était parvenu, dans un effort suprême, à traîner jusqu'à Jersey; vou• arez été témobs cle cette agonie vaillante et cruelli ; qui de vous n'a été le confident de cc~ épanchements intimes :rnxquels se plaisait le p:i.uvreexilé sur son lit de douleur? La pensée sans cesse tendi;,, vers ce frère, républicain comme lui1 proscrit comme lu:, à qui il espérait, il y a trois jours il peine, donner le baiser d'adieu et qui n'a pu embrasser que son c:vlavre ! et ce respectable vieillard, son cligne père arrivé trop tard, lui aussi, et que l'excès de sa douleur a cmpi!ch6 d'1?ccompagnerjusqu'ici ce fils qu'il ne doit plus revoir! et sa vieille mère enfin, la plu~malheureuse parmi les it fortnnés que fait cette mort, sa mère dont le portrait déposf en un coin privilégié de son chevet attirait à tout instant le regard plein clelarmes du mourant· Et au milieu de tant de tristesses le souvenir toujours vivant et cher de la femme aimée et morte : dans les dernières nuits de son agonie, alors que l'insomnie cruelle le livrait sans répit ni trève à ses douleurs, savez-vous ce qu'il regrettait le plus, (c'est de lui que je tiens cette confidence attendrissante) ce n'était pas d'être privé d'un sommeil réparateur de ses forces épuisées, non : c'était d'être privé de ces rêves bienfaisants où il voyait, disait-il, sa pauvre chère femme et pouvait lui parler. Mais c'en est assez, citoyens, et j'ai hftte de détourner nos ·regards d'un tableau si plein de larmes et de poignantes émotions. Rappelons donc qu'au milieu de ces angoisses, de ces souvenirs, ùe ces tendresses pour des êtres chéris et absens, notre ami n'oublia pas un instant cette 1utre mère, cette grande absente, la patrie! La France, dont on put direavec justice en d'autres temps qu'elle était la patrie de ceux qui n'ont pas de patrie; la France, qui se cherche aujourd'hui et qui pour se retrouver a besoin de regarder vers l'exil. Il 11.e l'oublia pas non plus cette patrie plus grande qui comprend toutes les autres en son universalité, la République, patrie idéale des grandes âmes, des libres penseurs, des consciences droites et des cœurs vaillants. Et la Révolution! Resdernières aspirations furent pour elle : car Gaffney n'était pas seulement républicain et socialiste, il était aussi Révolutionnaire; confiant dans la force des idées, il comprenait que les idées ne font pas leur chemin toutes seules et que l'idée pour devenir fait a parfois besoin de la force des révolutions. " Il est bien mort ce sublime vieillard," me disait Gaffney d'une voix mourante l'avant veille de sa fin; il voulait parler du grand citoyen que la France 11leure,de Lamennais. Eh bien! et toi aussi, digne :uni, tu ~J bien mort, tu est mort comme un républicain doit mourir; d,.r;s la plénitude et la sérlfoité de ta foi, de tes espérances, de •es radieuse:; certitudes. Vivre et mourir pour la justice, pour le droit, pour la révolution, pour l'humanité; telle est la tâche du républicain ; pas plus que ses aînés, dans la mort, Gaifney n'a. failli à cette tache sublime. Cc nous est une grande consolation, à nous autres proscrits de les voir tour à tour si bien mourir nos compagnons d'infortune; la chose est toute simple cependant: il est facile de bien mourir à quiconque a bien vécu. • Qu'on ne vienne donc plus r{ousdire, et surtout ne disons plus nous-mêmes que notre exil est stérile; il est fécond, citoyens, très fécond, au contraire, et il ne cessera pas de l'être tant que nous saurons l'employer à bien mourir. La mort, en effet, est une prop1gande vivante! qu'elle continue donc son œuvre et ne se lasse pas; Bonaparte, son pourvoyeur, croyait l'avoir eu retour pour complice et voilà quelle est notre nngeance en attendant qu'elle soit son expiation. Le criminel ombrageux avait fermé la bouche à tout ce qn'il croyait susceptible de parler; il avait cru la moxLmuette et il l'avait oubliée ; mais voilà que la mort s'est mise à parler à la fin ; en frappant Lamennais, elle a fait éclater une grande voix, et cette voix a été entendue de la France entière. Le despote, pris de vertige et dans la confusion de la peur, court imposer silence à la tombe et la tombe s'est tue, car la tombe n'est pas la mort. Mais tout à coup on voit se dresser du fond de la fosse, menaçant et terrible, un spectre à taille colossale; Lazare est ressuscité encore une fois ; le peuple <leParis est debout! il sort plein de force et dP. vie de cette fosse commune du prolétaire où il gisait depuis plus de deux années et où Lamennais vient de descendre pour sa rédemption. Et depuis ce moment la terreur a changé de côté, le bourreau tremble devant sa victime et l'esp6r:mce est rentrée au cœur de l'exilé qui peut trouver de la joie même au bord d'un tombeau. Et maintenant que le criminel poursuive ses desseins ténébreux; qu'il aille où les destins l'appellent; nous savons désormais que le terme fatal est proche. très proche. Qu'il s'enfonce et se perde dans les champs neigeux de 1812 où son bon ami 1e Bonaparte du Nord le convie ou qu'il tourne d'un autre côté ses convoitises; tout cela, pour nous, c'est le détail, l'inconnu, l'inutile; une cho~e est certaine et c'est la S<'ulequi n0J.lSimporte : le peuple de Paris, le peuple de France, le peuple de la Révolution est prêt! serons-noug prêts, nous aussi, à répondre à son appel? Vous tous qui êtes venus ici affirmer et retremper votre foi dans ]'égalité que proclame la tombe ; vous tous, Polonais, Hongrois, Italiens, Allemands, Français, qui professez le dogme de la solidarité humaine dans lequel nous ont encore affermi les souftraaces. communes de l'exil; tous ensemble jurons d'être inflexibles jusciu'à la fin; inflexibles dans la justice, inflexibles dans le droit, et • t inflexibles dans le dcrnir. près cela que les Césars divisés ou coalisés dn siècle s <1·· chai ,.. ,;t en leu· persécutons; nouvelle légion Thébaine, ils peuvent 1:c·.., ,· '_ 1er et nous !'.écimerencore, ils ne nous extermineront pas; non, ils n'arri, cront pas jusqu'au dernier; nous ne sommes plus six mille seulement comme les victimes de l'empereur romain; nous comptons par millions aujourd'hui, et pour peu que la persécution dure, pour peu que notre sang coule encore, pour peu que cette tombe reste ouverte, nous nous appellerons bientôt l'humanité. VIVI: L.\ RéPUBLIQUE UXIVERSELLE DÉMOCRATIQUE ET SOCIALE! Le citoyen Bonnet-Duverdier était déjà rentré dans les rangs du cortège, que le cri révolutionnaire retentissait eµcore au bord de la fosse; poussé par cent cinquante voix il consacrait l'union indissoluble des patries libres, guidées désormais par une idée commune devenue le mot d'ordre général de l'humanité. Tout sert à la manifestation de la vérité, tout, même la cruauté et la mort ! Voyez : Louis Bonaparte a peuplé Cayenne, l'Afrique, Nouka-Hiva des victimes de son parjure et de son infâee. Quel bénéfice en tirc-t-il ? Le monde entier regardant passer, nu-pieds, sans vêtements, les héroYques forçats de Décembre, apprend ce que vaut un serment napoléonien et déclare Bo.iaparte hors l'humanité. Voyez encore : la m sère, les maladies, la douleur déciment chaque jour ks r&.1gs de ces proscrits,-nés sous tous les ciels de• l'Eu 01,e - que des haines royales ou impériales ont jetés s1 r lt sol de l'exil. A chaque victime L'HO~1ME. qui succombe, à chaque cadavre qui roule dans la tombe, un roi ou un empereur applaudit, se discfl1t : " C'est un ennemi cle moins, mon trône s'affermit." Cela n'est point vrai : c'est une pierre de plus enlevée à l'édHice monarchique. Sous Cf' corps en putréfaction, il y a la pensée cachée des peuples opprimés, des peuples qui diront bientôt : justice pour tous ! En attendant, à la porte du cimetière, il y a des nationalités diverses qui se serrent la main répétant bien haut cette pensée de leurs cœurs : " Tous les rois sont nos ennemis, tous les peuples sont nos frères. Les républicains sont solidaires ; les Répu- , bliques le seront bientôt." Pensée féconde, née aujourd'hui de la confraternité de l'exil, elle eüt sauvé notre prelllière Révolution si elle se fùt révélée en l '792; pensée libératrice, elle sera l'étendard de notre troisième Révolution ; cette fois, elle créera les Etats-Unis d'Europe. Adieu Gaffoey ! Si tu es bien mort, tes amis n'ont pas non plus manqué à leur devoir. Repose en paix! sur ta tombe les sbires d~ la papauté ne planteront pas un de ces bltons croisés qui, en Italie, servent de potence aux démocrates. Si un signe de religion· a accompagné ton corps, ce signe qui nous relie véritablement, c'est le pavillon unitaire, c'est le drapeau rouge ; si un cri formidable s'est élevé dans l'air, alors que la terre retombait sur ton cercueil, ce n'était pas une de ces prières qu'on paie à un prêtre salarié; non, c'était le cri que tu as répété toi-même, celui que tu voulais redire à l'heure de la grande bataille : Vive la République universelle, démocratique et sociale ! Un pareil enseignement jeté aux populations courbées encore sous l'erreur, n'est-ce pas déjà uuc preuve de la transformation qui s'opère en Europe? A -Paris, à Londres, à Jersey, l'exemple a été donné, qu'on le suive partout et bientôt les prêtres vaincus ne pourront plus spéculer sur la superstition et la. peur , ce double trait d'union qui relie l'autel au trône et le trône à l'autel. A. BIANCHI. CORRESPONDANCE DE LONDRES. Londres, 10 mars 1854. Les gouvernements sont décidés à la guerre ; ils font la note des frais et remplisssent leurs caisses. Le Czar émet du papier monnaie. (Il y a rlix ans à peine, il a liquidé les anciens roubles de papier successivement dépréciés, c'est-à-dire qu'il a fait banqueroute, et cela ne donne pas un grand crédit à la nouvelle émission.) Ordre est donné de faire circuler par force ce papier dans les Principautés Danubiennes. L' Empereur L. Bonaparte a demandé, le conseil d'état approuvé, le corps législatif voté et déposé aux pieds de l' Empereur, le sénat sanctionné et l' E1npereur promulgué un déctet autorisant le gouvernement français à conclure un emprutut de 250 millions. Le taux, les formalités, le mode d'emprunt, out est laissé à l'arbitraire impérial. Mais le trésor recevra 250rmi1lions. Le ministère anglais, après avoir mo nt que le budget eût présenté 25 millions d'excédant de recettes, sans la guerre, demande, pour fournir aux premières dépenses de la lutte, de doubler, pendant six mois, b. taxe du revenu. Le ministère Piémontais demande à son parlement l'autorisation d'emprunter 35 millions. Le duc de Parme (un Bourbon) fait un emprunt forcé. Partout, enfin, on cherche à remplir les caisses pour pouvoir solder et armer des hommes, et ensanglanter l'Europe ...... et tout cela pour le plaisir et l'ambition de Nicolas! La garde anglaise est arrivée i Malte le 5 mars. Il n'est pas encore parti un $Oldatdu sol français. Que signifie cette lenteur au moment décisif, quand, jusqu'à ce jour, la France avait été toujours la première dans l'initiative ?-On annonce le départ du maréchal St.-Arnaud pour le 20 mars (date de l'entrée de Napoléon à Paris, au retour de l'îk d'Elbe.) Le prince Napoléon partirait au mois d'avril pour occuper les provinces grecques insurgées (Albimie, Epire et Thessalie). Des négociations sont ouvertes à Constantinople pour faire droit aux justes plaintes des population~ grecques et apaiser une dangereuse révolte. Le roi Othon est menacé par les Puissances, parce qu'il n'empêche pas ses sujets de porter secours à leurs frères de Turquie; mais que peut-il faire contre cet élan national, très imprudent, sans doute, et funeste autant ponr ceux qui ~e laissent entraîner par nu patriotisme i,,oppo,.t:m que pour la politique occident.le, mai$ qt:e, pour ma part, je déplore sans pouvoir le blftmer? Des troupes turques sont en marche vers les provinces insurgées; on dit qu' Arta (Ambracia) est tombée au pouvoir des Hellènes. Le bruit. de la prise de Kalafat par les Russes s'est répar.du dans Londres ; il est démenti ; mais les Russes semblent se prép1trPr il passu le Danube, soit à Radowa, soit à lbraïla. - Omer Pacha vient d'être nommé généralissime des arm!:es turques sur le Danube; c'est la suite de la disgr~ce de l'ex-Seraskier Méhémet Pacha, très hostile à Omer Pacha qui n'obéissait pas à ses injonctions. Le Reform-Club a donné un grand banquet à Charles Napier, nom111éamiral de la Baltique, et très détesté par les Torys, que ce choix fait beaucoup crier. Lord Palmerston présidait le banquiet ; Sir J. Graham (lord de l' Amirauté) s'y trouvait aussi; on assure que Ch. Napier a formellement annoncé qu'il partait chargé de déclarer la guerre, et résolu de brûler Kronstadt avant trois mois. La flotte, où commandent les Amiraux Chads, Corry, Seymour 1;:tPlumriclge, part samedi. La Reine est en ce moment à Portsmouth, pas,ant la revue de ces formidables escadres qui sont chargées de fermer la Baltique aux flottes russes. L'Autriche, la Prusse, vacillantes, hésitantes, voudraient bien garder la neutralitli, c'est-il-dire attendre les événemens et s'acharner sur le vaincu. :Mai~, d'aucun côté, on ne parait disposé à les laisser ainsi sur l'e·,pectative. Vous avez lu les notes et les articles du gouvernement fran\:aÎs; sous une apparence amicale èt confiante, on met l'Autriche en demeure de se déclarer, et on lui rappelle que l'Italie et b Hongrie n'attendent qu'un encouragement, une lueur <l'espoirpour d6cl1irer l'Empire des Hapsbourg. Mais voici que le Czar Nicolas, de son côté, menace de reconstituer le royaume de Pologne en faveur cleson troisième fils, et, si les PuisBances Allemandes ne veulent pas lui obéir, de leur reprendre Posen et la Gallicie, de délivrer la Hongrie, voire même l'Italie l -Et les patriotes de ces malheureux pays, désireux avant tout de revoir leurs patries indépendantes, seraient peut-être disposés, malgré les avis de leurs c.\marades démocrates, à seconder celui , des deux despotes qui relèverait leur ba:rnière n1tionale? Les Hellènes se lais$ent bien Ptcnclrc aux intri6ues russes ! Les journaux des Etats 'trnis cl6noncentles tentatives des offic'.ers russes dans les ports améric1ins pot.r org,c.'liser l:i piraterie contre le commerce Européen. La démoralisation est telle, parto· t que nous cot:rrons le risque de voir de, répuhlic ns cles Etats Unis piller. t brûler sur t-Océan au profit du Czar! - 11 est vrai qu'ils y·trouveraient aussi Mnéfice et" money ". -D'ailleurs, la presse américaine flarit d'arnnce avec une loyale énergie, tontes ces tentath·cs; mais, après tout, l'Angleterre qui se ligue avec les h!lros du D~ux Décembre, n'aurait guères droit de se plaindre si l' Amfaique lui rlonnait des émules sur mer ...... . Tout à vous, Ph. FA URE. COLONIES, Dans le Moniteur de l'ile de la Réunion (19 novembre l 853), on lit les deux avis suivants, placés côte à côte : CHIEN PERDU, " M. PIERETTI réclame un chien de chasse basset à jambes droites, venant au nom de Miro. ' " Le chien est absent de chez lui depuis huit jours, et il a été aperçu du côté du Chaudron. "Récon,pense à qui le conduira à son MAÎTRE." RÉcLAMATION, "Un Malgache, ~yant dix-huit mois de colonie, a disparu de ~he~ sor1 engagiste, M. ~ H. Luc, depuis bientôt un mois ; il se nomme Zame ; il a été aperçu dans les euvirons de la Chapelle-Saint-Jacques. "Récompense à qui le ramènera chez son ENGAGISTE," Voilà comme, sous le gouvernement démocratique de M. Napoléon III, les anciens propriétaires d' esclavE;$ entendent l'immigration de nouveaux travailleurs dans nos colonies. Cette importation d'hommes, assimilés aux chiens perdus, a pour but de mettre à la discrétion des planteurs les nègres émancipés en créant à ceux-ci une concurrence de bras à bon marché. Le journal La France d'Outre-Mer, publié à la Martinique, feuille essentiellement honnête et bonapartiste (il n'y a plus que de celles-là chez nous), avait dit dans son numéro du 22 janvier : " La distribution des prix au séminaire-collége Saint- " Louis de Gonzague aura lieu, sous la présidence de " Monseigneur de Fort-de-France et de Saint-Pierre, le " premier février prochain, dans l'intérieur de ce magni- " fi.que établissement. " M. le gouverneur et M. le contre-amiral Du Quesne " ont bien voulu promettre d'assister à cette f~te de fa- " mille." Le 26 janvier, la France d'Outre-Mer insérait cette petite correction : " LE DIRECTEUR DE L'INTÉRIEUR; " Vu -le numéro du journal la France d'Outre-Mer, en date du 22 janvier courant; . ~' Attendu que ce i:uméro contient, au sujet des dispositions, arrêtées relativement à la distribution des prix au séminaire-collé~e, un avis erroné publié à l'insu du gouvernement local et de l'autorité diocésaine D ' ' " ECIDE : " Un premier avertissement est donné au journal la France d'Outrc-Mer, dans la personne de M. A. DE MAYNARD, rédacteur et gérant de ce journal. " Fort-de-France, le 25 janvier 1854. "BONTEMRS." On sait qu'il ne faut que trois avertissements de cette nature pour supprimer le journal et anéantir sa propriété. Telle est la liberté de la presse sous le gouvernement des amis de l'ordre du Deux Décembre et des défenseurs de la propriété. Cela n'empêche pas le journal, battu et content, qui portait avant 1848 Louis-Philippe aux n11es, de célébrer, le 22 juin, " les bienfaits du régime sous le- " quel, dit-il textuellement, il a le bonheur de vivre." On conviendra qu'il n'est guerre possible de pousser plus loin la bassesse de l'humilité et d'adorer plus ignoblement ses chaînes. V. S. . VARIETES. UNE LETTRE DU PREMIER BONAPARTE. . Nous app~lons, sur la pièce qui va suivre, la plus sérieuse attention, Empruntée par nous à !'Histoire Parlemintaire de la Révolution française, par Buchez et Roux, tome 17, page 56, cette lettre fait luire une facette nouvelle, inconnue pour beaucoup d'hommes, de la basse hy .. pocrisie du despote en herbe. Buonapartre, alors lieutenant d'artillerie, était de la nuance à laquelle appartenait Robespierre. Ce qu'on va lire en fait foi. Les auteurs cités par nous déclarent qu'ils doivent la
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