Il y a, parmi les juifs du temps, un ex-petit économiste échappê clespetites-maisons saint-simoniennes, ancien collaboratem de Carrel, au Ncaioual, et qui, depuis, devenu banquier, agioteur, entrepreneur commanditaire, chef de ligne et sangsue princière, a fait derrière les Rostchild nne fortune colossale. Cette nature, jadis philosophique, n'est plus aujourd'hui qu'un ventre, et quand il y a, dans les coulisses de la Bonrse ou dans un congrès de compagnies, un bon coup à tentPr, Emile Péreire se charge de la besogne : il est intelligent, actif, roné tliplomate : ayant cherché la lemme libre avec son ami :Michel, il n'a pas de préjugés, il comprend I' .Empire... et ses nécessité;, sauf escompte. Réussira-t-il à placer l'emprnnt fabuleux ? Ceci est un problème. Les gros banquiers d'une part, et b fusion de l'autre, sont fort gênants, mais il y a tant d'imbéciles, ou plutôt tant d'actionnaires sur la terre de France! - On espère chez le-grand-cordon fould qui ne veut rien 1·isquer pourtant, non plus que son ami ::\forny,seigneur cle l'Auvergne ... et de la niche. Que vous dirai-je des départements ? Dans le peuple, c'est la misère désespérée qui se tltte avant d'agir. Dans la petite bom·- geoisie, c'est le clégoüt et la pem qui luttent. Dans les hautes et riches classes, c'est la fusion qni est le culte du jour, et, par contre, tous les fonctionnaires impériaux sont sur les dents. Oyez ceci: Dans un de nos départements de l'Ouest, M. de V ... , noble un peu légitimiste, quasi rallié sous Lonis-Ph~lippe, honnête et modéré sons la République, assez tranquille sous l'Empire, l'illustre 1\f. de V... allait, il y a deux mois environ, marier sa fille : il invita le général du département, le colonel, d'autres officiers et fonctionnaires, mais il n'invita pas le préfet, mis à l'index de beancoup de salons pour des motifs fort étrangers à la politique. Le préfet furieux voulut se venger et fit son coup-d'Etat, voici comment : Les convives alléchés allaient se mettre à table : entre une est:ifctteportant des dépêches télégraphiques, de la part du préfet. Se11satione, spoir : il y a, c'est certain, rle l'avancement, des gratifications, des croix, et c'est pressé, très pressé, puisqu'on vient ainsi troubler b fête de famille ? Hélas non ! " Ordre du ministère au général, aux officiers et fonctionnaires invités à la noce de ne pas s'y rendre, ou de la quitter immEdiatement, sous peine de destitution l" M. de V... était fusionniste, ou du moins le préfet l'avait dénoncé comme tel et le gouvernement avait lancé sa bulle. Dans le pays, maintenant, on appelle cette équipée : la Noce du T~/iigraphe ! X... CORRESPONDANCE DE LONDRES. Londres, 3 fêvrier1854. Vanniversaii•e de Février 1848 verra, cette année, éclater enfin la OUERRE, si vainement, si ardemment réclamée par nous il y a cinq ans, et que je ne peux aujourd'hui vous annoncer qu'avec tristesse et anxiHé. C'est l'avenir de l'Europe, de notre France, qui va se dl!cider; pour défendre la civilisation, la Démocratie suffirait à peine à la tâche ; et c'est le parti conservateur qui prétend mettre à la raison, lui tout seul, le despotisme fatidique du czar! Est-ce h Révolution, est-ce !'Invasion? Qu'espérer, quand l'organe du gouvernement français voit dans l'alliance anglaise "une garantie de paix sans concession ou de guerre sans péril pour l'ordre social.'' Eh! s'il ne s'agit pas de transformer la socilité européenne, en progressant, le de~tin n'ordonnera-t-il pas sa destruction en reculant, par la conqu&te et les Cosaques? Les ambassadeurs de Russie, à Londres et à Paris, sont à l'heure oùje vous écris, en route pour St.-Pétersbourg. Les ambassadeurs de France et d'Angleterre à St.-Pétersbourg ont dû demander lP.nrs passeports en remettant une note conçue, dit-011,en termes très sévères.-Le czar avait demandé des explications sur l'entrée des flottes clansla mer Noire : on I ui a 1épondu que les flottes avaient ordre de protéger la Turquie contre la Russie, le faible contre le fort. Les actes des escadres fournirent des explications plus catégoriques encore, assurent plusie11rsmarins; et nous ne tarderons pas à recevoir des nouvelles décisives de l'amiral Dundas. L'opinion se prononce avec une vigoureuse unanimité pour la guerre. On s'attendait même à une manifestation pour l'ouverture du Parlement. Le cortège de la reine, accueilli plus qu'à l'orclinaÏl'e par une multitude pressée, n'a pourtant donné lieu à aucune explosion. Quelques grognemens étouffés, honteux, de shame, fie, quelques sifflets isolés, perdus, contre le prince Albert; des hurrahs très contenus, très modérés; voilà tout ce que j'ai pu observer. Mais un vif enthousiasme a éclaté sur le passage de l'ambassadeur turc, qui, sans doute, a été très satisfait de la sympathie qu'on a témoigné pour sa canse. Le discours de la reine,• très concis, a exprimé le regret de n'avoir pu empêcher la guerre, le désir plus que l'espoir d'obtenir la paix, la résolution d'armer pour appuyer les représentations faites ù la Russie. La discussion sur l' Adresse en réponse, négligeant presque entièrement l'annonce d'une Réforme électorale, a ronlé sur laquestion d'Orient. Les orateurs torys, Lord Derbi, M. d'lsraëli, eta., ont tous reproché au ministère d'avoir agi trop timidement, trop lentement. Lord Aberdeen s'est justifié de son mieux, a protestl:\ cleson patriotisme et des bonnes intentions du prince Albert, que personne, d'ailleurs, n'a attaqué. Lord John Russell et le comte de Clarendon ont tous deux flétri, au nom du ministère, la politique russe; ils ont essayé, sans se montrer trop belliqueux, de contenter cependant les susceptibilités de l'opinion ; en somme, ils out la majorité dans le Parlement, et on parait compter qu'ils ne faibliront pas. L'amirauté va augmenter son personnel de 10,000 marins et 3,000 soldats. Le ministère de la guerre va, de son côté, augmenter de I0,000 hommes l'effectif de l'armée de terre. Les correspondances des journaux belges et anglais annoncent l'envoi prochain de 40,000 Français à Constantinople; on ne fixe pas le chiffre dn contingent anglais. Le colonel Burgoyne et le colonel Ardant vont être envoyés à Constantinople pour diriger des travaux dn g€niemilitaire. De~ dépêches pour les ambassadeurs sont en route, à bord du Caradoc; on les dit décisives. Pendant qu'ici on prépare la guerre, on la continue en Orient. Les flottes, après avoir escorté les renforts envoyés à Sélim Pacha, en Asie, ont dû transporter des renforts destinés à la réserved'Omer Pacha. Sm la nouvelle que la flotte russe était 4~1dément sous voiles pour Batoun, les escadres ont dü repartir dans cette direction. Sur le Danube, les Russes, après avoir franchi le fleuve, ont été forcésde battre en retraite, et, sur plusieurs poillts, vers Guirgeus, Oltenitza, etc., comme à Matschin, ils ont été vaincus dans toutes les rencontres qu'ils ont eues avec les Turcs, qui rnnt, assure un aide-de-camp de Baraguey à' Hilliers, très en Etat de lutter avec avantage, pomvu qu'il n'y ai pas trop d'inégalité de nombre. Le ~énéral Klapka, les colonels Breanski et Strada (ces deux derniers de l'état-major piémontais) ont pris du service dans l'armée turquw. La Perse, changeant tout à coup clepolitique sur les instances de L'HO}IME. l'Angleterre et cles Afghans, refuse les officiers russes qui venaient prendre le commandement de son armée, et envoie des munitions à l'armée turque. Vous aurez lu, sans doute, le récit du curieux incident qui a signalé l'exçursion de la Retribution à Sebastopol? Cc bâtiment était chargé de signifier au gouvernement du port de Sebastopol les ordres donnés aux flottes de protéger la Turquie contre la flotte rnsse. Profitant d'un épais brouillard, le capitaine Drummont fit entrer la Retribution clans le port, où n'avait encore pénétré aucun officier anglais et français; il jeta l'ancre. Dès qu'on l'aperçut, on lui signifia d'avoir à sortir en rade et à s'y mettre en q11ara11tai11e; il obéit avec bonne grâce, mais si lentement, qu'il eut une heure à sa disposition pour dessiner, photographier, examiner enfin dans tous Res détails ce port militaire si jalousement gardé jusqu'alors contre les étrangers. Puis, il fit sa commission, et partit, très fier d'avoir joué ce tour aux Russes. L'attitude de l'Allemagne préoccupe la presse anglaise. Le prince de Prusse (beau-frère de Nicola~) s'est prononcé pour l'Angleterre et la France, l'intérêt de la Prusse lui paraissant lié dans cette questi<Jnà celui clespuissances occidentales. L'opinion, en Autriche, s'agite et se fait jour même dans les gazettes, contre l'alliance russe. Mais la reconnaissance de l'empereur d'Autriche pour son protecteur et suzerain Je czar, sans lequel il eût été clétrônl:\ par les Hongrois en 1849, mais l'esprit l1ésitant (wavering) du roi de Prnsse inquiètent le Times lui-même. Quant à la Belgique, Napoléon Bonaparte, l'e:1:-princede ltt Montagne, a €té chargé de sonder ses dispositions. Il s'est rendu à Bruxelles, a été reçu solennellement et obséquieusement par la famille royale, et est reparti pour Paris, très content de sa mission et des résultats obtenus. Il résulte de tout cela que l'Angleterre abandonnerait probablement la Belgique et les provinces rhénanes it Louis Bonaparte, si la Prusse et le roi Léopold refusaient d'entrer dans la coalition essay~. contre le czar, aujourd'hui, par ce même cabinet anglais, instigateur, il y a soixante ans, des coalitions contre la France ... En Piémont, Brofferio, un des orateurs radicaux, a été élu clépnté dans deux collèges, à Gênes et à Cagliari.-En Suisse, le pouvoir central a blâmé et cond~mné la loi contre la presse et la dissolution de h société du Grut!G, deux mesures réactionnaires cle ce canton de Berne, promoteur, il y a six ans, du mouvement radical et centralisateur clans la Confédération Helvétique! -En Espagne, s'il faut en croire le Times, on touche à une explosion qui emporterait la dynastie des Bourbons et lui substituerait la dynastie de Bragance; le mineur Don Pedro V, qui règne à Lisbonne, deviendrait empereur de la Péninsule Ibérique? ..... . Demi~res nonvelles : L'armée russe a quitté Krajova le 28, et marché sur Kalafat. Tout à vous, Ph. FAURE. Pour nous, toutes les pensées de l'exil sont sacrées, quand elles sont filles de la conscience et qu'elles ne servent pas les haine&;voilà pourquoi les études ainsi comprises sont par nous accueillies, sans que, pour cela, notre foi s'engage toujours en ces idées. Nous affirmons le dogme du progrès éternel, individuel et solidaire de tous les êtres doués de sentiment, de raison et d'intelliger1ce. lo Par la transmigration des âmes pendant la durée de la vie terrestre;-- c'est-à-dire, pendant la durée du globe terrestre, qui est le domaine que Dieu a donné à la race humaine pour le cultiver, le perfectionner et le transformer par le travail solidaire de tous, pour le bien-être et le progrè~ moral, intellectuel et matériel de tous et de chacun; , 2o Par la transformation progressive, harmonieuse et infinie de tous les êtres dans des sphères supérieures, lorsque l'œuvre terrestre sera accomplie; lorsque le mal (c'est-à-dire la tyrannie, l'ignorance et la misère qui produisent la souffrance morale, intellectuelle et matérielle) aura été vaincu par l'œuvre solidaire de tous. Alors l'amour aura triomphé de la mort. Nous affirmons que ce dogme du progrès éternel, individuel et solidaire de l'humanité est une vérité éternelle et absolue qui résulte !lu principe d'amour, de vérité et de justice dans son unité. C'est le fait éternel, universel et manifeste de la sainte loi providentielle de solidarité qui relie tous les êt.res dans l'éternité et dans l'immensité. Il satisfait à toutes les aspirations qui sont en aecord avec l'esprit d'amour, de vérité et de justice : J o Le désir d'une vie meilleure dans une sphère supérieure. Ce désir, qui est l'aspiration sainte vers le bonheur infini et le plus puissant mobile d1:1p.rogrès, sera satisfait devant la justice par le travail indivirluel et solidaire de to11sdans les voies de la perfection, car. nul ne peut être dispensé de contribuer à la Cùnquête du paradis terrestre, ni de cnltiver les fruits de l'arbre de vie auxq11els il doit avoir part; 2o Le désir de la perpétuité de la mémoire, c'est-à,. dire de la continuité de l'existence et de l'identité pour chaque individu. C'est l'aspiration sainte vers la liberté, la responsabilité et la dignité morale, et cette noble aspiration trouve satisfaction selon la justice et la sagesse divine en proportion des progrès du sens moral, car le souvenir des existe11ces précédentes ne peut se ré;éler d'une manière distincte qu'en ceux qui ont triomphé par l'amour de la crainte égoïste et qui ont ainsi acquis la vraie liberté, la dignité morale. Mais ceux qui ne voudraient lire les feuillets antérieurs du livre de vie que pour la satisfaction de l'orgueil ou de l'égoïsme, ceux-là sont au nombre de ceux dont il est. dit: qu'ils ont des yenx pour ne pas voir et des oreilles pour ne pas entendre. " Et il en est ainsi, car s'ils pouvaient voir et entendre " par eux-mêmes, s'ils pouvaient comprendre sans amour " que l'amour est le salut pour eux-mêmes comme pour " tous, ils voudraient accomplir la loi de Dieu par crainte, " pour éviter les douleurs de l'l!<lucation providentielle, " qui, dans la durée des siècles, amènera chacun d'eux à " ouvrir librement et volontairement son âme à l'amour " de Dieu et de l'humanité, et à la sainte loi de solida- " rité fraternelle et universelle." Car si la crainte peut naître de l'amour sans porter atteinte à la dignité morale, l'amour ne peut naître de la crainte ; tous les actes qui résultent de la crainte bâsée sur l'égoïsme, produisent la mort morale, ils tuent la liberté .et la dignité humaine. Mais tous emportent dans la vie suivante le degré de développement moral et intellectuel qu'ils ont acquis. Dieu n'a pas doué les êtres de qualités perfectionnées, mais de qualités en puissance d'être, c'est-à-dire de fa_ cultés pour acquérir. Ce sont les instruments spirituels dn travail moral et intellectuel. Elles se fortifient et se perfectiomient dans les épreuves de la vie, et de même qu'il n'est pas nécessaire de se souvenir mot à mot des rudiments de la science pour être savant, de même il n'est pas nécessaire de se souvenir des faits et des actes de la vie précédente pour couserver le développement acquis. 3o Le désir du souvenir dégagé de tout sentiment douloureux est uue aspiration d'amour, car nul, ayant acquis le sentiment de la vérité et de la justice, ne pourrait être heureux si un seul des membres de la sainte famille lmmaine restait dans l'imperfection, c'est-à-dire dans la souffrance; et le désir sera satisfait, car il est selon la justice et l'amour que tous soient appelés et que tous soient élus, et tous auront le souvenir des travaux qu'ils auront accomplis, et CP.souvenir sera cher et glorieux, car ils auront ainsi conquis la dignité morale, la vraie liberté et les joies du progrès harmonieux. Et, alors qu'ils auront la certitude du progrès harmonieux, aucun sentiment douloureux ne troublera leur glorieuse ascension vers le bonheur infini. 4o Le désir de retrouver tous les êtres qu'on a aimés est une aspiration selon l'amour qui aura satisfaction, car ayant acquis le souvenir par le progrès dans l'amour, ils reconnaîtront to11s ceux qu'ils auront aimés de prédilection et ils reverront même avec un amour fraternel ceux qu'ils auront haïs pendant leur douloureuse initiation à la vie complète. Ils sauront alors que, tour à tour oppresseurs et opprimés, ils ont lutté dans les ténèbres de l'erreur et de l'ignorance. 5o Le désir de recevoir de Dieu des conditions de bonhE:ur et de liberté plus accessibles et plus durables sera satisfait par la connaissance de la sainte loi de progrès dans la liberté sdon l'amour, selon l'attraction rl'élle et la diversité des aptitudes qui constituent l'harmonie dan$ la pratique de Ja sainte loi de solidarité. 60. Ils auront des conditions de félicité extérieures et intérieures l'quivalentes, mais diverses, selon la diversité de leurs aspirations, parce qu'ils ne formeront qu'une grande famille par groupes sympathiques travaillant solidairement chacun pour tous, tous pour chacun, et vivant dans l'amour de tous pour chac1m, et de chacun pour tous. Ils comprendront alors qu'il n'y a rien de moins rationnel, de plus insociable et de plus contraire aux aspirations des êtres aimants et intelligents, que de désirer une existence de béatitude, c'est-à-dire d'inaction de nos plmi saintes et des plus nobles facultés dont Dieu nous a doués, car ils aimeront le travail attrayant selon la sainte loi de solidarité, et ils sauront que c'est une source vive de bénédictions et de progrès pour tous les êtres ; 7o. Et ils sauront enfin, par le souvenir de la vie passée, que les épreuves qu'ils ont subies dans la vie précédente n'ont llOint été un châtiment pour tous, mais souvent un enseignement nécessaire pour leur progrès moral, et que parmi les plus pauvres se trouvaient souvent aussi ceux qui n'avaient pas besoin de l'épreuve des richesses ayant au cœur le sentiment d'amour et de dévouement pour tous, ruais étant appelés dans les rangs des souffrants et des opprimés pour leur enseigner les voies de la vraie liberté, et beaucoup aussi pour apprendre eux~mêmes qu'elle s'acquiert par ~e travail et par l'union, dans la résistance à la tyrannie e.t à l'erreur. Jeam,e DER.OIN. Il y aura neuf ans bientôt que Godefroy Cavaignac est mort à sa dernière batterie républicaine, le journal la Réforme : son nom depuis a bien souffert, et il a tristement marqué dans les heures sinistres; mais le souvenir de Godefroy, pour la vieille génération républicaine, est toujours resté vivant et sacré : voilà pourquoi nous publions les lignes qui suivent: elles rappelleront à tous une graude âme trop tôt partie du milieu de nous, et la fermeté vai!Jante qu'il y avait dans cet ancien parti républicain, dont les soldats et les chefs sont aujourd'hui dans les prisons, dans l'exil ou dans 1a tombe. PROCÈS DES ARTILLEURS. (Extrait des Mfmoires d'Alexandre Dumas.) Dans la première quinzaine d'avril se jouait, au Palaisde-J ustice, un drame qui, à mes yeux, était bien autrement intére11santque celui d'Antony, dont je pressais les répétitions. Il s'agissait du complot de l'artillerie, auquel j'avais pris une part si active ; aussi une seule chose m'étcinnaitelle, c'est qu'ils fussent en prison et que je fusse libre : qu'ils subissent des interrogatoires pendant que je répétais une pièce à la Porte-Saint-Martin.
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