Le Contrat Social - anno XI - n. 4 - lug.-ago. 1967

DOCUMENTS personnalité et ses conséquences se sont fait sentir à travers tout le Parti, dans tous les domaines de notre vie. Leur élimination catégorique avancera rapidement si chaque membre du Parti acquiert une compréhension correcte de ses responsabilités révolutionnaires et de ses devoirs en tant que citoyen, s'il montre un courage exemplaire dans la lutte contre les défauts et les difficultés, sans permettre nulle part et à aucun moment que la légalité socialiste soit violée. En même temps, les diverses erreurs et défauts qui se sont manifestés dans notre vie ne doivent pas être imputés simplement aux survivances du culte de la personnalité, ce qui reviendrait à cacher le sens de la responsabilité et de la discipline, et à voiler le non-accomplissement du devoir. Le Comité central du P.C. de Tchécoslovaquie appelle également toutes les organisations à ne pas tolérer l'expression de divers cancans et tendances petits-bourgeois, étant donné que ceux-ci permettraient à une opinion hostile de se répandre jusque dans le Parti. On peut tenir pour acquis que l'ennemi, comme toujours, tentera de profiter de l'attitude franche du Parti envers ses propres erreurs pour s'en prendre à la cause socialiste et communiste. Nous ne permettrons jamais à personne de mettre à profit la critique des erreurs passées, preuve de la force interne du Parti et de notre univers socialiste. Nous repousserons résolument tous les efforts pour rapetisser le rôle dirigeant du Parti dans notre vie. Nous ferons en sorte qu'il remplisse honorablement toutes les tâches qu'il s'est fixées. Les principales conclusions découlant de la période 1949-54 ont déjà été tirées après les XXe et XXIIe Congrès du P.C. soviétique. Ces conclusions, qui tendent pour l'essentiel à affirmer les normes léninistes, à intensifier le rôle dirigeant du Parti, à augmenter sa capacité d'action, à renforcer ses liens avec les masses et à intensifier la démocratie socialiste, le Comité central du Parti les traduit dans les faits systématiquement et énergiquement. Le XIIe Congrès du P.C. de Tchécoslovaquie a résolu que le processus consistant à surmonter les conséquences du culte de la personnalité doit être achevé dans tous les domaines de notre vie. Cela s'est reflété dans toutes les résolutions du Congrès et dans les nouveaux statuts du Parti. En liaison avec cet efîort pour surmonlcr les séquelles du culte de la personnali lé, le Comité central considère comme nécessaire de souligner quelques-unes des principales conclusions dans ce sens acceptées par le XIIe Congrès. · Cela concerne d'abord cl avant loul le r€'nforcement de l'unité ou Parti sur la base Biblioteca Gino Bianco 243 du marxisme-léninisme, le développement systématique de la démocratie interne et l'application d'une attitude conséquente pour résoudre tous les problèmes du jour. Atteindre un tournant décisif à tous les niveaux de la direction signifie pousser activement le Parti dans son ensemble à prendre part à l'élimination décisive de toutes les conséquences défavorables de l'hiver dernier, à assurer un développement continu de la production, à hausser le niveau de la gestion et de la planification, et à faire preuve de détermination dans l'exécution du plan économique national. Ainsi, assurer le contact quotidien avec les travailleurs pour répondre en temps voulu et de manière souple à leurs exigences, à leurs critiques, et toujours défendre les intérêts de la société socialiste tout entière, c'est là en toutes circonstances, la loi suprême pour chaque communiste, quel que soit son poste. Pour que les conclusions du XIIe Congrès du P.C. de Tchécoslovaquie portent leurs fruits, il faut en même temps relever de façon substantielle le niveau du travail des cadres. A cet égard, le Parti s'en tient au principe léniniste suivant lequel le principal critère pour le choix et l'affectation des cadres doit être un dévouement loyal au socialisme, un haut niveau de connaissances spécialisées et des qualités d'organisation. Cette attitude correcte du Parti n'a rien à voir avec une indulgence sans principes envers des fonctionnaires routiniers. Il est vrai pour tout le Parti, du haut en bas, que sa force et son unité supposent nécessairement des relations de saine camaraderie entre ses membres, la franchise et l'ouverture de cœur dans l'action et la critique, du réalisme et des principes au moment de prendre les décisions, le tact et la considération dans les rapports avec le peuple. Il n'y a pas place dans le Parti pour la rudesse, pour une attitude supérieure envers la critique constructive ou encore pour l'indifférence à l'égard de points de vue qui favorisent la cause du Parti et servent ses intérêts. En 1nême temps, tous ceux qui répandent cancans et calomnies, qui intriguent et sèment dans le Parti et la vie publique les soupçons et la méfiance sans fondement doivent être catégoriquement rejetés. C'est là une autre survivance de l'époque du culte de la personnalité, et il faut lui déclarer une guerre sans merci pour des raisons de principe. Quant au travail idéologique, toul ce qui encourage encore l'inerlie routinière, ou qui enfonce un coin enlre le travail idéologique el le travail d'organisation, ou qui sépare nolrc lhéorie comn1unisle de la vie des travailleurs, doil êlrc rejeté encore plus atégoriquement. Le critère suprèn1c de l'effica ité du travail idéologique ne peul être que les résn lta t s ron-

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