Entretiens politiques et litteraires - anno I - n. 3 - 1 giugno 1890

-103 - « Le lai ou arb1·e {oiirchu admet un nombre indéfini de couplets, construits chacun sur deux rimes. Le nombre des vers de chaque couplet peut aller de douze it trentesix, suirnnt Thomas ~ibilet, de douze :'l trente, suivant P. Fabri; au reste, ce chiffre est quelquefois dépassé par Alain Chartier. Les vers ~énéralement employés sont ceux de sept, cinq et trois syllabes combinés au gré du poète de façon qu'il y ait une rime dominante dans chaque strophe; la première et la demière strophe doivent présenter les mê111escombinaisons. » J1 parait que le respectable M. de Ba!1,·ille a voulu moins de liberté .'t l'arbi·e fow·cllu et qu'il le définirait : « Cne suite de ,·ers féminins de cinq syllabe écrits sur une même rime et séparés (comme ce seul mot révèle le che,·illard!) do deux en doux par des vers masculins et deux syllabes écrits sur une rime (écrits sur une rime!) également variable. » En tout cas, selon l'orthodoxie de sa foi de C<métricien», le Parnassite pourra choisir sa doctrine - vraiment Lemene devrait imposer cett_eforme à ses édités. Un précieux aveu de l'auteur du même Traité de -i;er·- si(ication; après avoir constaté que « notre oreille » ne peut admettre une nouvelle modilication de la forme du vers, il s'interroge: C<Des raisons'! Encore une fois, il n·y en a point d'autres que l'habitude. » Alors quoi? MM. B. Lazare, P. Quillard, Collière et Bloch - amis personnels du regretté Ephraîm :'.\-Iikae-l préparent une édition de ses œu.vi·es complètes. La Jeune Belgique, notre vaillant conf1ère du Nord, poursuit avec un succès croissant sa campagne hautement littéraire sous l'habile direction de Vatèi·e Gille. En librafrie : En Amow· (Tresse et Stock). M. Jean Ajalbert s'affirme de nouveau psychologue des grandes douleurs de la vie humble. BibliotecaGinoBianco

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