Plusieurs régime11ts ont qnitté la France pour J:..t, comment, la France qui est une revo!11un·1 q:.11es• une p·1tne f! l' , 1·•· , C · ' 1 · d' t • • i··,. 1 • • ·' ' ' ron,orcer ex118c 1L1on ae nmce: p us,eurs e asarnte, t]Ulest H,..?e 1•1m:11ne,a-t-elle pu tomber esclave, sous cette r- , , . . m:iin sa:1s gloire, sous cette main pleine de vipères et tâchée d.) sano·? chemeuts de la Garde ln1perw!e sont aussi en A vo_us,hourg,~ois, gnnds et petits de réponclre ! 0 route. Une partie de l'armée d'Orner Pacha est A toi, peuple des villes et des ca111p1gnes, martyr des légendes J' ·' ' E" t · '1-, t I eu de l'e~pér~Me. < ep. a_ ~pa ?na. ou ~nnonce qne a gn;-rre va A vous, lettrés, philosophes et saYants, qui i:e savez pas ~oufri-ir,devenu- btentot plus nctive et, par consequent, qui ne savr~ pai, mourir pour la conscience humaine. plus meurtrière encore. Les maladies déciment A Yous, soldats, qu'enivrent les chroniques et le vin· , . ' 1· 1 ' ~ - • · - · · c b' • c les armees ;1 rees. • vous, partis ,tu passe, qui Jurez par o .e:itz et par laremont: . 1 • • , A vous tous de répondre! Le Constitutwnnel nyant nnnoncc que les amLe~ bonrgeo_is avaient peur: i_ls rê\'aient pillage, incendie, mas- bassaùeurs ;11,gla1s et français ù Vienne av aient ~ncres, en p!crne et grande lu:n:ère. , r · - , · !' Le peu')ie <1Ps\'illes 5 •111 r 1, -,·t 1 • 1• ~ ·t outrepllsse ,eurs pouvoirs en neg-oclèlnt avec am- 1 • •· ., , c..:.1 e <CS a .. r- 1ers, csp!.!rr11 en un b • • ,. , l bl mes~ie socia!i~te, et le peuple des cilmpag,ies 1,c sav:iit <ju',\.usterlitz assadeur russe sans que celm-c1 eut prea i1 ect Wagram. . . ment accept6 sans r;sen;ri " les quatre points", Les lettrés ne pouvaient pas aligner leurs sonnets et leurs pensions I c d, •t t b, .' 90 <".. .' ]· B • d clan• Jn tumult" i·énull)i·c~1•11 C't , ··t. 0 , é d' cl' . l 8S 10ll S SOI, Offi es a .l <l!1CS a a Out Se e •• ~ .... 1 • , , , p~ll ~ f}Hl \..!S acl c1n1es ou ce . l:oudoir;, il~ Ïl!VO•JII.iicnutn Jupiter, ponr ks rosées et la paix clc Pans. l Olympe,., . . . . M. de Bonrquenev et Lord Westmorelancl ont Les so,aats rarlavrcs de la d1sc1nll'le ne J>el'S"l"llt 11as ma·1s ' • 1 d ~l • [ • • tu:,icnt ! ' ' • ' • "' ' ecrit pou!' c.eman er es pouvoirs et es rnstruct1011s L::s partis mort~ vonl::icnt vivre, et n·ay?.nt pas les Cosaque~ JlDU! nécessnires pour continuer les négociations; i:s en~evelir la République, ils appt'lèrent Ci!~:1r. ont invité L1mlrnssacleur turc ù prendre part aux Ce Cés,:r, _vous le co_nnais~cz,ô .Fnrncc ! C'est !e ha_nt!itqui a f<1itcollférem:es. Il pnrait <l'ailleurs que le Czar n'actlc son p1trJU1eun empire: c est le <"Uet-nncnsqui a f..:rmé vos As- , 1 · · 1 l sembll!•·s et vos tri hunes• c'est la t;,h; .01; 1 . 1• • 0 , 1e' cl I cepte pas sans 1·eserve es proposlt10ns ce a con- .. .... . , • • , .::, ' l 1 a. J .1c,1 e cac avrcs u • _ • .• • , vu~_rnes, vos pnsons, vos c1met1è,es; c'est la violence qui a jeté les ftirenct~; t't les JOnrnaux ang-lms ne vownt. qu avec m~tl!ems,de VOSfi!~_da~JS les_ casema~es, les p,H_nous, les _cotouies- <léfürnce et i11q11ié!uclc s'onvrir oes négociations to.nb~s, les h~gnes. c est l homme des commisswns m1xt<'s, des <l , r , . , ] .'. l , · , cl:· l'· · . I' cc,n~eils de mort. des fusillades, de l'échafaud; c'est la Providence <le ~-lt .e Sl,U le:,U tut 11u,me 1,_1test C ,lJOUrne, enCayPnne, de Lambessa, des g·alère~, de l'exil et du haun;ssement; tree en cnrnpagne de l Autnclie. Le but du Cz.:ir, t~s~ la P 1:esse n~ort~, c'e st k [o~ Jl'.1blique éventrée, c'est l'it!ée au a dit un hornme <l'Etat autrichien, est seulement, ::rn1llon,c lst l:i Jlls\ice et Id 101v101ers, c'est le Deux Décembre I d d, l'A · l d 1 Et rlepui~ le Deux-Décembre, que l'a-t-il donné, ce César?· Le e . egageï ~tnc 1e e ses promesses envers es soup-,:on<liins tes foyers, la. misè:·e dans tes ateliers et tes champs. PuissanC{'S Occ1dentales. _l~'.·i.ch~ss_e 1 1:n l;a'.1t,.ch_~.zles p:1rasitcs, les__11g-011iesdu trarail en La Prnsse refuse d'armer pour seconder l'Auba.,. plus<, 1dees é,eH:es, plus de CO!lsola.1ons 1 n!us d'es11é.i.,nces · t · 1 · ' t - tt ' ' • • ne 1e, qu1 11est pas e ne sera pas a aquee p<.1r le Czar, seul cas où l'Autriche aurait droit <l'exiger le co11cours de F. Uuilhume. - Dt>s notes très aigres s'échang:ent entre Paris et Berlin; et 011 assnrë que la Prnsse vient de s'allier ù !a Russie. Le Piémont a signé le protocole dn û Avril, et est ainsi entré dans l\dliauce ofl'rnsive et défr.nsive conclne nitre la rl'urriuie, l'Angleterre et la Fran(;e. On assure que !e Piérno11t met 15,000 hommes ù la disposition tlfis Alli~s, qui lni uideront en retour ù négocier un emprunt. L'.l discussion s'est ouverte, dans le Purler.ient Piérno11t~iis, sur la suppression <les couvents. Le marquis Cavour ayaut réch:mé la liberté pour chacun <le se foire moinf', M. Mora a rép1)!ldu qu'il y consentirait, si on iu-;:itnait la liberté comme en Amérique, sans privdég·es et sans protection légc1le pour les couvents; et M. Brofrt'.rio a ajouté que les biens de !']~glise appartenaient, 11011 pas au Clerg·é, m,tis ù tous les membres de l'Eµ lisr, à tous !es fidèles, et devaient, dès lors, être admiuistrés p:.tr !'Etnt. Au milieu de l'a~itation soulevée par ce projet de loi, l(1s partisa::s de la monarchie italienne du rni <le l~iémout out voulu dépopulariser le prince Murat, ( leur adversaire en tnnt yue candidat au roya~.me cle Naples) en le représe11tant comme umi <les J és11ites, le prince Murat a protesté contre cette accusation, par u11e !ettre adressée à Broffério, u,1 des radicaux extrêmes <lu Piémont. Le.s Cortès constitu,mtes d' Espugue ont repoussé la proposition de 1\1. Pareda de donner force <le loi ù leurs votes sa11s les soumettre ù la sanction de la H.eine. Des troubles ont éclaté ù Malaga, des prisonniers politiques ont été délivrés. Espartero, dans li•s Cortès, a protesté de son dévouement à la Liberté, mais aussi <le sa résolution de faire tomber le glaive de la loi sur ceux qni refuseraient d'échapper ù son autorité: langage bien conuu des sabreurs. JEN VEM'_l_,E A L'LUPRIMERIE UNIVERSELLE, 19, DORSET STREET, SAIN'r-HÉLIER (JERSEY) : Ou par corn111i~sion à LO l\ ü l{ES, chez Stauislas TcnoRZEWSKI, I0, Greek street, Soho Square. 1855. L'Almanach de l'Exil pour lS.55 form~ un beau volume in-16 de p;us de deux cents pag-ts. Prix: 1 sh. (1 fr. 25 c:.) D~\1'GEHS TO ENGLAND OF TJIE ALLIANCE VvITH 'rI-IE MEN OF THE COUP D'ÉTAT. Ta which are adrled, the perso11al co11fessio11s of the December Couspiralors, and so?!le bio.r;raphic:at notices of the most uotorious of them. 13YVICTOR SCHŒLCHElt, Represcutative of the People. ' G~LJ-.-TE L l'l\OSCllIT uu 2 DÉCEMBRE, a le iriple av:1ntage d'unir l'élégance, la légerté et en plâtre, eu cire, en mastic et en gélatiue sur 11111.•~tS°e.!!ll!Jeua• d eo~aete la solidité. nature morte ou vivante. 1'uilleur d' l.rnbits.-:29, Belmont Road, St.-Héller, Les semelles sont fixées avee du laiton et ne Il moule aussi les ornements, les statues et -------------------1Jersey. laissent aucune aspérité ni à l'intérieur ni à l'ex- fournit des épreuves à un prix modéré.--:20, Donn I A m rHI ri:~:~;~·:!. }~~[~ ~~~~ D il11 \J · 9 en chef pendant huit ans tln journ..tl quoti<lien le Alrssa7er du Norri, paraissant à Lille ( France), donne à domicile dt>s leçons de langue franç,isc, d'arithmétique, d'histoire, de géographie, de littérnture. et<'. 11 ~e charge également de toutes correspond:rnces, écritures commerciales et antres, et des EDOUARBDIFFI, PROSCRIT ITALIEN, Donne des leço11sde hn:,{ue ir.a'.ienne. S'adresser, 20, Don Mreet, Saint-H.5lier. mémoires dont on lui confie la réd:iction. , -- --- ---- S'adre$ser an professeur, 20, Don-street., St.- 18: P!!!I,I.rs STREET, ST.-llt;LtLn, JERSEY. téricur. - On peut marcher ii l'eau sa11~nuire à la 1 &treet, St.-Héiier. solidité de la cha11ssure. -------------------- J ER:5EY. A LA RÉCIPROCITÉ. " WXHRI & Cie., 'L\ILLKCRS, Chaux-de-1-'clllls. - Maison Heinzely, primCL1r(Suisse). Excellente '1able d'Hôte, A 10 h. l h. et 5 heures, • A L'HOTEL DE L'EUltOPE, im- j DO;:s; STllEET, .No Il, 1 Tenu par ROUSSEL, Cui,inier français. Hélier (Ile de Jersey). If' lf T ,a '\T p1wcrit du 2 Décembre, faisem· Références chez MM. Wcllman, P. Aspic!, \UJ Uil. I f_le BOTTES sam couture, pourj A J lH(A '\[(' V Geo. Vicl«'ry. hommes et pom damci;. - Ce genre rle ch:iussu:·c J f f U 1, 1) fJ, Dîners et <léjeuners particuliers à toute heure -Jolis appartements et rins de toutes <1ualités a: ' l • d ' mouleur en plâtre, s~ charge I c.;~ pnx 1~ 0 é;;és•. de toute c~pt:cc de moulage I Salons ae reumon et pour repas de corps.
RkJQdWJsaXNoZXIy MTExMDY2NQ==