- 320 - désormais, tout véritable artiste - redisant comme une Jitanie dévote les phrases de la Tentation et de Salammbô et les maximes de Bouvard - lui dresse journellement nn monument de gloire et de triomphe, à lui, le pins hautain et le plus merveilleux des génies qui dominèrent cc siècle. Nous lisons, émerveillés :" · « On signale, en Vénétie, un propriétaire qui, ponr protéger les raisins de ses vignobles contre de menus gaspillages consacrés par une coutume universelle, fait. mettre une muselière à chacun de ses vendangeurs. Le fait s'explique par l'état de misère ùans lcqnel se trouvent les habitants de la Vénétie, où la fami1~eexerce d'épouvantables raYages. >i Le fait s'explique ..... Dans le monde des théâtres les « maitres >i se multiplient en raison directe du décroissement des chefs d'œuHes; qu'on en juge. : « M. Pore! s'occupe en ce moment de ses matinées. On sait qu·arnnt la pièce une conférence sur la dite pièce est. faite par un maitre. >i Voici ces maitres : « Francisque Sarcey, Henri Chantarninr, Jules Lemaitre (ah !) Henri de Lapommeraye, et J\DI. Brunetière. Ganderax, Doumic, Paul Desjardins, Chabrier, Parigot, Léopold Lacour, Joseph Fabre, Lintilhac, .Maurice Bc11·- rès (!) » L'il"oniste des tic/te~ d'encre méritait-il cette suprême ironie? Confi,dentiel: Il nous revient de tous côtés que le nom de Chevillcn·cl, qui figurait sur un récent programme des concerts Lamoureux, auriterait de son pseudonyme transparent un des vétérans des lettres françaises : M. 1'héocloi·ede Banville, le sympathique auteur de Sonnailles et Clochettes. Le Gérant: J .-H. llou·mons. J'ans. - Jmp, UE.\UUE!..OT cl ME1.1.b 1 1li, rue de \"crnl!ual. BibliotecaGino Bianco
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