Homme - anno I - n.26 - 24 maggio 1854

Il y a quelqu'émotion du côté de Turin et de Chambéry; h premi~re nouvelle d'un camp au pi~d des Alpes a por'.~ coup. L'intrigue napoléonienne s'y agite plus que jamais, rt les Tuileries espèrent qu'au nom de l'ordre et sous prétexte de couvrir la frontière, on aura bientôt raison d'état pour envahir. Vous lisez la Presse, et partant vous connaissez tons les exploits du fils de Jérôme, 1lepuis ses diners au maigre jusqu'à ses énergies dés,·· i1érées contre le mal de mer. On ne parle pas ici des au· • ·s rejetons de l.i nichée corse. Les fils de Lucien sont :1r là, grignotant un peu de budget et se taisant : qua11- 't Madame Mathilde, elle travaille toujours avec ses arc! :ectes. Saint-Arnaud, Canrobert et , :; autres héros partis en guerre n'ont pas encore aborc e Russe. On déballe, on dress· les tentes, on met les j , ,visions en buffet : on se battra plus tard, quand il n'y ,L1.1raplus de Tur~s ! XXX. CORRESPONDANCE DE LO~DRES. Londres, 22 111,dl SH. Le bruit court que l'amiral Napier, en Httcndaut la flotte française, encore dans le Grand Belt, aurait bombardé et pris Revel ; quinze cents Russes seraient prisonniers. -D'autre part, les iles d'Aland seraient également tombées au pouvoir des Anglais. Le bruit court aussi que le steamer le Ti_qer ( 16 canons~ 1bns la mer Noire, échoaJ non loin d'Odessa, aurait été brû.lé et son équipage fait priso1rnier par les Russes, malgré l'ai<sistance de deux autres steamers de guerre. - Aux dernières nvuvelles, les flotte~ croisaient devant Sébastopol, bloquant la flotte russe, et laissant à la .flotte turque (secondée par neufs steamers aux ordres <lel'amiral Lyon:.-), le soin de détruire les forts russes sur la côte de Cir.cassie. On Yeut rétablir, de cc côté, les communications avec Schamyl, avant d'entreprendre la conquête de la Crimée d'un côté, <::t,de l'autre, une expfdition en Géorgie, pour y écraser l'armée russe, dout b retraite serait ainsi coupée par la mer Noire : il ne lui resterait que la mer Caspie1 n~ pour avoir, soit des renforts, soit une retraite en cas d~ revers probables.- Les généraux Guyon, Kmettey, Breanski n'out encore pu commencer aucune opération militaire en Asie, le froid et la neige s'opposant à tout mo11vemeat.. Cette inaction forcée permet aux Russes de susciter l'insurrection des populations arméniennes. On affirme que l'ambassadeur persan à St.-Pétersbonrg a demandé ses passeports et que la Perse va porter secours à la Turquie. Le duc de Cambridge et le maréchal Saint-Arnaud sont 1 arrivés à Constantinople. Plus de 50,000 hommes y sont concentrés; jusqu'ici, sauf l'ordre d'expédier 12,000 hommes à Varna, rien n'indique le plan de campagne adopté. Visite du pririce Napoléon au Sultan; visite du Sultan au prince Napoléon (fait inouï dans les annales chrétiennes); gralild diner officiel; mésintelligence de lord Strafford et de Baragnay-d'Hilliers; i11tervention du prince Napoléon dans les affaires intérieures de la T.urquie, pm:r obtenir, d'une part, le maintien à Paris de l'ambassadeur .,actuel, V~ly-Pacha, et, d'autre part, la formation de la légion polonaise et des commandements pour les réfugiés; grand incendie qui a dévoré plusieurs centaines de maisons et qui a donné l'occasion aux marins et -aux soldats français de se distinguer sous les yeux du prince ï départ d'une avant garde pour Andrinople ; refus d11 duc de Cambridge d'accepter un palais comme le prince Napoléon, le duc voulant partager l'existence de ses soldats : voilù les grandes nouvelles qui remplissent les correspondances. Des levées, des emprunts, des augmentations d'impôts, des mouvements de troupes se succèdent En tsi grand riombre, ici, en France, en Russie, en Allemagne, que l'espace me manque pour les mentionner en détail. Ici la bière est surtaxée, et le revenu (income-tax) aussi. Rn France, on repense à l'impôt sur les chiens ; à Vienne, on lève 95,000 hommes. En Russie, levée de neuf hommes sur mille, et taxe sur les communes et seigneurs proportionnelle au contingent qu'ils fonrnissent. L'insurrection grecque, vainc'ue en Epire et en Thessalie, renait en Macédoine ; les généraux grecs sont envoyés aux· fro11t1èrespour protéger et dirige·r le mouvement.- Le Sultan dirige les contingens de Tunis et de Tripoli contre l'insurrection, et le général Forey ne tardera pas ;l occuper Athènes avec sa division. Le roi Othon, si long1 emps haï par ses sujets comme allemand, va-t-il perdre la couronne au moment où il se montrait philheliène? Ce .~erait jouer de malheur ... Salut fraternel, Ph. FAURE. Nous recevons d'un de nos amis, le citoyen Pianciani, proscrit italien, la lettre suivante : encore une de ces révélations qui viennent dénoncer au monde Bonaparte-le crime, encore une de ces lueurs qui éclairent l'enfer de France! \h ! l'on n'avait jamais fait si bas desceadre et ce grand ., nom et cette grande patrie I Quancl le jour des expiations viendra. pourrons-nous jamais effacer, laver tant de mis~res et de tant de hontes! Mon cher Ribeyrolles, Je reçois de Rome des nouvelles que je vous transmets pour l'édific:ition de vos lecteurs. Il s'agit d'un contrat consenti et déjà exécuté en partie par le nommé Louis-Napoléon, d'un c6té, en qualité d'empereur des Français, et de l'autre, par Jean-Marie Ma,-taï, en qualité de pape .. Le dit empereur a offert et le dit pape a accepté cle transporter à Cayenne, aux frais de la France, tous les prisonniers politiques des Etats Romains qui y seront logés, nourris, battus et tués par l'Etat. Un commencement d'exécution a déjà eu lieu, et lorsqu'on m'écrivit, un convoi de trente prisonniers était sur le point de partir. Voici les considérants du contrat passé : 1o Que notre Saint-Père le pape n'a pas, malgré la maigre pitance qu'il donne i\ se~ prisonniers d'Etat, assez d'argent pour en nourrir un si grand nombre; 2o Que tous les édifices étant déjà conve:tis en prisons, et que le nombre des arrestatiom1 augmentant toujours, le Saint-Père ne sait plus oü placer ses priSt>nniers. En pareille circonstance, Grégoire XVI, de sainte mémoire, avait dit que puisque les prisons ne suffisaient pas, on les remplacerait par lea cimetières : c'était la mort sanglante; le bénin .Pie IX, Napoléon aidant, a préféré la mort sèche de Cayenne : le principe c;.t toujours le même. Du reste, il n'y a rien d•étonnant en ceh, les faits se succèdent logiquement: après le gendarme, le geolier, qui n'exclut pas le hourreau. Bonaparte, en 1849, a jeté sur la France la défroque d'un sbire ponti:i.cal; il s·ha!lille aujourd'hui en alguazil, rien de plus naturel. Alors, il n'était que pré~idcnt, aujourd'hui il est empereur, et :1uoique non sacré, le moins qu'il puisse faire, en attendant mieux, o'cst de remplacer par son t'ade in pace clc Cay<'nnc, les ouh,i~ttes du Saint-Office; peut-être Gl!C pour les fêtes du sacre il vou~ donnera aussi un auto-da-fé, et M. Piétri pourrait tr~s bien en être l'orrlonnatcur. N'est-ce p:is, mon cher Ribeyrol les, qu'il est infâme d'envoyer des soldats français en Italie, non plus même pour y combattre la liberté, mais pour y enchaîner, en vertu d'un bref du pape, de m.tlheureux patriotes, les déporter à bord d'un navire français et les déposer sur une terre française au milieu de l'océ.t1ot? Est-ce pour y trouver refuge et !lsile? Non! c'e:,,l }>Our leur donner une prirnn plu~ slivère, la mort sans scandait>, la mort d11jésuite. La France av:iit toujours été l'asile des malhcmeux, désormais on l'appellera la geole tlu despotisme. - La conlllrnnauté de Cayenne est bien infâme; mais, malgré cela, il y a lit qill'lque chose cleprovidentiel pour les Français, pour les Italiens, p:>urnous tous. Permettez-moi de dire que jamais p.ireil afli·ont n'avait été fait à la France. La réduire au rôle de geolier ultramontain, d'exécuteur des hautes œuvrcs du pape, c'est par trop fort! C'est ce que M. de ~Ionta!embert lui-même n'avait pas osé espérer! En 1823, la France frémissait au nom de soldat de la Sainte-Alliance, qu'arrivcra-t-il aujourd hui qu'on pourra dire qu'elle .. en est le guichetier et le bourreau? L'Autriche a toujours refusé au pape ses Spielberg, la Russie ne lui a jamais offert la Sibérie : la France que cloit-elle dire de se voir réduite à déra~scr ces puissanees en seni!ité et en despotisme? Il est impoi;sible qu'elle, la grande, la généreuse nation, se laisse encore longtemp$ insulter ainsi sans rougir. Je sais bien qu'on peut soufl'J.eter impunément un homme d'honneur qu'une trahison vient d'étoardir, maii les soufflets même finissent p:ir l'éveiller, et malheur au lâche quand il sentira l'insulte sur la joue : la France à son tour se réveillera, et 5011 réveil sera terrible pour les oppresseurs qui lui laisseront la h9nte et <!es remords à venger. Elle n'aura pas seulemen~ à se reprocher d'avoir laissé traîner ses enfants à Cayeune, mais e•1core d'avoir arraché aux mères leurs enfants pour les jett'r avec les ,siens dans cet enfer. La·communauté de Cayenne tst providentielle pollt' leRItaliens: peut-être y en avait-il encore, des moins clairvoyants, qui croyaient que le chef de la bande de Décembre pouvait faire quelque chose pour eux. A présent, pas une illusion n'est possible; elle ne ser:iit plus une erreur, elle serait un crime; pas un Italien n'aura confiance en celui qu'on appellera clésor.nais le gt>olier du pape; ceuxlà même qui pouvaient rêver au renonvelleme:it de l' épO']Ueimpériale s'apercevront de la iiifférence : l'autre mettait le pape en prison, celui-ci met ses prisons à la dispositi,,n rlu pape. Décid<':- ment, si l'oncle ne valait pas grand chose, le nereu vaut encore moins. • D:ins ce nouveau crimr, il y a, sdon moi, une grande leçon pour tout le monde. Cette commum.uté de peine prouve que nos ennemis comprennent la solidarité èes peuples, la solidarité révolutionnaire, mieux peut-être que certains d't-ntre nous ne la comprennent. Qu'on vienne nous parler encore clc>srévolutions qui ont pour but l'unité, l'indépendance, la nationalité! qu'on vienne nous dire qu'on peut transiger sur le reste! Nos ennemis, eux, ne transigent pas, nos ennemis, eux, savent ceci : Aujourd'hui, l'indépendance, la nationalité, voire même la liberté politi4uc peuvent être d~ moyens, mais le bnt n'est pas là! lis savent que chaque révolutionnaire doit être républicain, démocrate et socialiste; hors de là, ils ne peuvrnt concevoir de révolutions, et c'est pour cela qu'i)s nous envoient tous indistinctement à Cayenne. I 1s ont r:.ison eux <:tce sont certains ri'entre nous qui ont tort du mépriser l'empereur et de r, ~pecter le pape, de fermer les églises et cle mettre une garde ;: la Bourse. Abattre les barrières qui séparent l'homme de l'autorité, l'individu du gouvernement en politique, la conscience de la croyance en religion, le travail du c.tpital en liconomie, voilà la révolution, la seule vraie, la seule juste, la seule possible. Cette trinité diabolique dont le prêtre est le père, le roi le fils, et le capitaliste privilégié le saint-esprit, voilà l'ennemi que la révolution doit combattre. Il y a là trois personnes en nne seule; vous ne pouvez vous en prendre à l'une 8ans atteindre les autres ; pour en l!pargner une vous les sauvez tontes, nos ennemis • le savent et c'est pour cela qu'ils s'entr'aident. Napoléon soutient à Paris les agioteurs de la Bourse, à Rome le pape. Le pape bénit le Deux Décembre et le trois pour cent. La Ilourse va à la messe, garnit de ses :filles les bals de César et la caisse impériale de ses écus. Nous ne le savons pas assez ou nous n'avons pas assez de courage pour le dire, et c'est à cause de cela qne nous ne pouvons pas nous entendre. C'est pour cela que j'aime Cayenne comme 011 nous le fait; là au moins il n'y aura pas de distinction, de restriction possible: le socialiste fr.mçais et le révolutionnaire italien, rivés à la même chaîne, maudiro11~tous les maîtres en tiare, en couronne ou en lingots; cette <'hÎne qui les unit, c'est l'idée sociale, c'est le marteau qui bri~rra toute8 les oppressions. Portez-la avee courage, martyrs, pendant le peu de temps que le crime doit encore régner au Tuileries et au Vatican ; le droit doit-rester à Cayenne, et au jour de la prochaine Révolution, quand on demandera à un homme de cœur : qncls sont vos titres pour être r~puté uu sûr révolutionnaire ? il pourra répondre, quel que soit son pays : " J'ai été à Cayenne, ou j'ai mérité d'y aller 1 •' Et sur i:e, en attendant avec impatience le jou~ de délinance, salut et fraternité. • L. P1ANCIANI. Jersey, 21 mai 1854. LA NON-INTERVENTION D~:s PEUPLE I. Quels sont les devoirs des peuples dans la guerre actuelle,-des peuples qui aspirent à la liberté? Quelle doit être l'attituile de l'émigration des diverses nationali té? C'est pour nous la question la plÙs grave du jour. L'intelligence claire de la situation, généralement répandue, nous donnera la solution favorable de cette énigme: sachons deviner, et le Sphinx ne 11011sdévorera point. Ce qu'il y a de certain, c'est que le dénouement de ce drame politique qui s'ouvre, ne dépend pas du tout des armées et des bouches à feu ; et qu'il est à la décision, à la merci àrs peuples. Nous serons triomphants, ou écrasés, maitres ou esclaYes tou1, après que Je rideau sera baissé. L'ignorance de ce que porte au fond cette crise, serait donc un crime capital; tâchons, par conséquent, de comprendre, et puis on verra les coupables. Il y a des "patriotes," ou plutôt des chevaliers de fortune., qui sont toujours prêts à s'enrôler <l:msles légions étrangères. Il y a <les exilés de bonne foi, qui brûlent d'envie de servir sous les drapeaux français on anglais, parce qu'on marche coutre les Russes. Il y eu a, enfin, qui donneraient tout au monde pour le triomphe de Nicolas et la déconfiture del' Angleterre (Mitchell et bien d'autres). Eh bien tous ceux-là se trompent ! Il est temps pour les peuples de proclamer la non-interve11tion ! Oui! LA NON-IN'TERVEN'l'IOX. Profitons de la leçon que nous ont donné nos ennemis cléclarés ou cachés. Dans le passé, si quelque nation hlttait . pour son indépelldance contre un oppresseur plus fort qu'elle, les cabinets vociféraient unanimement : " La nonintervention ! " Au contraire, i>ila Révolution d'un seul peuple, ou de plusinm, nntions, éclatait pour régénérer le monde, et, si elle se montrait momeutanérnent plus forte que les tyrans, les cabinrts s'envoyuicnt des signes mystérieux, comme des voleurs en foire, et ces signes disaient : iutervenons ! Ils savaient bien que l'exemple d'une nation pouvait entraîner les autres, que le triomphe des peuples ferait régner la justice dans le moude, et qu'alors ils seraient perdus. La Turquie importe considérablement, dit-on, pour l'équilibre <lespuissances. Cependant le sultan 1,'a pas de vote dans la politique qui règne à présent en Europe. Il n'est pas même maitre chez lui. On traite, il est vrai, <le son sort avçc un certain ménagement, mais, en rfalité, sans sa participation, car les cérémonies et les convenances, qu'on se plaît à garder, ne disent rien. On décide déjà tous les points de son règne, et il est obligé d'y souscrire, dans les questions même de sa vie, de son pouvoir, de son. territoire. La vraie indépendance ne souffre pas des avis qu'elle ne saurait répudier : elle ne repose pas sur des bras étrangers. D ns ce moment, l'Angleterre est l'âme des moindres mouvements dans le Divan. Les meill~urs chefs, qui font mouvoir les Turcs aujourd'hui, sont des Européens. En un mot, la Tun1uie est ané~ntie : ori ne lui a laissé que son .nom. Voyons comment le mahométisme avait grandi et comment il est tom0é en décadence. Il a dO. sa puissance à l'opposition qu'il a vaillamment maintenue contre le faux principe du catholicisme déployant ses ailes sur l'Europe et voulant dominer partout. Quand les croisades étaient à l'ordre du jour dans la chrétienté, pendant deux siècles; quand l'Orient fut devenu le rendez-vous des guerres acharnées, où l'Europe du Moyen-Age, sombre, fanatique et mal organisée, se ruait contre l'Asie fanatisée aussi, mais plus éclairée que sa rivale; l'Asie étant l'institutrice, et l'Europe sa pupille, les Musulmans développaient toute leur vigueur sociale. Ils d1angeaient la succession du pouvoir et le faisaient cheoir tour à tour entre les mains de ceux qui se trouvaient les plns cap,,bles ciomme races et dynasties ! et ils réussirent. Au contraire, les Chrétiens qui gardaient le pouvoir central immobile dans le pape,- le vrai gén~ral en chef de ces expéditions,-après <les efforts inouïs, les Chrétiens succombèrent. Ainsi, les Orientaux nous donnèrent ce grand exemple, que pour réussir dans les grandes entreprises, il ne faut pas s'immobiliser en un chef, qu'il soit un homme ou une nation. Au temps de la décadence <les Seljoncides, Fatymides et·Atabebs, les Ayoubides se mirent à la tête de l'Orient, pour terrasser l'ennemi. Et lorsque les 1lescendanh; du Saladin (Salaheddin ), issu du peuple Kourde, se laissèrent corrompre dans ~eluxe et la cruauté, les Mamelouks • ( c'est-à-dire les esclaves), devinrent les maîtres de ce vaste empire. En effet, quelque temps après la victoire de Mansoura, où " $aint" Louis fut fait prisonnier, les Mamelouks achèvent l'expulsion des Francs de la TerreSainte-. Dês-lors, l' E.urope ralentit sa fougue et abdique pour longtemps son ambition du côté de l'Orient. Ayant perdu de vue l'ennemi eommun, qui les faisait respirer comme un seul corps, les peuples européeus s'occupent de leur propre ménage : ils se créent des rivalités et nationalités plus distinctes ,que jamais. Les Osmanlis Turcs, beaucoup moins instruits que les Arabes, mais leurs vaiuque\lrs, et prosélytes de la foi, remvlacent les Mamelouks. Ils envahissent l'Europe, ils égorgent les Chrétiens, et l'Occideut assiste à ce spectacle sanglant, les bras croisés, comme un spectateur neutre. Dans cette adversité, la Pologne seule se fait le champion de toute la thrétienté découragée : elle repousse constamment l'ennemi

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