LA TRAHISON DES CLERCS Ils ont bien retenu, pour ce qui les concerne, la leçon du camarade Staline : « Pour supprimer l'inévitabilité des guerres, il faut détruire l'impérialisme. » Pierre Daix, Cahiers du Communisme, avril 1953. Le Populaire et Franc-Tireur, ces deux torchons socialo-américains, n'ont reculé, durant les longues heures douloureuses de la maladie et de la mort du camarade Staline, devant aucune diffamation, si répugnante soit-elle, devant aucune calomnie, aucune bassesse, aucune ignominie. Comme si des saletés de renégats pouvaient souiller la pure image de Staline, le père, le frère, l'ami de tous les peuples, le révolutionnaire génial dont l'œuvre domine notre siècle. Henriette Feuillet, France nouvelle, 14 mars 1953. Ainsi, dans tous ces discours, qu'on ne peut lire sans émotion, Staline insiste sur la valeur des hommes. Modeste, il ne parle jamais de lui. Il ne pense qu'à se déclarer l'élève de Lénine, lui qui a cependant enrichi considérablement l'histoire de l'humanité, en dirigeant l'industrialisation du plus grand Etat du monde et la collectivisation des campagnes les plus arriérées, en établissant la véritable démocratie, sans compter l'immense œuvre théorique qui a complété si richement la doctrine scientifique de Marx, Engels et Lénine. Il ne pense qu'à se déclarer l'élève de Lénine, lui qui a apporté dans la conduite de la guerre col)tre l'envahisseur hitlérien de si puissantes qualités de stratège et de tacticien militaire. Fernand Grenier, France-U.R.S.S., décembre 1945. Son humanisme était profond, lucide, réaliste, et avant tout imprégné de la véritable bonté au sens plein de ce mot. Staline était pénétré par cette idée que le principal, c'est l'homme, son destin, son avenir, son bonheur. Il ne considérait pas sa tâche comme achevée. A la génération qw lui survit revient le grand devoir de rester fidèle à son exemple immortel et d'achever l'œuvre colossale de ce grand bienfaiteur de l'humanité. Marcel Cachin, « Le grand Staline, bienfaiteur de l'humanité », Démocratie nouvelle, avril 1953. Staline c'est, pour les Français ~ui n'oublient pas, l'homme de la victoire sur 1 hitlérisme, le commandant en chef prestigieux de l'invincible Biblioteca Gino Bianco 55 armée soviétique qui libéra non seulement !'U.R.S.S., mais aussi la France et tous les pays victimes de la barbarie fasciste. Jacques Duclos, l'Humanité, 6 mars 1953. Staline ! Un nom que tu n'ignores pas... Dix, cent, mille fois déjà tu l'as entendu. Quelquefois avec haine, souvent avec beaucoup de respect et d'amour. Sens-tu tout cet amour de Staline, pour nous tous, pour toi, pour ce qu'il a appelé lui-même le capital le plus précieux? Mais Staline, c'est beaucoup plus encore : c'est l'homme de la vie nouvelle, l'architecte qui conduit la jeunesse soviétique sur le plus grand chantier .de tous les temps : « l'édification du commurusme ». Staline, c'est le pilote à la barre de l'humanité, et qui la conduit d'une main sûre, au travers des embûches dressées par le vieux monde. Et vers lui vont tous les regards des mères que menacent les fous atomiques, ses pires ennemis et les nôtres. Staline, c'est la grande voix, qui s'élève pour faire trembler les énergumènes de tout acabit, semer le désarroi dans leur camp. La même voix qui fait se resserrer les rangs de tous les simples gens pour marcher plus fermes au combat pour la Paix, à la conquête du bonheur. Staline, le plus humain des hommes. Jean Meunier, l'Avant-Garde, 19 décembre 1951. Il est des morts plus vivants que les vivants, qui ne mourront jamais, parce que leur œuvre vit, vivra dans les siècles, et l'œuvre du camarade Staline est de celles-là. Les deux géants de l'humanité Lénine et Staline reposent aujourd'hui côte à côte dans le mausolée sur la place Rouge de Moscou. Côte à côte, comme ils le furent dans la vie pour le bonheur des hommes. Gloire éternelle au grand Staline ! Jeannette Vermeersch, Cahiers du Communisme, mars 1954. Grand maître incontesté de la science, génial architecte de la société nouvelle, Staline, à la veille du XIXe Congrès du glorieux parti communiste de !'U.R.S.S., a ajouté au précieux trésor de ses œuvres classiques, véritable encyclopédie du marxisme révolutionnaire, une nouvelle ètudc
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