" Essayer, ùit celui-ci, d'attaquer les maladies par les " contraires, c'est vouloir introduire dans un corps " ébranlé par une guerre intestine, une lutte nouvelle " qui d0it le ruiner infailliblement. Ce résultat est d'au- " tant plus inévitable que les contraires n'agissent pas les " uns sur les autres." 111:aintenantdemandez à l'ancienne école pourquoi, admettant la loi des contraires, on trouve, encore aujourtl'hui dans sa matiére médicale et dans sa thérapeutique, un grand nombre de cas où elle fait sans le savoir ùe l'homœopathie, et de l'homœopathie poussée jusqu'à ses couséquences les plus exagérées et les -plus absurdes. Demandez-lui pourquoi la pulmonaire est encore employée dans les affections du poumon; pourquoi la joubarbe contre le scorbut, pourquoi le lichen hépatique clans les malaùies du foie, etc. Oswald Croll vous répondra dans son chapitre intitulé Medicarnenta a similitudine juvantia, Mfdicaments efficaces par analogie : que la pulmonaire guérit certains désordres du poumon parce q_u'elle ressemn\e 1_1arsa forme extérieure à cet organe; (lU' O'\., ùoit employer la joulnrbe dans le scorbut, parce que les feuilles de cette plante ont la même forme que les gencives; que le lichen hépatique agit sur le foie; le cochlearia sur l'oreille, la scille maritime sur les reins, le lupin sur la rate, etc., etc., parce que ces plantes portent extérieurement la signature anatomique de l'organe sur lequel elles sont appelées à agir médicalement. " La terre, dit Oswald Croll, est la pharmacie de Dieu, '' et il n'y a rien que les plantes ne pnssent guérir si " nous n'ignorions pas les vertùs d'un grand nombre. " Et cependant cette vertu les trahit par leur si,qnature, " c'est-à-dire par l'analogie de leurs configurations avec " l'organe affecté : on peut donc à leur seul aspect con- " naitre leur essence et deviner les qualités latentes " qu'elles recèlent." 'Voilà rle quoi discrérliter àjamais, dans l'école officielle, un grand nombre de spécifiques empruntés à la botauique ; mais ce n'est pas notre faute si la science médicale est tellement incertaine qu'elle court à l'aventure d'une hypothése à l'antre, sa11svérifier ce qui est conforme ou non aux prémisses qu'elle a 1Josées. Toujours est-il que l'ancienne école est convaincue, par les exemples que nous avons donnés, de faire, sans même s'en douter, de l'homœopatbie tellement à outrance, qu'elle ferait reculer le partisan le plus fanatique de la nouvelle école méùicale. Les citations et les considérations qui pr-écèdent démontrent que les alchimistes du moyen âge ont non seulement connu et pratiqué, mais encore formulé clairement la grande loi thérapeutique que Hahnemann a si heureusement et si hrillamment développée de nos jours. Il est évident que le savant docteur avait lu les écrits de Sthal, •de Paracelse et de Croll, ses compatriotes, et qu'il a puisé dans cette mine féconde la théorie de la loi des semblables dont il a su déduire tant de conséquences inattendues. Cette origine de la nouvelle doctrine médicale nous parait beaucoup plus rationnelle qne l'espèce <le révélation subite dont Hahnemann aurait été subitement frappé en traduisant l'article quinquina de la matière méùicale de Cullen. •La gloire de l'illustre père de l'Homœopathie n'a, d'ailleurs, rien à perdre à se trouver ainsi dégagée de l'auréole prophétique dont on voudrait l'entourer ; car nul ne peut passer pour prophéte et révélateur parmi sef: disciples, qu'à la condition de passer pour charlatan aux yeux rle ses adversaires. J.-PH. BERJEAU. Nous recevons <le France et par voie sûre, la nouvelle qui suit : on a arrêté soixante employés du chemin de fer de Bordeaux; on les accuse d'avoir ourdi conspiration contre la majesté <le Biaritz, à son retour. Etrange tranquillité que celle de cet empire et de cet empereur! Nous rendrons compte prochainement d'une brochure que vient de publier à Londres, le ciL'JlOM!lR. toyen Schœlcher : nous l'avons lue dans le texte anglais, et c'est toujours la probité si connue de l'auteur, la probité vaillante# et qui -v~<lroit• aux choses. JERSEY, IMPRIMERIEUNIVERSELLE,19, DORSETSTREEII'. Pour répondre aux nombreuses demandes qui nous sont journellement adressées, l' Administration du journal l'HoMME vient de faire réimprimer les premiers numéros dont les exemplaires avaient été complètement épuisés lors de leur publication. :En conséquence, on trouvera chez MM. les agents du journal ou à l'lmtlrimerie universe\le, 19, Dorset Street, à Jersey, les numéros qui manqueraiént aux personnes faisant collection de l'HoMME,à raison de 3 pence (6 sous) l'exemplaire pris séparément. Quant aux personnes, au contraire, qm désireraient avoir tous les numéros qui ont paru jusqu'à ce jour, elles peuvent se les procurer aux mêmes conditions d'abonnements qui se trouvent _indiquées, pour chaque pays, en tête de notre journal. L'administration du journal l'Homme croit devoir porter à la connaissance du public de Jersey que deux 11ouveaux bureaux, pour la vente du journal au numéro, viennent d'être établis : • Chez Mme LEVAILLANT, marchande de papier et de fournitures de bureaux, Pierson Street, près le Royal Square ; Et chez M. HU REL, Jnarchand de tabac, 24, Queen Street. On peut également s'abonner à ces bureaux. VENTE PUBLIQUE. IL sera vendu en vente publique sans aucune rfserve, Vendredi prochain, 25c du cour:int, sur les prémisses, Sun Cottage, nouvelle route de St.-Jean, tous les meubles de maison appartenant à l\fons. Fameau, lequel eeti sur son départ du pays; lesquels meubles consistent en plnsi~urs tables, chaises sofas, fauteuils, plusieurs bois-de-lits frahçàis de première qualit~, le tout en noyer; plusieurs commodes en idem, avec tablettes en marbre, glaces, ornements et service de foyer, t11pis, rugs, etc., plusieurs lits de plume édredon de première qualité, blankets et couvertures, matelas en crin et en laine, presse en acajou, washstands, etc.; tous les ustensiles clccuisine, terrcrie, verrerie, etc.; plusieurs ustensiles de jardinier, ainsi qu'une quantité de volailles, et plu- ~i~urs autres articles trop nombreux pour énumérer. La Vente commencera à 11 heures du matin, à ladite maison Sun Cortage, nouvelle route de St.-Jean, én face la Fontaine St.-!l'Jarc. CHOLERA Le Doctetw J. PHILIPPE, de la • 1 1 Faculté de Médecine de Paris, vient de composer une mixture préventive et curative contre le choléra. Les effets rie cette préparation sont infaillibles, ainsi qu'il résulte d'une longue expétience pendant les précédentes épidémies en France et à l'étranger. Elle se trouve seulement à la pharmacie française clu Dr. J. Philippe, 28, Grcek Street, Soho Square à Londres. ls. 6d. la dobe, EN VENTE A L'IAfPRIMERIE UNIVERSELLE, 19, DORSET STREET, SAINT-HÉLIER (JERSEY) : Ou par commission à LONDRES, chez • Erasmus ZMICHOWSKI, I0, Claremont Place, Judd Street, New Road. DUDEVOIRD'AGIR. - AU PARTI NATIONAL, PA!t - JOSEPHMAZZINI, Prix de la brochure : 2 pence. LESBAGNES D'A.FRIQ HISTOIRE DE LA TRANS'POR'l'À.TIO'N DE DÉCEMBRE, Par CHARLES RIBEYROLLES. 1 volume in-8.-Prix : 2s. Gd. DIXANSDErnISON AU MONT-SAINT-IIICH ET A LA CITADELLE DE DOULLENS, Par MAR11IN BERNARD, l volume grand in-18 Charpentier. Cet ouvrage se trouve aussi : A LONDRES, chez JEFFS, libraire-éditeur, Burlington Arcade; A BRUXELLES et à GENÈVE. BIOGRAPHIES BONAPARTISTES, Par Pn .• BERJEAU. - Prix : 2s 6d. HISTORY OF THE CRllVIES OF THE SECOND OF DECE:MBER, By V. SCHŒLCHER, 1teprescntative of the People. 1 volume in 8. - Prix : 5 sh. A PROPOS D'UNE POLÉMIQUE RÉCENTE, Par ALFRED TALANDIER, brochure in-12 (grand format.) Prix : 2d ½ (25 centimes). Ouvrages imprimés en polonais. LUD POLSKI W EMIGRACYI. 1835-1846. 1 volume grand in-8., à dcnx colonnes. - Prix : ro sh. , MYSLI SERDECZNE, K. BALINSKIEGO. l volume in-8. - Prix : 2s 6d. NIEZABUDKI JERSEYSKIE , RocHA RUPNIEWSKIEGO. Prix : lsh. PIENIA TULACZE, LUD. KORDECKIEGO. - Prix : lsh. GUTEL PROSCRITou 2 DÉCEMBRE, a le triple avantage d'unir l'élég:mcc, la légcrté et 1n.•otesseu1• de coupe la solidité. Tailleur d' Jlabits.-29, Belmont Road, St.-Hélicr, Les semelles sont fixées avec du laiton et ne A.VIS. en plâtre, en cire', en mastic et en gélatine sur nature morte ou vivante. 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Les Avis et Annonces sont reçus à l'Office de l'Imprimerie Universelle, 19, Dorset Street, à Jersey, S-Hélier, jusqu'à l'arrivée du courrier du mai di. Toute correspondances ùoit être affranchie et contenir 1m bon, soit sur la poste anglaise, au nom d~ M. Zéno Swrnl'oSLA wsK1, soit sur un des banquiers de Jersey ou de Londres. Le prix dés Annonces est uniformément de six sous (trois pence) la ligne, pour les trois sortes de caractères courants employés dans ce journal. Dans l'intérêt du Commerce, de !'Industrie et de la Science, les Annonces de tous les pays seront acceptées 1 à h condition d'être é.crites en français, conformément au Les ligues en capitales et en lettres de fantaisie, seront payées en proportil,n de la hauteur qu'elles occnpcront, calculée sur le plus petit texte.
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