Homme - anno I - n.23 - 3 maggio 1854

ses rl1evaux, et je me trouvais srnwé par l'i1:ciJent. 0 born hu n:. •;.e, 1Jn11téelà 1i~r la main des dieux, tu fus mon p:·c1;1i••rautel propiLiatoire, et je te béu;., ! la tŒte de l'instituteur, en effet, n'est-elle pas une véritable cartonchi •··,'.? et qu'aur· it dit, ou p:utût que n'aurait pas fait monsisur le genchrme? An t!·at <les che\·aux, notre voisir1 s'aJ_Jaisa, comme un cnf. nt qt'.e berce la chai o:;on.Sa tête à la portir'r' et k tlos en 11 •pitre, il aspir.,it Ïvt:em des blés verts en pro?, i~- tair • q1,i ~:cnt son foin, et tout-i:-coup nous l'en~cu imes s'e:- 1::a!:1cr avec ravissenent : Ah ! nous voilà sur H!vll terr,ii11. r oilà li-has ma luzerne; qu'ils y viennent, mainten:rnt, tous ClJ bélitres, tous ces ù1.r1uins de 0 Cnllarmcs, et on let!r donnern de la fourche '. Sur c..:, le postillon arrêta ses chevaux; notre l,ossu dcs<:end1t, et 1a portière cntr'ouverte, prenant à partie son voi!';in llP [.;; uche : --- Monsieur, lui dit-il, mon petit malheur v 1 11s a fort _,1is en joie tout-à-l'heure :_ma:s vous avez 1:\, ,ur le nt',:, une nrrne <1niùtit SC'llHlalc; prcnc7. gan!c •• \,>tre tour au g"1Hlan'1c ! il Youilr,t peut-être s'assurer . • ce n'est lYs un projectile de guerre :, Les ennemi:: de r ordre social soi. t si perva,1 ! Et le ualin bossu s'tloi1'll:t en jetant au v:1isi11 cet'.c dcrniLt·e flèche : La lour/ ne doit pas rire de la bosse! L'homme à la loupe, furieux à son tour, Youlait se p·écipitcr et raboter un peu, dis:tit-il, cr. ~'.faycux Je c~mpagne: mais !es chev,.ux furent enle\·és par le postillon, et 1,•t: d('PX honorables i1~firmitf:s échm1gèrent, à 1listr.11ce, leurs 1:,rniers sarc"smcs <1u'em1)0rt,.itle v(!Ilt, Ce 1lia!oguc animé me rappelait les facéties et les cra1lités <~elang::ge des hrros d'Homère; il parait que l'huma1ii1r, 1:1ilorù, v beau ,;icillir; ses ,,,,n.tés sont tc1!iours les li! mes; cc n'est pas l'ùme qui b touchf: '1'al ord:c·cs: le fc ataa, c.'0 st la, coq: c·, et le uonde des ho:,.1,.c; s~rn toujoms mi peu Narcir,sc, rn0P1c celui des hossns ! Le Borde .n'>-à Tou:·s. r0u~ ~•ayons pas L.:treuYé 1~ gendarm(;, et q11oi11ucfort inq iets à chaque rà i, l'ho: ;,1:--: à la ;onpe lui-mî-me av,,it repris confiance. On n'était pas ven,1 :1t<~rle projectile <lr gc1 rre. sais ks forces libres de l'ouragan, le vent et la frnJr~. J'a\':Üs chaque :printemps sui\'i du rc.; 'è1l l'.1rnL:iehc des neige:;, la chute prol'1,de <10,;çaux, tou ,es les i;a~c'<les qui s'épanchent par torrents du huut des pics Ù(·,:!,iri:-;; je m'ét'lis couché co:~1:nele ver c 1d rnmpe, son~ b tro1Hhe invisi'Jle qui rase en p:-is.,ant les forêts et les •ours : m..iis tous ces jeux terrihles de la nature e•t COll\'ll:.;on ne sont que des colèros qui traverse.1t l'hor:son, c<.·.-:-:::-:cdes füichcs; il n'y uni mL•sure ni r~:,;!c d·m:; c~s dé'.inr.lemèn,s, et puis ecs crises reüoutr.'.Jlcs ont toujours, avai,t d'éclatrr, un signe }1rél irseur, ua univ-:r~,cl tn:ss illemcnt <JUiles anncnce. Les oiseaux s'envolent par t,'>upcs efL:écs, quand vient h t"t,,pête; b. forêt com.1.Je se<; p:rn('ches :t·:,:1t que 1:, trom 1_• la <1 ··chire, c t !:t mo1m16 ne gC·.,lÎt. :soas le roc qui s'ébnub, pour aller ..ux i..hi:ncs. 1\fais voici, sous h main de l'homme, 1,ne pui ,5ancc in:inim~c, muette, l:1~elourde machine, i:mnobi!c socs le frein et r-i1ant à pLine µc.r ses 11·seaux fum,rn,s. K ulle Yic, 1,ul n1 0:1wmeut ne jaillit de se,, fhncs ,le fer; r>lleest tr, ,11p1ille co1'1TI"e1.. bcr·1e des cl ·•m::s, et, toet-ù-coup, so s le doi""i. du m...î~r0, il son ge:;tc, la messag0rc ,. la gueule d\:ii" ... :n 1,\ braide, "et le démon s_ni la foaette, Li vaJiUC de feu qui l" h 1m11<,:1te,l"ea11,,-rlcnt ù ~:re tl"aile sur 1 ·s routes. l·.il~ tr:i..'.-crS.? L.., rr.cntagncs, ùévorc les pi. incs, colli."tà tr::ver:, le~ hor:1,ons, et le.s Yillc.s p:-:sseut r:ipiùcs co'Tlmc les arbres /,1 chemin, (:t l'on dirait que la terrl! est en m,,rche ! P 1is le monstre s'arrête sous le f.-ei11,en siffiant- sa 1krni0rc agonie, et Yous 11cvoyez plus, au lieu ,111chenil : ·1\ qtle l'inerte nnchine du Ùép:irt, a\'cc ,es lourds y;a 6 01s c .dia:nés l'n 11 à l':•utre, comme: les r.nnea1JXd'un s~rpent, et rnus :~\•ez:tit C(.ilt lieues en (:i:~ l:cures ! l\lilord, je comprcn:ls la science rn:J.i:1tt•n.111t.FJl-.! e t 11hrngrm;dc que h cré·,tiou; ou, l))utôt, die est ell::-•i1êmc une crfotion inrrssar,te, r'-g:ant p..r des lois k.~ n1ouYernents de la rn:::tii.·re,et :·schilin 1:,t se:, forces. "': c;ue n, us sommes loin lfo Thésée,- le tucm: de monstn'.:;, et c'es cycloi;e~<~éa11t:-: <J ni fo1,g~1e1,t le.:; fcr"s <1::-Prom~• hée ! Le grand n~artyi: ,:u C.:ucasc t'!;t aujourd'hui deLout, foni:lant -Il faut avouer, n:e dit-il après un silence f<'rt ora 6 1.;n:.:, que c'l',;t une hien si;tlc et bien stupide institution que 1 ceL0 <ll?s passrprrts. Yeus ayez tru:te corst:i.:,tions vi"eiil :, ou I!euves, ::.ans comptLr le droit P,ltùrel, qui ,ous 1 garnuti,scnt uue 1,lcine Wl~rté ùc circul "ion, et si Yous avez le nnlhcur 1l• You::;éioiguc.-, 1oùr ,:'."'aire ou pbisir, la trr,·c de l:iO!lpied, ie ciel de son rc.:~,ml puissant, et remuant le moi!tle ù h 1.iarhc<le ce pnuvrc Jupiter, qpi .,'est f ·t ,icux. Qi.:eme disait l!onc mm 011clele ch'lnoi:ie, a,·ec son r,rnnd spC-cifique de<: liuii ri' l ,s d'Aristote? il y ;:!. p]u<; de vrai_e science et <le saine philosophie <hl'" la tt'.·:e <l' n inzC•ni,-urque d:.rns toutes les ac::,]Jmics de la Grèce! de qnelques ki'ornèt ·es slulement, s,,i:s le timbre de la polic'c·. dn vous :,rrête, 011 Yous touille, 011 vous met en fourri,·r<'. conme un Yolcur. L. so, i::t.J génC•rn~c est do, c, à priori, décl-:i:·fr stispcctc, et t:ente cinq n.iilions d'homm~.s sont en pr::\'cntion per i., lH·nte, parce qr •il y a qnelqtles milliers de cc:,qu•.is cm J'l!:'<1uésle long cl s rot.tes ou <lans les b<1s-fon<lsdes viilcs. E:-.t-ce qnïl n'est pc:s révolt.!llt <l'en•..-,tver ainsi le llroit <:e ton: pour la su~\·Li11aneede qnel111!cs-n;1s? - \j.,,.tL'Z ,i cela, <lit b voisin tlc f.,ce, qu0 le 1;as eport l t L"..}lns triste, l.t plus illmfire des gn•anties. ,1 n'y , •) 1,: ,m \'O'.ciur, en t lfot, il 1:'y a p:t3 un 1,rnssin r1ui , •• ' • f 'l t' l n rai t,m3ours l ·s 1)::p1ers .0rt en re~ c, c ,c ge,H,~~mc y perd ..o I lahi. - ~\jout:;,z encor~, d;• un t1·oisitmc intu-:ocuteur, cptc le p 1 ·, .:>p<,rtentr:.üne le si, _!H.lct1ent, et qnc le sig1u!crnent con,tn:e la loupe de celni-ci, 1": 1;::• <l..: cc:le-h, la bosse <l'un t:o:,i~:ne, cc q.,i c:;t fort :mpcrtincnt, n'i·st-ce pa:;, mes•·irnrs ! Car e1!.'.'..:1,cc me sem'.,!c, but le momie est. libre· ,!'Ct1P ,tVeng-1eou boiteux, lior:..;nc ou bancal, et !10S petiîes tt.ï,tl:'.I'! n'appartic:rncut }l:lS it J,; loi! L ..w,!.1 ..' il la loupe rcgtrJ:t de t,:t\·eï.•;; cet ,wxilütire moq1 :>,H, tt r,:po,Hl'•nt au roisin de Li.:C: Yous nscz 111il~e fois r i::on, tr.: s l1onoré monsieur. Le 1iasse1,:;rt n'ofl:'re aucu: c 6 ,t.~ntie contre les volLurs, pas lllus que l'f;ze, à cc cp,ïl p::r:iit, co.1r:-e 1a jeunesse insolente .... .C•1 A1:3lcterrc. il n'en c:;t pas ai11si.... - Comment, reprit le jlunc hor.~mc, en ...\ nglctcrre il n'y a p~s de Yerr.... - Fn Augleterre il n'y a p:i.s de p:tc;i,eports, monsi 0 ur • l'étu1 1• .t ·et, de plus, on y resp"cte les honnrtes gen~·, cc 'lue ne savent plus, à ce quïl p:traît, nos jlUnes bm·bcs folles. En Ang1et('rre, la libert~ c:c circulation est absolue, sans entraves ni formafüés, et l'on s:iit pourtar.t y survdller les coqnins. A mon graud déplaisir, la 'conversation s'ar:·êta là. ".N ons étions :.rriYés au c11emin de fer, et le siffiemeut "'uttural des locomotives nous U}lpelait aux wagons. Yoici, milord, ma seconde i,nprcss:011 de z•oyage, et je dois cl ire r1ue m~ paunP ~r,~urc en fot toute s:..isie ! Cert •s, j'avais <léjà vu cle belle:; puis:;:mcé!s en action; je conw,i.,~ l\Ii'ord, ,,. b ,;tll' j'ai YU ca,csscr de 1:: ma:i1, comme un a111iclu <lC·:-c.-t,le r'1ododcndrcn sol:taire, et vous pencher a·:c.: t:m• <~': ,,Ol,r sur 1e riche 0crin de l'os ,·:,:Iéc,, vous 1:e rirez p··s, ,·eus, de :11011 eut;10usir\s,ne ardent et de mes ima•:,-i1rntion:,i',11les,à propos d'u11c loromoti•:·•. Yous cornpr:.:1.drcz le p. nn-c 1v1ysan, qu'avait aveug1,; !c solc!L l't qni voit tout d'un c-oup de\·ant lui s'o·n rir un mcudc 110:ivcan ! J J dois l'aso je,·, pourtm,t : là;-bas, dam cc w~gon qu'emportait, cr 1,1~w11nchar de feu, la ,·apcur h,d trl!t0, ma forte et naÏ\"L' impression n ftit scan<lalc. 1\Ic., ,., is:ns étnie,1t tout hilares i! ,·o· r mes ~lans :i"ougneux, et l'homr,a· ~ la lo,:pc li:t:.iss,lÎ~les ..:paulcs en ricanant. - I•aire t.mt de bruit pour une méchante locomotive ! t1i~:!.itle gr,md 1 omme. Il n'a tlonc j ·mais VJ. mrrd1er s_ uë <lesmule,; il'Espagnc ou l'escargot des Pyrén~l's ! Oh! 'h·s bru:"ts <jui digèrent s:rns savourer, qui \ ivcnt <'~ "C s,•ntent p,,,, 91,i travcrs.:!nt sans Yoir, qui ne sa,·eu t rie:1,c~~schoi 1.;,;qnr leur valeur murchantle ! On lc•m donnerait le soleil 1rlï}s n·y wrrai .. 1t que du charbon arùe11t et q·:'il,; 1c v~udr:ùnt au litre! C.omhie·1 y u-t-il, dans la foarmillièrc des l ommes, d'es1,rit nü i.e rendent compte, ou du moins d'intell; 6 u,ces r1ui cherc!·ent? combien de penseur:, jalo1,:-: tlc l'idée i Un sur mill. , peut-être, ('t le reste s'en va. cvn :lie un rro11peau, l'~il at.:ine, Ycrs le.; rni:rchés, ne s'rnqui~tant jamais ni < 1.:s 11.cn·<·:ilcsde la science aux prise!': avec ll's forces ;.tt 1es, ri ù~s i;plendcurs de la terre <l• .rns sa jeunesse éternelle. :Je l':ii bien , n, quantl nous avons quitt6 le::;grl'Yes de h cote norn~::n'lc et que le rn.pide s:lla6e de notrL .-nFeur nous a portés i: ! t haute mer. Le soleil to,·11lalt derrière les îles du canal, ses rayons mourants irri~:licnt les flots et caressaient la ri\·e de 1-'r:--u;•ed(-_j·i. !..,:,;t--.· 1e : pour l'océan de YOS c;in!:!ls, ur~t- 'gcux •et s:rn1brr., c'était une belle soirée de prmtemps, et notre 1 avi;:e, fl, '· :mt à tire d'aile, laissait derrière lui, comme des bouies que caresse la brise, les 11 )ts c, les voiles l1la1ichc:. qni çn et là flottaient à l'horiz()n. Tout le mo1HI,: était sur le pont; mais pas nn regard inteliigcnt n'.tllait dn ciel à l"ali1me ; pas une tête ne rt'.:\·:ù, si cc • n'est pc.ut-êtic aux Yitrines du Palais de Cri. tal, aux cotons de Liver 1i0ol, nnx aciers de Birmingham. Déricl0n°ent, mi;ord, l'homme est nn escargot qui porte f:'! prison f"' ont, et s'il s':n•1uiète, s'il fouille1rnit et jour, c'Lst co;mne la t;:i:pe, s:~n<;y Yoir ! Le leuùemain, cepenclant, aprt·s vin~~t heures de Jllcine ,.,,peur, nous ,:\·ons vu se dérouler, ù. l'ouest, h côte d',\n1:;lcterre avc-. ses grèves arm(cs de forts, se;, terres-j:1rdius, ses vill1's, et tout le monde a salué la reine de., iles marchande$, Voici là-has 8ont1Icmpt011, q,1i sP c:,.c!1ederrière sa forêt de 11r:.vires; void Fo1kstone, v'oici Dou,ï:es, et cl ;jà nous voguons en pleine Tan11sc, nu milieu des ,·apL'LtrS qui s'crr:port •nt, des vo:lcs q:ü pas ct,t lenteme•1t cùmme de hlauches no,mes sur 1ks tornb<:s; quelle plus grar,de tombe (Jl'P la mer? }\fois laissons Fi le myr.tère et le charme des r{vcs : n.01:s e! tro11s dans le cercl.' ,,nimé. vivant, des activités fié\'reusrs : le flcu,·e s'c11r,~issc, les <lPux rives se r..:,;scrr ..mt. et, <leYant nous, sur le~ ,Lts, les 1;011tset les quais, b. bataille acharnée ::-'étt'nd. C'est un graml 1;p1•ctacle,milord, c'est un merv::.•illcux paHorama qrc vclrc port de Lontlrcs. 1° globe entier s'y conrcntrc, s'y résu1.1e avec tous ses produ'ts, avec tous ses pa\'i1lons, et l'ou chercherait en vain sur un .,utre }Joint de la terre tant de forces amassées, t:.mt de vies ~1Clées à tant de moun.mrnt. Cette agita lion p11issmte a po1.ntant au premier aspect un caractère triste ( t froid : la voix dc-s e1 ï1•1ts ne ùab lie poillt sur les bLr~cs1 les barques du plai,ir, comme celle~ du travail, passe1t san!l chansons. L,i me,·anique scnle a la pa.-ole par srs· lloulies, ses cabes··m:\ ~es grues, ses cheminées, vomitoires atdrnts, et les hon1mcs, imp:1ss1bles comme des chiffres, traversent en silence cet enfer mouvant, 1iuur dler a,!.r, nffah-es. Les aJ!itm s ! les aJfaires ! tel est le cri qui s'éclwppe rvec h fo:iiée <le tout, s cc· poitrines ha1ctante:; de l'indmtric : l'm:inc, la for6e, le h ut fourneru; tdle est la iicnséc que je lis sur la Yoiie des na\'ire:,, au fro11t des l,omrres qui pa.-;sent sans regarder, et sur la façade des bà~imeuts sombres qui liordent les rives. HClas ! ù cc qu'il parait, la fenêtre 11 'existe pas à Lon.Ires, du moins c:ette ck1rmante et gracieuse fenêtre esp~gnd,, qui voas sourit. toute 1ilci11ede soleil, à travers :ses fleurs et ses jeunes tillt's ! L1. fe 1être: auglai~e m'a fait mal, milord : elle est ·sans pr:rfums, sans rcgarcls, sans voix : je la déno11ce à tous 1 les sn brt>ro des Espagne:;, ù. toutes les ,r:nntilles andalouses, à tous les )"llX ,10irs ou b' eus qni n'ont que Yi,1gt ans, je la dénonce, la méchante puritaine, à toutes les femmes de la tLrre. nfois Yoici que nous arrivons : C'ravcsrn,1, h ville-faubourg, est d0jà loin ,lcrriirc; sur notre gauc11e apparaît Grccnwir'·, c grand liûpitd de~:mers ang1 .iscs, où tout ce (pi reste d'Abouldr, de Trafal~ar et <le <eut batai!Jes, repost: ses forces dél:üllautes <l,ms le ],ama.c des invdidcs, et dort, avant de filer son dernier r,œud, , u bruit de la wmc et des flots. J'aime cC"tte peuslc de l'Angleterre : c11epouvait bâtir le long de ses parcs, ou plus loin, dans ses terres, un palais splendide aux <léhris de ses phda11~cs m'lritimcs : elle ,a mieux aimé leur laisser un coi,~ du champ de bataille ; elle lem a li ré, comme• :i.Ll garJe d'honneur, sa granùe porte <lel'Océan ! ' Presque en face de Greenwich, on f'igna1c le dock des lncks et la série (k ces .; ,mds bas,-ins qui. dans kurs flancs entassent tous les pavi~lons et toates les richesses du monde connu. C'est 1à le p1·.s riche écrin de l'.\n;; 1cterrc; ce sont les jardins suspendus de la nouvelle Séminmis. Hélas! que n'a-t-elle, pour garder tous ces joyaux, un peu plus de soleil et que1<1ues douaniers de moins! -A la douane, monsieur, Bous amarrons. -Milord, voilà le dernier mot de la journée ; que Dieu 1 ,·ous garde! Jeon RA1srx. (La suite ait prochain rw.mf:-;--o.) n:n~cY, 1'1PRH-ll:RU: l'!'-IVt:RSELLE, 19, DOR!:l~T STI.U;BT. A mi A nv ~VJII proscr~t palitiqm· _n-ir un C"ttrS cl'BljU;L~:0:1 à son manège, sur h !a le tiip!e av:mtagc d'unir l'dég:,hce, la légerté et .k! JO !\,,R ~~ l, .[I. tnnç11s, r!!dactcur ~l;, :vie. --cc-- __ _ __ _ ___ ! la ,.o., .ité. 1 __ . . li .. 1 , ~~· . . 9en chc,f pen~la_ntlGUTlJ"'J p·:o·".l:IT ou 2 ni':cr:~:ni:E, 1 _L_c,sseme,lrs_ ~o~\fixc_e~ a~~-c~~'.1lmto~1 0ct, ~e en pHltre, en circ, en mastic et en gélatine sur nature mon;; ou y ;vante . Il moule ,rns~i •les ornements, les statues et fournit des épreuves à un prix moMrL.---'20, Donstreet, St.-Ht!li"r. huit _an, :.u JOt_t, na! ~tuolldieu le 111,w,aber ~/1~ li <nd, . ri.J .J Jilll•f"r, ~•!IStHllll• «llc• IPOac~u~ la1~scnt aucune .1,re11,é 111 .1 _1 -:1tc.ieur m _a 1 :x- -para1, ,111t;. Lille (Fi· ,n_cc), d,on~e à d_om1c1le,r:-s Tailleur d'Jfabits.-'29, Bcinont Road, St.-HéÎier, tér~et~r:-On p.ut ,,iarcher ,, l ...au s~us nuw: a la :cpn~ <!clangue franç11s.!, clarnlm1!!t1quc, d h1s- ,Î<·rsey. __________ sohduc de 1:i. chnll5Hirc. . taire, de géogrnphie, de littérature, etc. 1.1 \l-S 0--l\T -D· ·1,.-c101lIM TC R-ON Il ~c cha,gc é;;alement tlc toutes correspon- um. m]~8ECm' li . ~ 'i J • ll • 01 ~ cliwoc~. é, ··itures co;~nncrciales et a~1trcs, et des Prtosc~,! P'''-lTIOUï. l'0L0UIS, NJ 3, SURLEPORT,A JERSEY. mémoire~ ùont on lui c ,nfic•la ré<!act1on. Don_nc à_dom1cile des leç~ns dr lao;;ur ,Allemrwde (!"'. "Oleui•tehii,;e, CommissiOJ1naire en mar- S'.ad ,·Rser au profrs cur, 20, Don-street, St.- et Latine,· 11 ,déi~ont_rc :ll~~s1,~ Gym11ast1q1u•,: . chatui:~es, se charge de vrudre et achctrr to•1te .Uklier (1lc de Jersey). M. Lwl. J,.on.cck1 dcs1rer1ut trouve>rdel emploi sorte cfomarchandises, et de faire des rcconvrcmcns Jiéj(:rc11ccs chez ::\!M. ·wellman, P. Asplet, comme profe~scur dans une p·•n$ÏO!l.-61, Ncllman en France on en Ano-Jcterre et en Amérique. C 20. Yickery. Street, Oxford Str<'ct.-Lonclrcs. ____ Correspondants à llaris, Bordeaux, Lyon, Lille, 15, C0L0!.IBYlt1B S'l'Rdl!:'\', s1·.-HÉL; i.R, JER:;r.Y. Londres, Biimingham, LiTcrpool, New-York, etc. • DftOij\fPROl'B~!IEUll n'IÎQUl'l'ATI0N, an- GUAY pro<1crit du ~ Dé11embre, tai11eur • • •• QU~\11 cien 6lilvc de l'école de Saumur, . . ,d• BOTTE5l sam; eoature, pourlALI>J{ONSl◄' mouleur an plâtre, 1111 •l:1arge 1'honaeur •• pr6venir le publio lllU'if vient à'n- hoinmell et poœ liasleii. - le ren.re de 11hüus1n1re r .r.·, èe tgvte t6pèee àe ••ula.;-e HOTEL !)]~ L'l~UROPE DO~î STREl~T, No 11, TEl\:UPAP. O. ROUSSEL. G. RoussEL a l'hcmwur de prC-venir MM. les voyageurs qui vienrent visiter cette île, soit pour agrément, soit pour affaires, aussi bien que les habitants de c<::ttc localité, qu'ils trouTeront dans son Hôtel, bo11ne table, bons vh1s, et tom, lei soins, ains.i que tous rc-nscigncmeuu; pgs1oibles. ~ Table ,l'.Hôte à 10, 1 et 5 heure;i.-Repa~ à toute lurarc.-11 sert nssi en ville.

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