DOCUMENTS lisme étranger » prennent invariablement parti contre la France. Les Etats policiers satellites de !'U.R.S.S. en Europe centrale et orientale, sous l'étiquette fallacieuse de « démocratie populaire », ne cessent à leur tour d'exercer une hostilité vigilante envers la France et la culture française, auxquelles ils sont pourtant redevables d'une grande part de leur développement intellectuel, outre leurs progrès techniques et économiques. Dans ces Etats policiers soumis à des communistes inféodés à Moscou, les œuvres françaises d'enseignement et d:édu~tion, étrang,ères_ à toute politique, sont syste~attquement aneantles par les tenants du Comioform avec l'approbation antifrançaise de la section pseudo-française. C'est ainsi qu'en août 1948 ont été « liquidés » le lycée français et son école maternelle ainsi que la communauté de Notre-Dame de Sion et les ~c?le~ reli~,ieuses françaises à Bucarest ; qu'ont ete lice1;1ciestous les professeurs français en Roumanie et rappelés tous les étudiants roumains séjournant en France; que l'enseignement public de ~a langue et de la littérature françaises est pratiquement rendu impossible en Roumanie ; que toutes les écoles françaises ont été fermées en Bulgarie ~ partir du 1er septembre 1948; que les Instituts français en Tchécoslovaquie et ~n Pologne ~ont voués à une disparition prochame, par swte des mesures vexatoires prises sur les ordres de Moscou sous prétexte de réformes pédagogiques. En même temps est tantôt paralysée, tantôt interdite, la circulation des livres et journaux français dans ces pays complètement soumis à un « nationalisme étranger». Cependant qu'en France continuent de paraître librement les publications et d'agir impunément les associations préposées à la propagande pernicieuse du _chauvinisme soviétique compliqué de panslavisme expansif, de xénophobie impudente et de pseudo-marxisme à la mode tartare. En Hongrie comme en Pologne, en Tchécoslovaquie comme en Bulgarie et en Roumanie, les Instituts français sont désormais condamnés, les Alliances françaises feimées, leurs biens spoliés, les accords culturels avec la France dénoncés ou piétinés, les intérêts français violés, les ressortissants français chassés, la langue française en voie d'élimination. En Chine où les communistes se sont récemment emparés du pouvoir par des moyens militaires, ils ont déjà pris des mesures hostiles à la France. En Indochine, Moscou inspire et attise une nationalisme francophobe, entretient une guerre civile atroce au mépris évident des intérêts indigènes comme des principes humanitaires dont les communistes font parade. Et pendant que !'U.R.S.S. mène de toutes parts sa guerre sui generis contre la France, il est permis aux communistes de faire campagne en France pour annoncer encore et toujours que u jamais le peuple français ne fera la guerre à !'U.R.S.S. », autrement dit pour dénier à la France le droit et le devoir de se défendre. Biblioteca Gino Bianco 249 Il est permis aussi à ces mêmes communistes et, à leurs suiveurs syndiqués de s'opposer au d~barquement et au transport du matériel militaire envoyé en France par son allié d'Amérique de _saboter ainsi de nouvelles façons la défens; nationale, .de préconiser ou_vertement la plus haute trahison. Des gens qw ont trouvé excellente l'aide américaine à !'U.R.S.S. s'élevant à I 1 milliards 600 millions de dollars en matériel quand le régime soviétique était en danger de mort, .osent ~mpêcher leur pays pacifique de recevoir une aide analogue, lequel pays ne menace personne et ne désire que survivre aux plus dures épreuves. L'U.R.S.S., c'est-à-dire son autocratie au strict sens du terme, traite en « chiffon de papier » le traité d'alliance et d'assistance mutuelle conclu a':e7 _laFrance l,e 10 décembre 1944, le tourne en der~sion ~vec 1 approbation de tout ce qui est antifrançais en J:rance sous de multiples étiquettes ~seudo-progressistes et camouflages simi1i-patriot1ques. Fort de ces complicités, le Politburo de Moscoll: ne recule devant rien pour satelliser une nation dont, à ses yeux, la faiblesse principale e~t de répudier les moyens de gouvernement en vigueur s?u~ le régim~ soyiétique, de répugner aux represailles et retorsions qu'appellent les procédés totalitaires, de respecter outre mesure les <:Iroitsde l'homme et les principes de la démocratl: dont les communiste~ et leurs acolytes ne se r~clament que pour mieux les détruire. Et en fait « de se donner l'une à l'autre toute l'assistance écon?~que possible après la guerre en vue de facili!er la reconstruction des deux pays et ~~ contnbuer à, la prospérité du monde » (tr~~e de 1944), 1 U.R.S.S., signataire de ce traite, ne manque aucune occasion de nuire à la France, d'entraver sa renaissance, de gêner son effort créateur. A l'encontre du dernier traité franco-russe d~s conventions internationales sur les prison~ mers de guerre, des règles élémentaires de civilis~tion_et ~'humanité, 1~ gouvernement soviétique s obsttne a garder captifs au moins 16.000 Alsaciens et Lorrains dont le sort désole en France all:t~t de familles. amputées (déclaration du Illlll1Stre des Affaires étrangères, le 8 déce~bre 1949, au Co~se~l de la République). Le traitement barbare mfligé à nos compatriotes comme à tous les prisonniers en U.R.S.S., aux ~ons de détenus dans les camps de concentration ~t les vastes bagnes soviétiques, indigne les honnetes gens de tous les pays, mais laisse froids les communistes et leurs complices soi-disant progressistes et chrétiens. La presse et la radio de Moscou ne cessent de dénigrer la France, celles des pays satellites ne s~t que leur faire ~cho. Les correspondants de Journaux commurustes, les écrivains soidis~t p~olétariens bien nantis, lauréats du « pnx Staline » et autres, trop heureux de séjourner ~ Pm:ïs pour ob~e~er de près la décadence de 1Occident et en Jowr autant que possible, répon-
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