-9bien-aimée vient sous sa plume - Si je mettais mal aimée C'est cela. (;'est une idée. il gambille, fait des moulinets, fait le borgne, le lépreux, l'amateur, le feu-follet des mares de bretagne, narguant tous les octrois de la littérature, tous les douaniers de la critique, il croise le long des côtes, le long des corbières, pour l'amour de l'art Il a peur des ridicule lyriques, apocalyptique, fatal, poitrinaire, hystérique, lunaire, prudhomme, musicaux, sentimentaux, naïfs, etc. - et se pose un peu partout, rature, dit non... lyrique moi? jamais eten effet le vers suiYant est voyou - moi digne d'être aimé? voyez : moi, moi voyou? sans-cœur ! mais mettez donc la main et sentez! - Et arrivé au refrain naïvard de biniou breton - il veut être indéfinissable, incatalogable, pas être aimé, pas être haï - bref déclassé de toute les latitudes, de toutes les mœurs, en deça et au delà des pyrénées. Très réussi comme raté. Il ne montre pas qu'il aime tel ou tel poète - Ce serait donner prise - Il raille Millevoye, Moreau, Musset, Lamartine, Baudelaire, Hugo, Murger, Escousse, Gilbert, Lacenaire, Chénier, Byron. Goncourt (pour l'emporte-pièce des définitions) les odes funambulesques de Th. de Banville. comme calembours -maisletremplin du calemboULy' est déplacé-il ne vient pas de la rime très-riche - mais au petit bonheur, à propos de bottes- et sans la discipline prosodique deBanville. - calembour - d'images - psychologiq~e : p. 73. Après? suis-je donc pas légère Pour me relever d'un faux pas? Et l'on sait amuser avec une dragée haute, un animal ombrageux (p. 74). BibliotecaGino Bianco
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