DOCUMENTS publiée dans l'Humanité clandestine, n° de décembre); La manifestation muette de R. Guyot, F. Grenier, Ch. Michels et A. Mercier, députés communistes, contre « les armées de la République », au Palais-Bourbon (séance du 9 janvier 1940); L'appel de M. Thorez et J. Duclos Aux membres du parti communiste français (février 1940); Les déclarations des députés communistes poursuivis et de leurs avocats, au procès de mars-avril 1940, - notamment celle de F. Billoux ; Les radiodiffusions communo-défaitistes en 'français, émises du territoire allemand, dénoncées par le ministre de l'Intérieur au Sénat (Journal offiael, 20 mars l 940) ; La publication clandestine de l'Humanité, des Cahiers du Bolchévisme, du Trait d'union, de l'Humanité du Soldat, etc., ainsi que de tracts, de brochures et de papillons défaitistes par milliers; La campagne pour le sabotage des fabrications de guerre*; Les démarches de M. Tréand et de MmeD. Ginollin, puis de J. Catelas et de R. Foissin, auprès des Allemands pour faire reparaître l'Humanité avec l'assentiment des envahisseurs, démarches d'abord couronnées de succès, mais contrecarrées ensuite par le gouvernement de Vichy (20-29 juin 1940); Le message Au peuple de France de M. Thorez et J. Duclos, faussement daté après coup du 10 juillet 1940, falsifié plus tard par les communistes mais dont subsiste le texte exact ; La lettre de F. Billoux au maréchal Pétain, par laquelle le porte-parole communiste demande à déposer comme témoin contre les inculpés du procès de Riom (19 décembre 1940)**; Les multiples appels à la collaboration francoallemande, sous l'occupation, et à la fraternisation avec l'armée d'invasion ; Le dénigrement haineux et systématique de nos alliés britanniques et américains, les insultes répétées à l'adresse de la « France libre» et de la « France combattante»; Tous ces faits indéniables et beaucoup d'autres caractérisent le comportement antifrançais permanent des communistes, qui ne s'en départissent en apparence que par ruse tactique à l'occasion d'un mauvais pas à franchir. • Parmi les saboteurs communistes, Roger Rambaud, Marcel Rambaud et Maurice Lebeau, pris sur le fait aux usines d'aviation Farman, ont été fusillés. De nombreux sabotages communistes furent constatés chez Renault (chars), à la Somua (chars), à la poudrerie de Sorgues, etc. - N.d.l.R. •• En mai 1951, le Populaire a publié des lettres de députés communistes (J. Berlioz, V. Barel, L. Midol, A. Costes, G. Uvy et Comavin) prouvant que ces messieurs s'étaient offerts comme témoins à charge contre P. Reynaud, B. Daladier, Léon Blum et G. Mandel au procès de Riom. - N.d./.R. Biblioteca Gino Bianco 245 Il importe de rappeler, plus spécialement, quelques appréciations sur la Résistance française énoncées par les communistes : « Le général de Gaulle et autres agents de la finance anglaise voudraient faire battre les Français pour la City. Les Français répondent le mot de Cambronne à ces messieurs » (l'Humanité, n° 58, 1er juillet 1940). « De Gaulle poursuit sa carrière en Angleterre où il est l'allié du gouvernement réactionnaire anglais, des lords et des banquiers » (l'Humanité, janvier 1941). « De Gaulle veut la victoire de l'impérialisme anglais parce que c'est son intérêt » (l'Humanité, 14 février 1941). « Les de Gaullistes, représentants des banquiers de la City, épousent la cause de l'impérialisme anglais» (En Avant, mars 1941). « Le mouvement des de Gaulle et de Larminat, foncièrement réactionnaire et antidémocratique, ne vise à rien d'autre lui aussi qu'à priver notre pays de toute liberté en cas d'une victoire anglaise» (M. Thorez et J. Duclos, l'Humanité, 18mars 1941). « Ce général à particule veut non pas la liberté de notre pays, il veut le triomphe des intérêts impérialistes auxquels il a lié son sort» (l'Humanité, 1er mai 1941). Quarante-huit heures avant l'agression allemande contre !'U.R.S.S., l'Humanité disait encore : « De Gaulle et Catroux font tuer des Français pour l'Angleterre» (n° du 20 juin 1941). Mais quarante-huit heures après, les robots communistes se ralliaient bruyamment à celui qu'ils traitaient l'avant-veille de « fuyard jusqu'auboutiste de Londres » ( tract communiste : Aux Etudiants de France) et de « traîneur de sabre » (tract communiste: Les fantoches de Vichy). Ils avaient reçu de nouveaux ordres de Moscou. Ces ordres n'indiquaient ni revirement ni évolution, encore moins examen de conscience ou révision doctrinale. Ils ne signifiaient que la nécessité d'un expédient temporaire, dans l'intérêt de !'U.R.S.S. Ils ne prescrivaient qu'un si.mu- · !acre de patriotisme, jusqu'à ce que le régime policier soviétique soit hors de danger. Obéissant servilement aux consignes du dehors, les communistes firent semblant de réintégrer la communauté nationale, mais toujours en tant que « parti nationaliste étranger » et seulement pour leurs propres fins, pour servir l'Etat russo-totalitaire d'abord et pour s'emparer des leviers de commande dans l'Etat français ensuite. Porte-parole soviétique de longue date, le député F. Grenier était bien qualifié pour négocier à Londres, en janvier 1943, l'accord des communistes avec la France combattante, « en disant notre confiance en le général de Gaulle qui, le premier, leva l'étendard de la Résistance; en le général Giraud, commandant en chef des armées d'Afrique ; et en affirmant notre volonté de travailler à l'union de toutes les énergies françaises pour la libération de la France » (l' Hu1nanité, n° 200, 21 janvier 1943). Après la conclusion de l'accord, le parti communiste se permettait de déclarer sans vergogne : « La France tout entière vibre du plus pur patriotisme et place sa
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