Homme - anno I - n.32 - 5 luglio 1854

. -. nouveler; il moisit; il ne monte vas, il cles<'enù; car • aujourd'hui la üriii:rntion est g&nér:i1e; el'.e est, comme l'atmosphère, nécessaire à la vie, et ceux oui $'enferment dans les routines ou dam; les doi;mes ;'obstinent à la tombe. Voilà la vérité, rnilorJ, }a véritJ toute cn:c, comme on la doit à ses hôtes, si 1'011 a le resncct de soi-même et celui des idées. L'Angleterre, qui voyage beauconp pourtant, s'est mise en quarrntaine depuis des siècles, Elle visite toute la terre et ne communique pas. Elle porte partout sa religion, s~s mœurs, son paletot, et n'en sort point. La presse et la v:1peur, ces deux r;ran<les forces <l'expansion et dl.)rayonnement, l'q1tralnent sans l'entamer, et, dans sc:1.,c:wutchonc, eHe roule, toujours ellemême, à travers l'histoire, les mers et les continents. Voyez ses jourirnnx : ils sont aussi nombreux que. les sauterelles d'Egypte; ils sont habiles, inquiets de la nouvelle, et bien renseignés. Si quelque roitelet de la côte , -d'Afrique a mangé son voisin, ils sont les premiers à c11anter la complainte en Europe. Ils font admirablement la chasse aux chroniques. Ils vous diront ce qu'il y a d'i11cenclies, d'assassinats, <le naufrages aux terres les plus lointaines, et ce qu'il y a de ven:ues au >tez d'un· cacique. Mais si vous voulez savoir la vie morale d'un peuple, le niYeau de ses idées, ses forcr.s et son courant, vous n'aurez que des fantai~ies ou des caricatures. Les correspondants qui butinent à vol d'oiseau ne ramassent que les sinistres, les scandales, les faits ; ou bien, tout fiers d'être admis dans cette high life qui ne le1Jr est pas ouverte en Angleterre, au lieu de vivre et d'H:1clier, au grand air, rlans la rue, dans les fêtes, au sein des masses ,.ils prennent langue chez les portiers des rrouvernements'. Croiriez-vous, milord, que la France ~it à peine connue de vos compatriotes'? Qu'ils la regardellt encor.e avec terreur et pitié comm~ une pauvre folle de son corps et de son génie, qui s'en va de fièvre en fièvre et les pieds dans le sang jusqu'aux anarchies dernières? Ses journaux lui <lisent chaque matin que la voisine eat furieuse, enragée, qu'elle a tué ses rois, ses dieux, et qu'ell~ va, daps une suprême convulsio:1, se déchirer elle-même. Sans doute, depuis soixante ans qu'elle est e:1 couches· de i.a destinée, la voisine a plus d'une fois eu le transport : elle a battu ses dieux et fort maltraité ses rois, je ne dis p:1s non ; mais :1.-t-elle baissé clans les sciences, thns ks arts, dans toutes les luttes et conet1rrences de l'e:-prit humain, cette li'rance affolée par ses r.S;;olntions? Ne tient-elle pas son rang de trnrnil ·et cle génie, au grand co11cours des industries et <les forces universelles que vous avez ouvert ù. Lonùres. • ~e11x-là donc ne swent pas l.:. France qui ne la traduisent que dans sa politique officielle, ses to'Jrnois de parole et ses pratiques de gouvernement: ce ne sont là l111e les tr{\taux, l:i Fnmce e:,t au dessous. Mais lts journaux, curiosités <l'un jour,. n'ont pas le temps des longues études et n'aiment poir1t les enquêtes sérieuses : Yoilà po1nquoi, milorcl, pour le peuple a116 lais des derniers rangs, la France n'est ·encore qu'une mou,stache, une bayonnelte, un pavé ! L'Exposition, pourtant, amènera, je l'espère, <1esérieux retours. Les perroquets verts <le la presse marchande finiront lenr babil, et les deux peuples, s'étudiant dans leurs œuvres, s'estimeront bientôt ce qu'ils valent. • Quant à moi, milord, je reprends la mer: j'entends déja là-bas <lans le lointain tinter la clocl1ettc au cou des mules espagnoles, et je 11e vous écrirai plus qu'une dernière impression sur le Palais <leCristal, la merveille des merveilles. Ce sera mon cantique des cantiques. Salut et respect. Jean RAISIN. (La suite <iuprochain numéro.). AVIS1 PORTANT. Dans l'intérêt du Commerce, de '}'Industrie et de la Sdence, les Annonces ne tous les pays seront acceptées 1 à la condition d'être écrites en français, conformément an L'HOMME. Nous prévenons les persônnes qui se sont abonnées au journal l'Homme, soit pour un r.:n,pour six mois ou pour trois mois, et qui n'ont pas encore versé le montant de leur abonnement, qu'elles sont instamment priées de s'acquitter sans retard entre les mains de ::\I.Leconte, rue de la Rivière, 16, faubourg de Cologne, à Bruxelles ; de M. Corsat, libraire à Genève, rue Guillaume Tell, chargé de recevoir pour la Suisse et le Piémont. Quant aux abonnés d'Angleterre et des Colonies, ils p~uvent s'acquitter de ce qu'ils doivent chez M. ZM1cHowsK1,28, Greek-Street, Soho Square, à Londres, - ou en envoyant directement à fadministration ,du journal, à Saint - Hélier ( île de Jersey), 19, Dorset Street, un mandat sur la poste portant le nom de M. Zéno SwrnTOSLA WSKI . Pour les autres pays, il suffira d'adresser un mandat au nom ci-dessus désigné sur un des banquiers de Londres. · On prie également les personnes qui renouvelleront leur abonnement, d'en envoyer le prix <l'avance à l'adresse indiquée, afin d'évitertoutretard dans l'envoi dujournal pour le nouveau terme du second sémestre et. du troisième trimestre, terme qui a commencé le 1er juin dernier. JE~SEY, B!PRnIERIC UNIVERSELLE, 19, DO!t~CT STREE,T. lIJir.e tTiesara@i§eiffl~ t1LH!'l~.tlaiise, parlant français, dtsire se placer soit d,~1:s un magasin, soit dans un restaurant français ou r.nglais. Adresse: E. B., J:!, Gram·ille Square, Clerkemvell, London. HOTEDLESVILLEDSEFRANCE, 38, De~n ~treet. - Soho scpare, LONDRES. TENU p_\R lVIADA:\IE MOREL. 'Table cl'Hôte à 1s. 6d. A srx ·HEURES DU SOIR. Restaurant à la carte et chambres meublées, à des prix très modérés. - .Journaux français. Ee ALA VOIIY~, Proscrit français, ancien élèt·e de lafaculté de Paris, 1i1Donne des leçons de français, de latin, d'histoire, de géographie, de littératnre, t'tc. Il enseigne aussi les éléments des scienci>s mathématiques, 1,hysiques et naturelles S'adres,er au profess.-nr, 38, Rosevi ! le-Street. Références: chez MM. Welrnan, Ph. Asplet et doctienr Barbier. spécimen ci-après. Les Avis et Annonces sont reçus à l'Office de l'Imprimerie Universelle, 19, Dorset Street, à Jersey, S-Hélier, j'usqu'à l'arrivée du romrier du ma1di. Toute correspondances <loit être affranchie et contenir ,m bon, soit sur la poste anglaise, au nom de M. Zéno SwIETOSL.A wsKI, soit sur un des banquiers cle Jersey ou FULBERT MARTIN, av(tcat français, proscrit, donne des leçons de langue française et italienne, de littérature et de musique. Il donne égalemeut des leçons et des consultations sur toutes les matières de la législation_ française. . , S'adresser au professeur, Rose-ville-strett, Anglesea Cottage. Références : chez MM. W elm,ann, P. Asplet et clocteur Barbier. Dix ans tle Prison AU .MONT-SAINT-MI ET .A LA CITADELLE DE DOULLENS, Par MARTIN BERNARD, Représentant dit Peuple aux Assemblées constituante et législative. A L'IJJ/PRIMJ:.:RIE UNIVERSELLE, I9, DORSET STREET : Les Biographies Bonapartistes par l::,h. Ber• Jean. Prix : 3 francs. LESBAGNES D'AFRIQ HISTOIRE DE LA TlL\.NSPORTATION DE DÉCE:.\1BRE, Pur CrL\RLES RIBEYROLLES. J ,·olume in-8. Ihft rami1u ET LE VIEUX l\lIOND !'AR ALEXANMDREERTZEN. de Londres. Le prix dés Annonces est uniformément de six sous (trois pence) 1a ligne, pour les trois sortes de ca, ractères courants employés dans ce journal. • 1 Les lignes en capitales et en lettres de fantaisie, seront payées en proporti<,n de la hauteur qu'elles occuper0nt, calculée sur le plus petit texte. ABI 'NCHI P.roscr!t 1:olitiqueivrir un cours d'Equitation à son manège, sur la a le t~i~l: avantage d'unir l'élégance, la légert~ et Jl 1rança1s, rcdacteur Parade. • la sohd1te. 1 . f en chef penè.ant GUTEL PilOSCRIT DU 2 DÉCEMBRE, _I.es semeHes so~t. ~xé_esa,;7~c,d? laito~ et, ne en plâtre, en ciref, en mastic ·et en, gélatine sur nature morte ou vivante. Il moule aussi les ornements, les stat11eset fournit des épreuves à un prix modéré.--20, Donstreet, St.-Htllier. huit _ans d1~ jo~rnal q11otid1enle Messager~'! Nord, Jtrof'essedr de ~oupe la1~sent aucune a;,perite m a} 1?1ttmeurm _àl ~xpara1l!smt a Lille (France), donne à donuc1le des Tailli:n d' Jlabits -29 Belmont Road S• -Hélier tér1eur. - On peut marcher al eau sans nuire a la leçons de langue française, d'arithmétique, d'his- Jersey'. • ' ' .. ~ ' solidité de la ch1111ssure. toire, de géographie, de littérature, etc. 1-------,------------ 11 se charge également de toutes correspon- LUDK. ORDECKI,_ EDOUABRlDf l dane~s, écritures commerciales .et autres, et des PROSCRTT POLITIQUE POLONAIS, . ' mémoires dont on lui confie la rédaction. Donne il domicile des leçons ile langue Allemande S'adresser au professem·, 20, Dou-street, St.- et J,atine; il démontre aussi la Gymnastiqne. H~lier (Ile de .Ter~ey). M. Lud. Kordecki désirerait trouver de l'emploi Riférenccs chez ~r::vr. Wellman, P. Asplet, comme professeur dans une pension.-61, Newman 'Geo. Vickei-y. , Street, Oxfo rd St reet.-Londres. S'adresser, 20, Don Street, Saint.Hélier. 15, COLOMBERIE STREET, ST,-HÉLIER, JERSEY, . FBONY PROFESEEUR D'ÉQUITA1'10N, an- GUAY proscrit du 2 Décembre, faiseur 1 cien élève de l'école de Saumur, fle BOTTES sans couture, :pour ALPHONSE mouleur èn pllltre, se charge .aftl~r.orn:-e,dare prevvni,r le pllblic qu'il vient d'~u-· hommes et pour dames. - Ce genre de. chaussure . , . t de toute_espèoe tie moulage l . • • • . , • .• . • ' . ' PROSCRIT ITALIEN, Donne des leçons de hngue italienne. HOTELDE L'EUROPE DON STREET, No 11, TENUPARC.ROUSSEL. G. RoussEL a l'ho11neu1·de prévenir llIM. les voyageurs _quiviennent visiter cette île, soit pem agrément, soit pour affaires, aussi bien que leshabitants ù_ecette lecalité, qu'ils trouveront dan, son Hôtel, bonne table, bons vins, et tous lessoins ainsi que tous renseignements possibles. œ;"' Table tl'H6te à 10r I et 5 benres,-Repasi toute beure.-Il sert allssi en ville.

RkJQdWJsaXNoZXIy MTExMDY2NQ==