244 crets dans la vie économique, dans le développement culturel de notre société, dan~ le développement politique et moral de chaque individu, dans la compréhension des intérêts généraux de la société et dans la maturité internationale des communistes et de tous les travailleurs. La ligne adoptée par le XIIe Congrès du parti communiste de Tchécoslovaquie et la mise en vigueur des nouveaux statuts représentent la garantie principale que le Parti avance dans la voie de Lénine. Il est porté dans les statuts que toute violation de la démocratie interne affaiblit le Parti et amoindrit le rôle joué par les masses populaires. Toute manifestation de cette nature est inconciliable avec la mission du Parti en tant qu'avant-garde de la société socialiste et ne peut être tolérée dans ses rangs. L'élimination des conséquences du culte de la personnalité dans tous les domaines est une condition absolue du progrès ultérieur du socialisme dont le Parti doit tenir la barre. C'est en même temps notre contribution au renforcement de l'unité idéologique et active du mouvement communiste international dans sa lutte pour la paix et le socialisme dans le monde entier. Le Comité central du Parti appelle tous les organes à mettre à exécution de manière conséquente les résolutions du XIIe Congrès. En même temps, il attend de toutes les organisations et de tous les communistes qu'ils travaillent à tous égards à renforcer l'unité du Parti et ses liens avec les travailleurs, de façon à remporter de nouvelles victoires dans BibliotecaGino Bianco LE CONTRAT SOCIAL le développement de notre société socialiste et la création des conditions nécessaires à la transition graduelle au communisme. Le Parti a maintènant mis un point final à tout ce que le culte de la personnalité a engendré de négatif, dans notre pays comme dans les autres, au cours de la période 1949-54. Il a permis à la vérité de se manifester pleinement et a rassemblé des forces nouvelles en vue de sa lutte pour procurer un avenir plein de joie au peuple de la République socialiste tchécoslovaque u.. 14. Une fois de plus, la pression de Moscou et unevisite personnelle de Mikoyan à Prague au début de 1963 furent nécessaires pour persuader le Parti tchèque de se • libéraliser • et de hâter les réhabilitations. En fait, au cours de l'été de 1963 et plus tard, la Cour suprême de Prague s'est employée à redresser nombre d' • erreurs judiciaires• des années 50. Bien que ces nouveaux procès en révision aient été menés de manière irréprochable, voire, pour la forme, au cours d'audiences publiques, les services d'information ne furent pas autorisés une seule fois à en rendre compte. C'est bien dommage, car les procédures furent du plus grand intérêt en raison de la richesse des matériaux produits, des témoignages, des discours des survivants et des plaidoiries des avocats. Il n'y a qu'une explication : la responsabilité du Parti dans son ensemble et en particulier celle de certains de ses dirigeants encore au pouvoir ne fait pas de question. En outre, la réhabilitation reste aujourd'hui réticente, moralement et politiquement peu concluante, et à plusieurs égards partiale. Par exemple, un communiqué (Rude Pravo du 22 ao-0.t 1963) révélait qu'entre 1955 et 1963, un total de 481 cas d' • erreurs judiciaires • avaient été révisés. Or les matériaux mis à la disposition de la Cour suprême aussi bien que certaines déclarations officielles révèlent que, pour les seules années 1948-53, au moins 3.500 personnes furent jugées pour crimes ou délits politiques. Quelque 160 d'entre elles furent condamnées à mort, les autres à des peines d'emprisonnement pour un total de 20.000 années. Le moins que l'on puisse dire est qu'il subsiste un doute sur cette affirmation que • le Parti a maintenant mis un point final à tout ce que le culte de la personnalité a engendré de négatif (... ) au cours de la période 1949-54 •· ,
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