• I • TRIPLICE ALLEANZA E QUESTIONE ROMANA t6r plicita quanto si vuole, ma reale - . contro ~' inasprirsi della questione romana, ne conseguirebbe che il trattato del 1882 fu un patto, in cui l'Italia dava tutto e non riceveva niente, un vero e proprio documento di insania internazionale. E nella storia della nostra politica estera, specialmente di quegli anni, gli errori grossolani sono tali e tanti, che non occorre davvero aumentarne il nu1nero ed esagerarne la gravità. G. SALVEMINl La missione Pierre Coutret . Il nostro amico prof. C. Pitollet, ritornato a Parigi dopo un' essenza dr f.. vari giorni, ci prega, colla lettera che segue, di rettificare due errori passati. nel suo articolo " Per un'intesa fra l'Italia e la Francia " comparso nel fa'Scicolo precedente della Critica Politica e del quale la sua assenza non gli consentì di correggere le bozze : Paris, 9 avril. Mon cher Zuccarini, ; Deux errata malencontreux me font dire, dans la dernière Critica Politica, que c'est à Genève et non à Gènes qu'était installée la Mission Maritime que présidait l'avocat de Nice - fils d'un professeur de lycée, marié à une italienne et propriétaire, à ce titre, d' un fonds rural en Toscane, parlant, par consequent, l' italien comme vous et moi - Pi erre Coutret (et non , comme on l' a imprimé: " Contray n)• Placée en Suisse, cette soi-disant " Mission de Ravitaillement " n'eClt eu aucune raison d'ètre, vu son caractère très délica.t: éelui de surveiller discrètement l' ltalie et celui, beaucoup plus. important, de faire passer en France les renseignements recueillis en pa ys. ennemis par des intermédiaires dont le nom aoit rester secret et que transportait, par la Suisse, la valise diplomatique.... du Vatican, gràce à un ingénieux système. . . . . . . . . . . . . . . Je raconterai peutètre quelque jour le fonctionnement de ce mécanisme qui nécessitait de· constantes allées et venues entre le siège de la Mission - Via Assarotti" 17-8, Genova - Milan et Rome, quelque foi aussi. ... Napoles et plus loin eneo re . . . . . . . . . . . . Parfois, il fallait aller à Paris porter· -des plis au Ministère de la Marine et c'est ainsi que nous y fClmes la dornière nuit du bombardement aérien de Paris, dans la nuit du 15 au 16 septembre 1918.... Mussolini se rappellera-t-il de certain article, sur l' Espagne germanophile, du "Popolo d'Italia "' que mutila alors la Censure Militaireet dont je tenais à conserver, comme document d' histoire, les épreuves originales. • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Veuillez croire, mon cher Zuccarini, à mes amicaux et dévoués senti--- ments républicains. Prof. CAMILLE PlTOLLET ib·liotecaGi o Bianco . ,
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