Homme - anno I - n.06 - 4 gennaio 1854

Bohémiens. La maison d'Orléans est -une maison de "vagabonds. " Napoléon-le-Grand était un grand "vagabond," Napoléon-le-Petit, un petit "vagabond." Donc si Kossuth, Ledru-Rollin, Mazzini sont il.es" vagabonds, " ils sont en bonne compagnie ............................................... . L'Angleterre pourrait, par aventure, discuter les définitions des despotes, leurs bourreaux et leurs valets. Elle pourrait sympathiser même avec les efforts " désespéré~" des nationalités violées. Elle ne réserve pas ses sympathies pour les despotes, son indignation pour leurs victimes! Nos pères ont combattu pour la liberté. Nos sympathies appartiennent à ceux qui combattent pour elle. Notre Parlement et notre monarchie sont d'origine révolutionnaire. Ili existent de par la révolte " et l'assassinat." La " trahison " de 1688 a chassé les Stuarts et la Papauté. Cette trahison était aussi un effort " désespéré ; " - quelle eut été la destinée du parti whig, de la liberté, de l'anglicanisme, sans l'ir1tervention de Guillaume d'Orange et de ses dragons ? Et pourtant les fils de ces traîtres heureux et de ces assassins déguisés sont invités à stigmatiser comme des lâches et des assassins, des hommes qui, ayant à venger des injures dix fois plus intolérables, s'efforcent, avec deschances dix fois plus contraires, de marcher sur leurs traces! Que l'Angleterre soit la scène, la France l'acteur dans cette sanglante tragédie. Supposons que le premier Napoléon a abordé nos rivages avec sa flottille d'invasion, qu'il nous a vaincus, réduits à l'esclavage, délégué ses proconsuls pour nous gouverner avec la baïonnette et le bâton ! Un Haynau ou un Radetsky a pris ses quartiers dans le Palais. Des Rata.poils fanfarons, des Casmajous ivres ont fait de Strafford et de Devonshire-House des casernes, de nos clubs des cantines. Que l'industrie et la propriété soient impunément confisquées pour assouvir des vengeances personnelles ou remplir les caisses de l'armée. Que le commerce soient étranglé, les relations sociales annihilées, la voix de la rel_igionmême étouffée. Que la terreur et la délation s'affichent dans toutes les rues et se glissent auprès de tous les foyers ! Que des coquins à schakos nous poussent dans le ruisseau, insultent nos femmes et nous brutalisent nous-mêmes !. Que la bastonnade soit la répression de tout regard " subversif," l'écho de tout sifflet" subversif." Que le fouet déchire le dos des femmes et impose silence à leur langue " s11bversive ! " Que les hommes soient traînés devant des tribunaux militaires, avec un soldat pour juge et des mouchards pour témoins ! Que l'enquête soit une dérision, la défense une impossibilité, le jugement une vengeance ! Que le gibet soit en permanence, le nœnd coulant toujours disposé, que le bourreau et le confesseur soient les deux colonnes de l'Etat ! Que l'adolescence et la vieillesse se balancent côte à côte à la potence, l'enfant auprès de l'octogénaire imbécile ! Que les prisons soient débarrassées des débiteurs et des criminels pour faire place aux victimes politiques! Qu'une " moralité irréprochable, " " l'inexpérience du jeune âge " ou " un défaut d'intelligence " soient les seuls titres qui procurent à leurs heureux possesseurs d@scommutations en 12 on 14 années de donjon avec doubles fers ! Que des lieutenants impériaux et leurs bandes sauvages nous excitent jusqu'à la folie furieuse et l'insurrection par de telles atroçités, ou d'autres pires encore ; et, alors que quelque conclave de Dalmatie, quelque noble Croate, quelque Lloyd de Vienne nous stigmatise comme des vagabonds·qui, sous le masque du patriotisme, ne sont que des brigands et des assas11ins ! ... Un Anglais courberait-il la tête sons une si brutale sentence ? Jamais ! Il en appellerait devant sa conscience à la civilisation, aux traditions de la liberté, à ses espérances immortelles, aux droits de l'homme et aux lois dè la nature ! "UN ANGLAIS," CORRESPONDANCE DE LONDRES. Londres, 30 Décembre 1853. Lord Palmerston est rentré au ministère, la Reine n'ayant pas accepté sa démis~ion. L'abandon ou l'ajournement de la Réforme électorale, telle est la première conséquence de ce triomphe de Lord Palmerston, On assure qu'une politique plus forme à l'extérieur servira de compensation. La conférence de Vienne (France, Angleterre, Autriche, Prusee) a offert au Czar et :rn Sultan de nommer deux négociateurs pom établir, avec le concours et sous la garantie des quatre puissances, la position des sujets Chrétiens de l'Empire Ottoman. - Le Sultan autorise Reschid Pacha à uégocier; cette nouvelle a fait monter le 4 et demi français à 10) Mais ... (- il y a un mais qui frappe d'avance de stérilité cette négociation-) le Sultan met trois conditions à l'ouverture de cette conférence : 1 ° La conférence ne se tiendra pas à Vienne; la neutl"alité de l'Autriche n'inspire aucune confiance. 2o Les quatre puissances garantiront l'évacuation des Principautés par les Russes. 30 Les traités anciens ne seront pas renouvelés et demeureront ·ammlés. La Russie, peu disposée sans doute à céder aux vœux de la Conférence de Vienne, n'acceptera pas les conditions du Sultan. Les feuilles anglaises prétendent que le ministère Palmerstoncet homme d'état semble, de fait, Je maître de la situation-déclarera la guerre à la Russie. Les flottes ne_sont pas entrées dans la Mer Noire. Selim Pacha, en Asie, comme Omer Pacha sur le Danube, prend ses quartiers d'hiver et suspend les opérations militaires. Sur le Danube, un steamer russe a incendié deux villages turcs. Le capitaine du Taïf-seul bâtiment turc échappé au désastre du Synope,-est renvoyé devant un Conseil de guerre; it ne devait pas s'échapper: L'HOli ME; . . Lord Dudley Stuart,membre d_uParlement, est .à Constarttirtople; il va, dit-on, presser le Sultan d'orgànis'er uüe L'égion polonaise. -Le général espagnol Prii11;avant de quitter ·constantinople, a écrit une lettre très élogieuse pour l'armée turque et ses chefs •.. Le prince Rudowitz, favori du roi de Pru~se, vient de mourir. On prétend qu'un homme armé d'un poignard, est entré pa~ l:i, fenêtre, dans le cabinet du Prince Frédéric de Bade; celm-c1, saisissant un pistolet suspendu à la muraille, à forcé l'assassin à repartir par le même chemin. On n'a pu le retrouver. Le Shah de Perse est parti à la tête de 30,000 hommes, vers les frontières turques. Les chefa Afghans, partagés entre leur haîne pour les Anglais et leur $ympathie po•r les Turcs, menacent, diton, le Shah de Perse de l'attaquer s'il se joint aux Russes. Une armée russe serait entrée à Khiva, en Tartarie. Le père du roi mineur de Portugal a ouvert les Cortès et prêté serment à la Constitution,_:._En Espagne, les sénateurs et les députés libéraux se sont réunis pour essayer d'obtenir du ministère moins de persécution contre la presse. Ils ne réussiront certainement pas. . L'ambassadeur de!\Etats-Unis à Madrid, M. Soulé, s'est battu en duel avec M. de Tnrgot, ambassadeur de Louis Bonaparte et son ancien ministre des affaires étrangères, M. de Turgot a été blessé. Un duel, sans résultat, avait eu lieu précédemment, entre M. Soulé fils et le duc "tl' Albe, un des gendres de Mme de Montijo. Une dépêche-annonce que M. Soulé père aurait succombé, dans une rencpntrl! postérieure, avec ce même duc d' Albe. Le Sénat des Etats- Unis a fait acte d'opposition contre le général Pierce, ·il a choisi pour imprimeur le candidat de l'opposition M. Beverley Tucker, Je général Cass a voté pour le candidat du ministère, le général Arrpstrong, du journal l' Union. TouT A vous, PH. FAURE. P.S.-Le P:ulement anglais est convoqué pour Je 31 janvier. Ce travail a pour but d'affranchir l'Etat, et ce qui est plus que l'Etat, la vie sociale, la conscience humaine, de l'autorité-principe qui 11'appelle Dieu, dans toutes les langues et toutes les religions : c'est l'expropriation du ciel plein d'orages et plein de foudres, au profit de la science et de la liberté sur terre. Révolutionnaire, qui n'avons pas peur des conséquences, nous publions ce travail portant sur la question la plus générale, mais la plus grave, la plus difficile de la philosophie, et nous n~ ferons que deux réserves : ~l'une pour les morts du dix-huitième siècle et de la Révolution française ; l'autre sur le caractère et le rôle qui conviennent à l'avenir. Les hommes de }'Encyclopédie et ceux de la Convention ont pu se tromper et devaient se tromper parfois, puisqu'ils ouvraient à la fois toutes les grandes guerres de l'esprit humain. Il n'en· faut donc jamais parler qu'avec le respect attendri des jeunes âmes qui vont visiter les grands caractères et les grands tombeaux. Quant à la conduite à suivre dans les guerres de l'avenir, il ne s'agit pas d'être impies ; l'impiété n'est pas une solution. Il s'agit de voir, d'étudier, d'apprendre; il s'agit de connaître.'ïa science seule déchristianisera le monde. LE PASSÉ. Labourez profond. (Duport, à la Cons. tituante.) - Ceux qui font les révolutions à demi ne font que creuser leurs tombeaux. (Saint-Just.) V Otisn'arriverez à rien si vous ne déehristiauisez la Révolution. ( Mi- ,·abeau.) Ton nom ? - Religion. - Ton meurtrier?-Le prêtre.-Vous, vos noms? -Probité, pudeur, raison, vertu. Et qtÙ vous égorgea? _'..L'Eglise. ( Victgr Huga). Rousseau dit quelque part dans le Co,ttrat Social : La liberté et la protection publique n'appartiennent qu'au culte qui s'accommode avec b Constitution _<lel'Etat, ou du moins qui ne la rejette pas; car il est absurde de tolérer ceux qui ~e tolèrent pas la société elle-même. Contradiction étrange! qui accuse contre son auteur l'ignorance complète de la tradition, de l'histoire; et qui n'a témoigné, dans sa douloureuse expérience, qu'au bénéfice du despotisme contre les élans et les luttes de l'esprit de liberté ! Où donc, dans le monde, a-t-on jamais trouvé 1me Constitution subordonnant l'idée religieuse, et ne lui empruntant pas au contraire toute sa force, toute son autorité? Or, un culte s'accommodant avec une Constitution, c'est la religion se pliant aux exigenct?S politiques, c'est Dieu subalternisé par l'homme, au nom de ce 'qui seul peut expliquer sans les légitimer, toute Constitution, toute loi, toute initiative gouvernementale, l'autorité enfin. - DsI?uis. quand donc la logique humaine permet-elle _impuném_en.t ..iv~ èonséqµences _de nier J"antériorité, la paternité inflexible du pr,incipe ! Pacte menteur, qui n'expl'.ime <pie le scepticisme, qui dépouille l'autorité de son principe, tout en la consacrant dans son action désordonnée, et qui ne voit pa$ que le culte, la religion, Dieu, chassés de la Constitution comme principes, c'est la Constitution niée, détruite, c'est l'humanité restituée clans ses droits, c'est l'homme retrouvant contre l'homme, prêtre, roi, Loi-Constitution, son titre absolu à l'égalité. Voilà }0urtant le sophisme qui courut à travus la bourgeoisie française du 18e Siècle, avec l'énergie de la vérité; qui trouva dans la Révolution des in_carnations diverses et persévérantes, et qui, dirigé en apparence contre la prépondérance sociale et politique du fanati~J.nereligieux, lui donna des armes, un champ de bataille, et enfii'Pla victoire. Nous la subissons encore cette erreur monstrueuse, mirage cruel aux yeux de tous les hommes qui consacrèrent au triomphe de ce qu'ils croyaient être la liberté, ce prodigieux holocauste de dévouements, de vertus, de génies, de caractères. Hypocrite et perfide, elle a glissé à travers toutes les étreintes révolutiounaires; et accueillie par l'esprit humain avec la pieuse reconnaissance qui s'attache aux œuvres de salut et d'6mancipation, elle a pesé sur lui depuis soixante ans, exprimée par toutes les allures du despotisme. Affirmer la Constitution, c'est affirmer l'autorité, affirmer l'autorité, c'est affirmer la religion et son culte, c'est affirmer Dieu, principe exclusif et unique de toute autorité contre l'absolutisme de la conscience et d~ l~ ljbert~ individuelle, Appeler par une Constitution le peuple en compte à demi, clans cc rapport de Dieu et de la politique, ce fut la conséquence du sophisme de Rousseau : ce compte à demi, ce fut la guerre, ce fut la Révolution française; à Dieu de vaincre ou de mourir, - il a vaincu! Le témoignage de cette •ictoire cle l'idée anti-sociale des temps modernes, le témoignage des défaites et de l'ajournement de la liberté, nous les retrouvons dans les éphémérides politiques depuis 1789 ; suivons-les: Constitution de 1791. - Préambule : En présence et sous les auspices de l'Etre Suprême. ART. 10. Nul ne doit être inquiété dans ses opinions m~me re. Iigieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble point l'ordre public établi par la loi. TITRE V. -ART. 2. Le traitement des ministres du culte catholique, pensionnés, conservés, élus 011nommés, en vertu des décrets de l'assemblée nationale constituante, fait partie de la dette nationale. - Nous sommes à la Législative : le parti clérical enflamme le midi, y fait couler le sang, et chauffe l'Ouest : - La Constitution civile du clergé, tel est l'irréductible grief qui va faire égorger la. nat10n. Ecoutez ce député du Var, jeune, ardent, éclairé parfois du génie et de la pénétration de l'avenir, Isnard : il est à la tribune, le 13 novembre 1791, il appuie le projet de poursuites contre les prêtres réfractaires, et il dit : Il faut à la Révolution française un dénouement.. ....... je ne suis d'auc·un parti......... .MonDieu,-c'est la loi; je_ n'en· com1ais pas d'autres ......... La Religion doit être regardée comme. un instrument avec lequel on peut faire beaucoup plus de mal qu'avec tout autre, et c'est pour cela qu'il faut réprimer beaucoup plus sévèrement ceux qui s'en i;ervent, de même que la loi punit plus sévèrement l'incendiaire qne le voleur ......... Ignorez-vous qi1'u1i prêtre aeul peut vous faire plus de mal que tous vos ennemis ........ Il faut séparer le Pe1tple du p1·étre qui l'égare. Sur ce, décret du 29 novembre 91, où se trouve, en terminant, cet appel à la raison publique, à la plus haute revendication : L'assemblée regarde comme un bienfait les bons ouvrages qui peuvent ~clairer les campagnes sur les questions prétendues religieuses ; elle les fera imprimer et récompensera les auteurs. Le 27 mai 1791, la Gironde fait porter un décret contre les prêtres réfractaires. - Le roi oppose son Veto. . Le 20 juin 1791, le pe11pleirrité de l'oppo,ition de Louis XVI aux mesure8 prises par l'Assemblée contre les prêtres factieux écrit lui-même dans sa pétition à]' Assemblée nationale : ' " La Patrie, la seule divinité qu'il nous soit permis d' adore,·, " trouverait-elle jusque dans son temple des réfractaires à. son " culte? Qu'ils se nomment, les amis du pouvoir arbitraire! -Le "véritable souverain, le Peuple, est là pour les juger.'' Convention de 1793. - Initiative prise par un grand nombre de communes d'offrir 'à la Convention 1es objets et dépouilles du culte.-Abolition du culte catholique par la Commune de Paris.- Serment fait à la Convention par l'évêque de Paris et son clergé de ne reconnaître que le culte de la Raison et de la Liberté. 10 Novembre 1793. - Inauguration du culte de la Raison à Notre-Dame,· par la Commune de Paris et la Convention. L' Allemand Anacharsis Clootz, naturalisé français et représentant du peuple, disait ainei sa formule religieuse : notre Seigneur genre humain. 16 Novembre 1793, la Convention décrète, sur la proposition de Cambon, qu'en principe tous les bâtiments qui ,ervaient au culte et au logement de ses ministres, devaient servir d'asile aux pauvres et d'établissement pour l'instruction publiq1.1e. . . C'est implicitement la. déchéance solennelle du catholicisme comme culte public. Le 17 novembre, la Convention assure des secours aux· enfants des Girondins qui viennent de périr. Saint-Just, son président, formule ainsi la condamnation du dogme chrétien, le péché originel: Les fautes so11tpersonuelles; le supplice mérité du père n'empêche pas la nation de recueillir les enfants. Robespierre préconise aux Jacobins le dogme de la Providence. Il réagit énergiquement contre le culte de la Raison. Dans une adresse à l'Europe, du 14 décembre 1793, contre le philosophisme, Robespierre, excusant la Révolution, disait : nous ne somme.ipas des impies. Le 16 décembre, il empêche que les prêtres so_ie_nt rayés de la société des Jacobins. Discours sur la. reconnaissance de l'Etre suprême. - Robes. pierre y représente la Religion comme utile et recommandable pour l'avantage qu'y trouve la Législation. . Il faut uu prêtre à la loi ; Dieu est Je patron nécessaire de l'autorité. Constitution du 24 juin 1793. - Préambule : En présence de l' Etre Juprême, etc. ART. 122. La Constitution garantit à tous les Français le libre exercice des cultes. Constitution del' An III. - Préambule : En présence de l'Etre suprême, etc. ART. 354. Nul ne peut être empêché d'exercer, en se conformant aux lois, le culte qu'il a choisi. - Nul ne peut être forcé de contribuer aux dépenses d'aucun culte. La République n'en salarie aucun. 18 Brumaire. - Constitution de l'An VIU. - Concordat de l'An IX: Le gouvernement de la République française reconnaît que la religion catholique, apostolique et romaine est la religion de b. grande majorité des citoyens français. Articles organiques des cultes protestants. 17 Mars 1809, lois d'organisation du culte hébraïquP.. 30 Décembre 1,809,loi~ d'organisation religieuse (culte catholiyue ). . _ Notons ici la sollicitude avec laquelle la Religion cherche à s'accommoder avec la Constitution, - Idéal parfait du philosophe d11 Genève. ~ L'avenir fera. mieux encore. Charte de 1814. - Louis, par la Grâce de DiPlt, etc. AnT. 6. La religion catholique, apostolique et romaine est la religion de l'Etat. Charte de 1830. - ART. 6. Les ministres de la religion cathoIïiue, apostolique el ,·omaine, profossé_epar la majorité des Français, et ceux des autres Cttltes chrétiens, reçoivent des traitements du trésor public. Constitution <lu 4 novembre 1848.-Préa.mbule : En présence de Dieu, etc. ART. Chacun professe librement sa religion, et reçoit de l'Etat, pour l'exercice de son culte, une égale protection. - Les ministres, mit des cultes actuellement reconnus par la l~i, 80it de ceux qui seraient recon1111s à l'avenir, ont le droit de recevoir un traitrnient de l'Etat. 13 .T uin : Expédition de Rome. Crimes du 2 décembrn (18.51 et 1852): L'empereur par la Grdce de Dieu, - te Dettrn de l'archevêque Sibour, et autres, - concours puissant du clergé catholique, - prédication contre le Socialisme et la République, - persécution des protestants. Voilà l'histoire abrégée, austère, dans les faits rigoureux, dans les actes officiels de tous les pouvoirs, de t1>11tela campagne révolutionnaire jusqu'à cette heure; voilà la pensée appliquée de Roussei!;U;yoilà l'Etat, ~e quelque chose d'absnrde 1 de fatl\lemeut

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