L'IIO~inlE. Etats-Unisc1ans,;on 11umérodu lûmarsdernier, aurait été tentée p,,r les forcat~, t'(cité:. p.ir qnelqnes <léten1,s dits politiques, pendn~l lenr ~éJour à l'hô(li,al. . " La ca,&g-ori,' po,itiqne de Cayenne proprement <htc u'a point droit à l'hôpital. Quand on n'a pas le rn?ye,1 de ~e faire traiter t•hez sui, à Cay.::nnc, on ne g:1ént pas, on meurt. \ t0ut~s l8s b~stilles s'effacent devant cette cage ar- ·<len:e où ils ont parqué nos frères et <1u'ilsap• \ pellent la colonie de Cayenne :-uuc colonie, cet " La révolte n-t-l'llc eu li..:u snr les I'cts? Cette cat1;gorie des îlctc; a droit à l'hôpital, il est v1ai, mais l~ l'hôpital du bag,1e !... . " Mai, cc qni n'est_ pa_, moins ré,·olt:rnt, c·est de ,·o'.r <Ju'il y ait drs ge~is qm aflet:tent c1~_1-i:iettren <loute le f,~!t de la 1rM1spo.tat1on pour cause po11t1que. La preuve <}Il il y a en de-; tran~porté~ politiqnes à h Gnyanr.e, e~t C!1 partie clans le rapport même <le_ :'11. Th~odore _D_uco 0 , 1~1nistre <le la marine et de-; colomes, en date du 5Jmller 18t>4. Le 19e pan;gnq.he ile ce rapport est ain~i co~~-11: " Trente: "qnatre jours api ès (la Forte), la fi égatr l~nyone a quille "lt:> port de Bre~t avec 399 Atllrl'S <léport~s, do!i~ 255 forçati- "011 repris rle j11sti('e, et 144 condamnés pohllqGes, aya11t "passé devant les conseils cl~f/tl;rr~." Lis"; : devant /a 1101·fo rles conseils Jt guerre, car il n yu pa~ mcme eu rl 111terro• gatoire .... '' ,, Ilet S11int-Jo0 eph (l'un <lesIlets àu Salut,) octobre ... 1Sti3. • " .... No11c;:;subissons le régirnr des furçnis: mêmP-nlglement, même directeur;_ tr_araf?forcé sans rémuné~ation aucu»e. Dans notre colome, 11n y a que menaces, pu111t1ons, dim1nutio11'i de vivres, ( 1) prisou, fers aux pieds, bailh1s, fo, 1~·., préparts ..... Plusi,•,JJ''l port n; c0n~tamment pi11s de 25 et -10 livrrs <le ftr-les ho111'·t, a1 x pH-d;; ! Avec cl't appareil, 01: (•st contraint de t.ra:,aidl'r hc1it !1cu1es pa~· jour sous nn soleil brûlant, en gnrni !es, sans c11q•eau, m s011liers. Toutes les réclamations :,oat ac-.:11<:ill1~p·sar des menact•~ ou <ks punition~. _- . ,. On 1wu.;; donne il11 CM'il/J (:2) ·lLnx fo:;; par semarne. Jamais dts hom1:1.•,;poli iqw:s n·onf t'.•:t'.: trniré.; de la sorte sous 11uc11nO'Onverncmellt . . N ou-; .1épéri,;,;o:1,; à qnelques lieu<'s de C~yenne, condam.1é,; ,·1 <'.es~uppliee, infà1nc~, à de,; tortures ~ans nom (,J); nou,; mouron.;, ,,a,is u11t h:nle ago·:1e ..... "No~ m:inda's (4) srmt encuissés pour compte d'autrni ... Rien pour nous soutenü- ! " ".'J novembre 18ii3. "Les (!étenns politiques travaillent nr.e heure <le plus par jour que les for~ats, eL le;; gar.le,,-i;h·ou_rmes préposés à l_eur garde, sous le con:im_audement dm~ heut~11a1~1de !nRrrn.e, exi()'ent ùe leurs v1ct1mes nn tra.1•ail coatinu t't bien :tub • l'' ' ' d • des~us de Jeurs forces, sous rem~< cLre pnvcs e v1vres .... "Lorsqu'un rléte1111po!itique se pré~ente à la visite du médecin pour dem:rnder quelquef joms de rep?s, on l_e prive, potlr lui donner cles forc ..s. , d abord tle son nn, <:tpms il reste ;i 1~ di~1•os1tion des "eô!iers, qui ne savent quellts "' . . misères Îtllê1g1,1erpour torturèl' ceux qui ne paraissent pas sur lt·s chamiers. "Ainsi les malades, les infirmes, les vieillards, inc:ipables de se livrer à aucun travail, les convalèscents ~orrn,nt de l'hôpital, sont obligés de se lever à cinq henrt>s du matin comme les travailleurs. On les entasse dans la ch,ipeile. On le11r défend de lirl!, de fumer, de coudre, d'emporter leurs couvertures, afin de se coucher sur les banct1. Enfin il leur t'St défendu de faire quoi que ce soit. On vi>ut, pa~ ct:>s tracasseries,Jorcer tous ces .flâneurs à aller se fiiire tuer au soleil (,tyle la Rucherif', directeur d11 bagne). " ... Le directeur du bagne (5) de l'île du Salnt e11tveun le 23 du mois dernier provoquer à la révolte : "DétPnus de "l'île Saint-Joseph, ,•ous croyez que nous vous craignons? ,, Vous avez tort, èt la preuve, c'est que je vous engage ,, formellement à vous révolter ..... Voyons, révoltez-vous ,. donc, tas d'imbéciles et de gredins! scélérats! .... Je vom; ,, attends de pied ferme .... '' Le brave et digne argousin s'adressait en ormes, du milieu d'un bataillon, à des proscrits, à des vieillards, à des infirmes, à des prisonrtiers, sur une île déserte, exténués par un travail abrutissant, éneryés, accablés par le soleil de l'équateur .... Quelle bravoure! "On avait constaté que, sans rétribution aucune, sons un ciel mortel, ces infortunés avaient fait des travaux (6) surprenants; et on les récompen;e par la provocation et l'injure! .... "On distribue RUXsurvivants la dépouille des morts; les 1 guenilles venant de ceux qni succombent au bagne, nous i;out aussi données! ..... . " Nous attendons avec patience et résignation .... " Y eut-il jamais bourreaux plus dépravés, et plus saints martyrs? Le Spielberg est amnistié, le Mont-St.-Michel est un Alhambra, tous les in pace, (1) M. ~fallet, capitaine de vaisseau commandant le Duguesclin, vers le milieu de 1853, vint faire une tournée à l'îlot de la Mère, où étaient encore les politiques, et il leur dit : '' Ah ! vous ne voulez pr.s travailler! On Nus prendra par la famine. •' Ce qui fut dit se fait. (2) Le eouae est au manioc ce que le son est à la farine. (3) Un brigadier veut faire du zèle pour passer maréchal-deslogis de gendarmerie. Il reçoit l'ordre d'emmener un déporté. I, lui met les poucette,; et sert fort. " Mais vous me faites mall s'écrie le malheurenx.-J e le sais bien, lui répond-il, et il serre deux crans de plus.-11ais vous me coupez le pouce l '' Et le pouce fut disloqué. (1·) Rien de plus simple et <le plus naturel que <levoler des gens condamnés à mourir en moins de deux ans. (Rapports intjmes de '}Uelquesemployés.) ( 5) De la Rucherie, se faisant nommer M. de la Ricl1erie, non de Bourbon, comme il le laisse croire, mais de la Martinique, et fort bien connu des noirs de ce p~ys, se venge de l'échec qu'il a rt:çu da11s~es propriétés et dans ses préjugés en 1848. Cet officier de muine, décoré, cela va sans dire, est le directeur des bagnes de Cay~nne sur wa demande. Il assiste aux châtiment!,... il compte ... les coups .. , les fait souvent redoubler ... pour essayer! (6) Moins de 200 détenus politiques ont fait, so\ls la me;naoe des fers. de la pri'fAtion des vivres et de la mort, plus de trava11x en trois mois que 1,200 galériens en su moii,; ! enff'r ~... . • Et l'Angleterre s'allie à cet exécrable tourmenteur qui, du fond de ses palais, ordonne ces monstruosités infâmes, dirige tous ces snpplices ! Ab ! nous recueillons, nous, goutte à goutte, ce sang précieux qui coule, là-bas, pour la foi sai:11e; nous écoutons les cris q ne portent parfois les Yents embrâsés <lela nwr; nons comptons les coups, nous comptons les morts, et, puisqu'il n'y. a pas encdre d'autre vengeance ouverte que celle de l'histoire, nous complèterons uotre œuvre, nons achèverons la colonne trujane du Deux Décembre ! C. R. On nous adresse la lettre suivante: Sant,mder, 15 avril 1S54•. Monsieur le rédacteur en chef, , J'ai sot1,; les ye:1x le joHrnal l'IIomnw, c1u 12 conrant. D,111sso11premier art1el<:>s,igné CH. R1BEYROLLHS, ce jonr11nl, réponda·1 t 't llT11' alléga1io11 coi1traire de la Correspv11cla11ce-Jl,1rns, prt\trnd q11'a11cunepnhli.-atio:i démocratiques1,cialiste 11·a a ppt·lé le triomphe de l'abwlutisme mo:;covite. Je sui<; s:Hpri-; de trouver 'dans le j1)1tr11al l'IIommc 1111" afürmat1on ,.ir-~i ali-olue. Sss réd1ctt'11:·:,; n'i~11orc1,t point cependant qu\•n j1•i.1 et ~cptcmLre ]Sj2, 111oi,démocratcsociil!is;e ;v,pa· em111l'n:, ïai f,1it pa-1,î,rc deux p11Llications ùans lrsq11t-l es Je ;,r~voy.,i~ lts évé:icm1•nt;; actuel;:, et j'app•lai, Je tza1i"n~ 1 n,se au sac de la _ci,·ifüation rlu monopu1r. Ce" cl ·nx pub:ications 0nt soulevé 11!1 ,1 ssez grand bcnn<lalc an mi:ie11 de l'émi:;rati<m et du jo11rnalis1ne po,1r, que je croie ckvuir r(•ctrfi1·,· l'assertion en journal l'Homuw. JJ,.n'i 1a p1e111ièn·, la B 1aière tlu Cumù,1t, faite en collaboration dt>mon a1:1iOctave Vauthicr, on trnuve ce pass~g,~ : '' A nou•, fils de la France, républicains démocrates so- " ciali,,,,ics, il tarde de Yoir arriver les Cornques, car nous "com 1>reuons la RÉvoLUTION .... Qu'ils descendent les "lJarbares, qu'ils translu~ent leur sang jeune dans les "v<'mes de 11ûs sociétés décrépites, constitutionnellement, " o!'ganiquement bourgeoise,; ...... Qu'il:s v,·ennent et qtlils "sui·ent bénis.' n1; s011t-ilspas 1wsfrèi-e1,?" Dan< la. seconde, de ta Jlévotutio11 dans l'IIomme et dans la SociJté, j~ dis : "J'ose fixer le Nord au lieu de détourner mes rrgards '· des nuages qui s'y condensent, de la foudre qui g,onde, " de cette pnili,ance TUF.se qui nous accabl_e de to11Lson "poid~, et je dis: IL N'Y AUl!A PLUS D& REVOLU'J'ION "TANT QUE LES CosAQU~.s NB DESCl>NDRONT PAS." Je borne mes citatious ;~ces deux passage;;:. Voilà ce que j'ai soutenu, ce que je me propose de soutenir encore, aussitôt que mes ressources me le permettront, iuce•samment j'espère. Quant à ma qualité de démocrate-socialiste, je me plais à penser que persor111e11epeut la mettre en doute en préFence des actes de ma vie entière. Me tenant en dehors de tous les partis, je ne puis me recommander q u'.\ votre impartialité, Monsieur le rédactenr en chef, pour l'insertion de cet te lettre. Je vous envoie un bon sou\"enir d'affection personnelle. Dr. ÈRNEST CŒURDEROY, Pro~crit, condamné à 111 déportation par la Haute. Cour de Versaille~, membre des c:omités socialistes de Paris en 184!'!et 49 et du comité des écoles. M. C<eurderoy sait bien qu'on n'a besoin d'aucun patronage d'homme ou de parti pour que des protestations quelque peu fondées et signées soient accueillies dans l'Homme, journal de liberté, quoique peu Cosaque. Donc, sans aucul;} scrupule ui réticence, nous faisons droit à sa réclarr.ation, et si lorsque nous avons écrit les quelques lignes qui l'ont provoquée, nous avions eu ses deux brochures en mémoire, nous Jes aurions bien certainement signalées ; car l'exception confirme la règle. Il y a deux ans, M. Cœurderoy fonda son école ; il y est resté seul , et mourra de même : nous nous trompons, ils sont deux à courir les steppes dn désert et de la fantaisie. Un mot sur le fond : M. Cœurderoy sait comme nous que la principale questio11 qui di\ise et trouble l'Occident, est une question <le science, un problème à résoudre, celui du travail, et il appelle les Cosaques, c'est-àdire, la .servitude, l'jgnorance et la inisère organisées, disciplinées, abruties par un despotisme qui tient tout sous sa main, les âmes et les corps! Certes, ces braves gens sont nosfrè1·es, comme monsieur Cœur<leroy; mais nous trouvons qu'ils se~aient par t,rop incapables et par trop dang·ereux, co:inme précepteurs <l'économie sociale, de politique et de g·ou vemement. Est-ce comme révolutionnaires, et pour faire la place nette aux idées que M. Cœurderoy convoque cei légionnaires du désert et les appelle avec leur czar au sac de Ja civilisation? Hélas ! Ja Franc~ les eom1aît. Paris les a déjà vus, deux fois, dans SP,S m1.1rs : et que lui portèreutils? les a1icienncs reiiq1res et les anciemies servitudes : en revanch1 ils- emportèrent chez eux nos trésors et notre honneur! lVI. Cœur<lcroy _de.sire la trausfusion d'un sang jeune dans les veines de nos sociétés décrépites : il espère que cette opération rajeunira le vieux monde. Nous dirons à M. le docteur- Cœunleroy •que depuis soixante ufü le peuple de Francie u vctsé plus <le·sang pour la cause de l'humanité, qne les Cosaques de toutes les Russies n'en ont versé pour Je despotisme, depuis mille ans. Du sang jeune, riche, vigoureux !-et qu'était dor:c celui qui coulait aux grandes barricades de Paris, il y a qua:re ans à peine? Ah ! vous blasphémez la science, , ous bla-:phémez la patrie, vous blasphémez la Révolution ! Savez-vous ce qui arrive, quand une nation trahie dans son dernier effort, et violôe par !'étranger, subit une <le ces iuvasions sauvages que vons appelez sur notre pa 3 s avec une candeur si triste? C'est que le peuple-qui est toujours jenne, entendC'z-vons?-s'en va relever les derniers moi ts et les embaume dans son souvenir; c'est qne, trC'nte ou q11arn11teans plus tard, il v,1 diPrcher le nevea de l'empereur, et l'acclamf' pr6t,:dt'nt, croyant, ai.:si, se veuger <le ,v aterloo ! Vous dites que vous comprrnez la Révolution, et. vous ne voulez pas du peuple-soldat de la Révolution, et vous passez le mot d'orcL·e ml': Cosaques! Y ons dites que vous êtes démocrate-socialiste, et vous croyez à la supériorité cl~•srnces ! vous appelez l'une ,\ rég·énérer l'autre ! et d:.rns une question <le science, et qua:1d il s'agit de résoudre le problème du dernier affranchissement, vous faites app~l à toutes les bestialité~ de i'ignorance et de la servitude ! En vérité, votre école ne fora pas foreur et nous vous aimions m1eux comme nous vo11savous connu. Ch. Rrn. CORRESPONDANCEDE LONDRES. Londres, 21 avril 1854. Les armées alliées débarquent à Gallipoli, s'y campent et s'y reposent; leuïs généraux partent enfin pour les rejoindre; mais le mar!!chal St.-Arnaud, chargé <l'une u11ssion à Athènes, n'arrivera que vers le 10 mai, et le duc de Cambridge qui s'arrête à. Vienne pour assister au mariage de l'empereur d'Autriche ne partira probablement pas de Trieste avant 10 à 15 jours. ' Pendant ce temps, les Russes s'amoncèlent sur le Danube se fortifient clans la Dobrudja, occupent Kustend~e incendiée par' le~ Musulmans, et s'emparent peu à peu des positions abandonnées par les Turcs f?rc_és.<le reculer devant un ennemi supérieur en nombre et en d1sc1plme. Le général Baraguay d'Hillicrs aurait écrit de se hâter et d'envoyer plus de 100,000 hommes sans délai si on ne voulait voir se renouveler sur terre le désastre <leSinope: Les flottes croisent dans la mer Noire et paraissent borner leur action à protéger Varna. Des troupes égyptiennes sont encore envoyées à Omer Pacha; mais l'année turque, en grande partie composée d'irréguliers, ne compte pas l 00,000 howimes sur le Dinube, et les Russt:s en ont 250,000. Aussi, est-il question de porter le contingent français à J 30,000 hommes, et d'auo-menter d:un _escad 1 ron t?us le~ ré~i?'1ents de cavalerie; m_a!savanf l'(irganisat1on, J envoi et l arnvce de cei. forces aux1haires J'empire turc peut avoir disparu de l'Europe. ' _L'insurrec!ipn grecqu~, continuellement r~nforcée par les suJets du roi Othon qui abandonnent l.eurs fonctions et leurs foyers pour prendre })art à la lutte nationale, ne se déconcerte pas des notes <liplomatiq_uesmenaçantes de la }?rance et de l'Angleterre. Battus en Epire, les corps francs se jettent sur la Thessalie; sur plusieurs points, l'agitation se propage; à VoJo l'intervention d'une corvette autrichienne a été demandée p~r lei Turcs; à Montenegro, le Vladika appelle ses frères à la g,uerre sainte contre les sectateurs de Mahomet. Le sultan, après avoir envoyé des passeports à Metaxa, l'ambassadeur grec, expulse tous les sujets d'Othon non catholiques: près de 30,0UOpersonnes sont chassées de l'empire et ,·ont grossir le nombre <les ennemis d'Abdul Medjid. Les réformes promises aux chrétiens ne se réalisent que lentement, difficilement; les intrigues et l'or de la Russie entre. tiennent l'agitation; d'autre part, les vieux 1'urcs s'irritent des concessions faites aux infidèles et voient de mauvais œil le Sheik ul Islam, chef de la religion, destitué et remplacé par un ami des ambassadeurs chrétiens. Le sultan est obligé de prendre des mesures militaires à la fois contrE; le~ l-Iusulmans et contre Je3 Hellènes. Plus la crise s'aggrave, plus se révèle la faiblesse de cet empire, ùont les premiers succès out donné tant et si folle confiance aux enneJUis dn czar. ]_)an; la B_alt!que,l'amir:l. Napier s'.approche des ports ru~ses, mais sans d1ss1muler Je penl et la difficulté de sa position. La flotte française (25 bâtimens) est à la voile pour le rejoindre. Combattre les escadres russes serait aisé; mais les prendre sous les canons _del,eurs ports for~ifiés,voi!.'tce qui coûtera beaucoup de sang, s1 rneme on y parvient. Le nombre des bâtimens marchands pris par la flotte de la Baltique s'élève à 14; mais il n'y a eu nul combat jusqu'à présent. Des véritables mc~ures à prendre pour lutter contre le Czar des l6giom: polonaises à former, des idées révolutionnaires à pro~ voquer, personne encore ne s'y attache sérieusement, bien qu'on en parle dans les cercles politiques comme d'une ressource suprême contre l'ennemi. On flatte l'Autriche dont on <ll!sirel'alliance; on lai~se à l'écart Italiens et Hongrois .... sauf à letW faire appel si on .échoueà Vienne. L'Allemagne 11edécide rien encore pour.sa conduite dans oette ,guerre l l'empereur d'.àutriche se marie; le roide Prus111 enroit 1
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