Homme - anno I - n.46 - 11 ottobre 1854

• L' JI O ~l Ji E. ----------------------------- - ------------------=--~-------------------- par leur moyen ; à grandir ainii en force, en intelligence, en amour, en beituté, et à se rapprocher d'un idéal dan"' lequel il ressemblera aussi peu à n10mme actuel que celui-ci au plus affreux des sauvages. Entre ce passé, qui nous montre l'homme sortant des limbes <lel'animalité et s'élevant de l'état d'ignorancè (1) à l'état de ronsc:ience du bien et tln mal et de lutte, et cet avenir où l'homme entrera de plus en plus dans l'état de science et de bonheur, il y a le présent et l'œuvre du jour, c'est cette œuvre que je cherche à déterminer. Prise de possession de l'instrument de travail; modification de la propriété par l'o·rganisa.tion de la fonction, d'une pi1,rt, et par l'élimination progressive de l'usure et de l'hérédité, de l'autre : tels sont les caractères généraux selon lesquels la tâche du jour, l'œuvre de la Révolution, au point de vue de la propriété, m'est apparue. J'ai dü me borner, pour le présent, à traiter le premier point, la prise <lepossession de l'instrument de travail, sous peine de rendre ma tâche impossible. Tout le monde· comprendra, en effe_t,que la destruction de l'usure est une affaire de lianque nationale, de crédit à organiser, de circulation à établir et à délivrer des barrières fiscales ; qne la destruction de l'hérédité est une autre affaire, affaire de législation, de politique; et que ces questions ne peuvent être mêlées, confondues, mais doivent au contraire être étudiées et traitées spécialement et -,éparément. De même, quoique je voie dan~ la reconnaissance du droit aux instruments de .travail des diverses fonctions qufl l'on peut exercer, une transformation complète de l'organisation sociale et la création d'un mode de possession dans lequel il n'y aura plus de pauvres, mais où tous seront appe1és, et tous élus ; de même, dis-je, on comprendra à quelle folie je me serais abandonné si j'avais voulu déduire à priori d'ur1 principe juste, les applications sans nombre qui ne peuvent résulter que d'une connaissance pratique de tontes les spécialités du tra\'ail. _ Se demander à ~oi-même, à soi seul, ce que la pratique de tout le trarnil hnrnain dans <le nouvelles et libres conditions peut seule faire trpuver, une organisation, un réglement d'atelier, ce serait insensé. Peut-on donner aux divers travaux humains une organirntion uniforme? Soumettre au même règlement l'atelier agricole et l'atelier industriel, l'art qui ne travaille qu'à ses heures, et la circulation qui ne doit s'arrêter jamais ? Evidemment non. Il faut que le tr,ivail s'étudie, qu'il se connaisse et qu'il se règle alors selon la loi commune de justice, l'égalité. Ce que nous po11vons faire d.ans <:ette voie, c'est de travailler à la création tle cette science de la société, de cette pl1ysiologie des clivers travaux, grâce à laquelle seule le travail pourra connaître ses lois, et trouver son organisation, de la même manière qu'un homme qui se connait déduit <le cette connaissance l'hygiène qui convient à son travail et à sa santé. l\'Iais pour que le travail trouve ses lois, son organisation ; il ,faut qu'il soit affranchi rle la domination. du maitre, qu'il se possède, qu'il soit libre. J'ai donc dü insister bea11c0u1)sur les raisons qui me paraissent faire cle la prise de possession de l'instrument ,de travail par le travailleur une des plus impGrieuses nécessités de la situation, une des coaditions inéluctables <lela Révolution sociale sans laquelle les sociétés européennes me paraissent ne ponvoir être sauvées de la mort. • Sans cloute la prise de possession de l'instrument de travail ne saurait être qu·un fait révolutionnaire, et je ne le do:me pas pour une solution. l\'.Iaisje <lis que cc fait est nécessaire poUr forcer la solution à se dégager, et que sans ce fait nous ne pouvons arriver à introduire dans la société der rapports cle justice nouveaux que l'organisme social actuel rejette et qu'il rejettera tant qu'il sera. Uaintenant ce fait,_se proclnira-t-il ou 11011 à la prochaine Révolution, et dans quelle mesure? C'est ce qu'il est bien difficile de déterminer. Qui peut savoir ce qui couve clans les c~urs et dans les têtes sous h compression bonapartiste ? Qui peut dire cc que fera le peuple au jonr de réveil, ce peuple chez qui les enseignements socialistes de la dernière Révolution sont restés comme le grain refoulé en terre par la herse aux dents de fer? Ce peuple, à qui on a préféré clonner le droit à la vengeance que le droit au travail, perdra-t-il dans l'orgie du triomphe les instants précieux qui :mivent le succès, ou, maitre de lui-même et confiant dans sa force, saura-t-il profiter de la victoire et assurer la conquête du droit par une prise de possession définitive des biens sans lesquels la souveraineté, plus que l'or, est une chimère? Qui sait! dans tous les cas, ce qu'on sait et cc qu'il n'est pas permis aux hommes de ce temps de ne pas prévoir, c'est que, généralement ou partiellement, ce fait se procluira; c'est qu'il sera prêché par la parole et par la presse, dans le journal et dans le club; c'est qu'il sera ensdgné comme le droit, provoqué comme le moyen de salut. Parce que sans cc fai.t décisif il est impossible de faire disparaître la séparation funeste qui existe entre les droits dvils et les droits politiques ; il est impossible de rétablir (1) C'est cet état d'ignorance qui a été décor!\ du nom d'innocence primitive et de paradis terrestre, innocence et bonheur négatifs, paradis de jeunes porcs se vautrant dans la fange. Grâce à •ctrc ehère mère Eve, nous en sommes sortis. l'unité et l'indivisibilité du droit social. et toujours on se trouve e11pr~s'.?nce de deux sortes d'hommes : l'homme qni est et qui a, qui est souverain parce qu'il a ; et l'homme qni. est et·qui n'a pas, et qui, parce qu'il n'a pas, voit sa souveraineté de droit éternellement annulée en fait. Mais romment cet.te prise de possession est-elle possible; comment se fera-t-elle ? Comment, répondrai-je, prend-on ce à quoi on a droit quand un prétendu propriétaire vous le refuse? C0111me11t entre-t-on Jans une maison fermée? Comment y rcstet-on si on veut la garder? Et que feront les travaille1us de l'instrument du travail ? Comment seront réglés leurs droits, et ceux des autres, ceux notamment des dépossédés? Comment sera exploité l'instrument de travail conquis ? Sera-t-il plus difficile, réponrlrai-je encore, aux travaillenrs de travailler sous la loi consentie entre eux que sous la loi donnée par le maitre actuel '? Mais les instruments de _travail qui ne pourront être exploités en association, et les hommes qui ne voudront pas s'associer? Eh bien il ne s'associeront pas ou ne s'associeront que lorsqu'ils en reconnaitront la nécessité ou l'utilité. C'est surtout à cause de ces derniers, instruments ou hommes, qu'il faudra ne pas perdre de vue les institutions contre l'usure et l'hérédité sans lesquelles nous serions exposés à voir se recréer entre les mains des nouveaux venus auxquels nous prêchons la prise de possession, une nouvelle propriété tout ·aussi funeste et haïssable que l'ancienne. Or; je pense que, parmi les démocrates socialistes, nul n'est partisan d'une Révolution qui aurait pour formule : ôte-toi de là que je m'y mette; et que nul par conséquent n~ serait satisfait de voir quelques-uns seulement des déshérités arriver à la conquête des biens qui font clu droit une réalité sociale. • Ce que nous voulons, c'est la propriété, la famille, la cité pgur toutes et tous. De la Révolution qui se contenterait <l-e créer une nouvelle classe de· bourgeois intéressés comme ceux d'aujourd'hui au maintien sempiternel d'un ordre de choses qui satisferait leur égoïsme ; de la Révolution qui n'aurait pas pour but d'effacer toutes ces distinctions de bourgeois et de prolétaire, de monsieur et d'ouvrier, et non pas de les effacer dans le langage seulement mais bien dans le fait social ; de cette Révolution là, j'espère, aucun de nous ne veut. S'il faut donc prendre révolutionnairement l'instrument de travail, il faut, en même temps, et par tous les moyens propres à cela, empêcher la propriété usuraire et héréditaire de se reconstituer en dè nouvelles mains; autrement, la Révoh1tion serait encore nne fois manquée. Au demeurant, qu'on veuille considérer ceci : le fait révolntionnuire, par lequel le fravailleur s'emparerait de l'instrument du travail, serait à la fois un événemei1t inorganique et organique. Inorganique, en ce qu'il serait l'entrée dans 1a propriété de tous ceux qui en sont dehors, et que cette pauvre propriété en éclaterait de partout; je n'ai pas be:::oin, je pense, d'insister sur' ce point. Organique, eu ce qu'il mettrait à la disposition du travailleur l'instrument sans lequel toute organisation du travail est impossible. A quel ordre de faits, je le demande,~ sous le régime propriétaire actuel, peuvent s'appliquer les formules de justice dégagées par la science sociale? Est-ce dans un monde où le capital impose universellement sa loi que voils appliquerez des formules telles que : à chacun selon ses œuvres, ou: de chacun selon ses facultés, à chacun selon ses besoins ? La formule qui accorde au capital une r5tribution égale à celle du talent et du travail est ellemême inapplicable clans un mon_deou le capital s'est fait la part du lion, part à laquelle il ne renoncera jamais, du moins volontairement. Si au contraire le fait révolutionnaire vient renouer, dans la liberté, entre l'homme et la terre, le lien qui était autrefois noué dans le sernge, alors le travailleur et l'instrument tle travail étant affranchis, toutes les théories pourront être mises à l'essai, toutes les formules à l'épreuve, et par l'exercice même de sa liberté le travail trouvera ses lois ; lois qui ne sauraient être imaginée3 par un arbitraire quelconque, mais déduites de la nature même de chaque sorte de travail ; lois qui, j'en suis convaincu, se trouveront d'accord avec les. principes de justice émis à priori par les penseurs (les fous, les idéologues, les rêveurs, les utopistes) qui, de tout temps, ont donné au monde le spectacle de cette passion sublime, l'amour du beau et du juste. Alfred Î;\LANDlER. VARIÉTÉS. SCIENCE POPULAIRE. ATTRACTION UNIVERSRLLE. Croirait-on qu'en France, au I9e siècle, sous la direction d'une université accusée de Voltairianisme, aucun des li-• vres élémentaires mis entre les mains de la jeunesse des él'Olc-.~, n.epai'}es~nlemen t c1e Lt_loi ~ ni g-0:1verne tous le~phtinome11c, del llnl\'ers, de la 101•111s1c:rt de base à tontes les ,eiP11ces pby~i<pies ! Ü;i comtirendrait à la ricrueur cette la- . 0 c1111e1mpardo11nahlt• ~i la gravitation Newtonienne était 11Hc•111éde'hier, 011 si le; livres éi{>menraires ct'unscianement ét~ier.,t d'un<-' claie antérieure;\ la déconverie <le l'illustre a5trOiHJllle dn 17~siècle; mais il n'en est rien. Les savants aliùés dont l'Université e➔ l forcée, uien malgré elle sans l!oute, _<l'a11l<_>reits:lrle re!'.omma11derles j>Pli!esgéogrnphies, I<>•petites h1sto1~es_,l_espt>tits 1_raité,;de Cosm<•graphie, de Phy,~lljl~l' d de Ch11n1~,appartiennent presrp1e tOtH ;\ notre gé11era1wn, et lenr, livre.: s,• réimprim,-,nt tons 1<·3 jours. lis po,1rraien t donc none;;expliqner in td I i"i l,leme11 t ·1a loi de l'att.rac;tio:1 11niYe1selle; mais f,1irc ct~a ce serait restrernclre lt domaine de l'ineo11nu, clu 111crvcille11ext d11 miraculeux, t't lt:!:!fouclrt-3d11 V.it:c:n nwnacent la tête de quico11q11eose toucher cc 1,,1-rainb1ùla-,t ou éclairer si pen que ce $01 l les ténèl>res t héok~irl'1es. dont le!; 1 héocraties et h1s de.spo1i..,n,e,;ont toniours e11to11rél'h·1m,tt1i1é. _Donc la l11111ièr~ec fait Pnvai11d,ins lr:>slabor~troires c1ela science, aulO~n: des timides académie'!, p:trmi quelq•1es ho:rn_uesde lobtr ou d'~t~1Je; tout. dem•~11reouscur pour la mult1t_ude, pour le mihion, comme disent no, voi;;i11s le~ Anglais, et \·oilù. poui;'luoi les sublimes eff.lrts cJc,sminorités intelligentes rnnt ~i scu vent se perdre il ans Je vide 011 se ~eurt!:'r .aux _innombrables b:tyonneltts qui comrnamleut le silence du p1ecllles trônes et des autds. , Cependant, comme le propre de l'i"'norance est ùe courir elle-ruême ,à sa rnir~P, les p1éca11tio1fs crie l'errenr prenll pous étontler la vénté sen•t·nt aussi '}11tlr111efui,~\ <lirig<'t' les yeux de la ma_ss~ vns ce <Jtleles privilégiés cht:!!·cht'r;c it cacher a:r.c 1msom Jaloux ..Vo'.là po'.1rquoi, malgré l,· crèvecœur q,, t·n ressent le p:u·t1 pretre, 11 11'e,t plu. 1111 établi,;- scmenl d'éduc;ition, ]'l'ls un séminaire de Bret,wne et de Vendée où l'o~ o~erait erneig~er publiquement q~1e le système a~tro11omH1ue<leCopern1c est dé11ué de fondement et celm de Ptolémée le seul v~ritabl-:>. • Ou hC contente de laisser ù des tirailleur!! i,olés; ;\ de;; enfants perdu~, ,\_des V~uillot, ;\ <les nbùé Gaume, on bien ;'1, ck:; H.,,by \-V1lhan'.s, le ,oi11 rie remettre en •1ue;;tion I~s conquêtes de la sc1t-nre ent:u·h~es <le non-oc":h·doxie sinoa d'hér(::;ie l'can<lnh·u,e. A ceux-là on permet on ordoune m~m~ de dire _qu' 1 tl est crimiuel de_ révoq,ier' en doute cc qu t1fürment is1,o,ennellcmcnt lt>s ltvres sacrés, ce qn'c>!1t cru 1011s le~ père~ de l' Eglis~ rhrétienne et. avec eux beau• coup lie 1,htlu•oph.,s de l'antiquué, ç'est•à-dire que le ciel tou, ne au1uur de la terre : " ce qui le prouve, s'écrient enco_reces profanatc1irs de la science, c'est que si l'étoile polaire paraît au cle~s11sdu f,Ôle nord le 21 décembrP an mome_nt d11 solstice <l'hirer, il est impossiule cl'expli~ucr, dans I hypothèst' où la terre ne serait p:-ts irn111oùile ditlh l'espac 7, pourquoi l'étoile i.;olaire ne s'~st pas déplacée ct'une ligue d,ws le ciel, nu :21 juin sui vaut; (juoique lit terre e111poit~c d1rns l'orbite imaginé.: par Copernic suie alors ù une cli.sta?ce d~ 190 million, de millt!s d,1 point où elle 8C trouvait stx mois a11paravant." Un des acthérents de cette école rélro"'racle, nn ministre protestant, a ~té jusqu'ù. publier un gro~ volume avec planches (1) pou.r dé1:1?ntrer que le sysrème du ciel est conforme à _la d1.,pos1t1ondu tabernat·le de Moïse; <111el'autel des sacrificl'S représente la terre; les bore!~ de la cùve d'airain, l'oruite de la lune; la courtine d'azur. le firmament étoilé; le chandelier à sept ùrnnche~, le soleil et les 1;ix planètrs; et que par conséquent les étoiles fixt's so:it ulus prèi de nous que le soleil et les planètes? ' A cette vé11érnùlc absurdité, que l'inriuisi1ion a si lonrr. temps défendue par le fer et par le feu, la !tiCitnc<m: oder,~e répoud que gér,éralement les montagnes ne se dérangent pas pour marther à la rencontre du voyageur, que le rivnge ne se détache pas pour courir au devant du m\\'ire lancé i~ pleines voileô ~ur l'océan, que si la terre en tournant Mll' elle-ruême doit uécessairement se 1110U\"Oidr 'Occident en Orient avec la vitei;se d'un boulet de canon, il est impossible de concevoir ce que devrait être la vitesse ùn rn!eil et des étoiles obligés de parcourir en vingt-quatre heures u11esp<1cedont l'immensité seule dl'raie 1'11nagination. Mais l'école théologique n'est pas uattue pour cela; ca1· elle réplique sans hésiter par cet argument aussi commode que péremptoire: rien n'est impossible à Dieu! D'ailleurs, ajoute la Métaphysiqne, an point de vue de l'ab~olu, la vitesse du mo11ve111tnét tant multiplicable et <livisible à, l'infini, il est aussi facile de concevoir le mouvement dn ciel aulour de la terre que celui de la ttrre sui· elle-même. Ainsi balloté entre les arguments et les théories contradictoires de la philosorhie etde la théologie, l'ignorant choiBirn i;ans doute; mais qu'a1,ra-t-il gagné moralement si, s'étant décidé po11r la philosophie, il est obligé de croire sn1· parole le philosophe comme auparavant 11 croyait le théologien ? Appelé à se prononcer ent1:e M. Sibour er Arago, entre M. di! Fallo,1x et ?11.de Humuoldt, entre de Maistre et Vohwy, entre Bossuet et Voltaire, !"esprit humain n'est ni débarrassé des entraves de la foi, ni réellement entré dans la voie du progrès si la démonstrntion rigoureuse, la mé1hode scientifique, tous les éléments possiu1es de certitude enfin ne forment pas la base et le fondement de sa conviction. La négation sy~té111atique ne vaut pas mieux que l'affirmation sans preuves, et l'une comme l'autre, sous deux aspects en apparence opposés, personnifient également l'ignorance et la foi. Ce fut en se reudant compte du phénomène de la pesanteur des corps et de leur chûte hure dans l'espace que Newton, parlant des découvertes de Kepler, le père de l'astronomie moderne, trouva que la gravitation, la pesanteur, la force centripète sou t les noms différents d'une seule et même torce à laquelle il donna justement le nom d'attraction universelle, et qu'il exprima par cette formule d'une simplicité toute mathématique : " L'attraction est directement proportionnelle à la surface du corps attirant, eUe est inversement proportionnelle au carré de la distance du corps attiré." Cette loi, non seulement gouverne irrésistiblement tous les phénomènes connus sous les noms de gravitation et d'attraction, mais elle seule peut rendre compte des mouvements astronomiques; elle donne les moyens de calculer (1) A systematic wiew of the reveatld wisdom by the Rev. Raby ·williams, London 1806.

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