52 ...Adieù, père ! Adieu, cher pèfc que nous ·aimerons jusqu'à notre dernier souffle ! Combien grande est notre dette à ton égard... Nous sommes des millions, et nous te disons tous mentalement adieu, nous passons lentement devant ton cercueil, cherchant à graver tes traits dans notre mémoire, nous nous inclinons bien bas et te donnons un baiser filial, t'accompagnant à ton dernier voyage... Tu seras toujours avec nous et avec ceux qui entreront dans la vie après nous. Nous entendons ta voix dans le grondement rythmé des turbines des centrales hydro-électriques géantes, et dans le bruit des vagues des mers créées par ta volqnté, et dans le pas cadencé de l'invincible infanterie soviétique, et dans le doux bruissement du feuillage des bandes boisées qui s'étendent à l'infini. Cher père, tu es pour toujours et partout avec nous. Adieu ! M. Cholokhov, « Adieu, père ! », Etudes soviétiques, n° 61, Paris 1953. Je n'ai jamais rencontré un homme plus candide, plus honnête, plus juste; c'est à ces qualités et non à rien d'occulte ou de sinistre qu'il doit son ascendant immense et indiscutable sur les peuples de Russie. H. G. Wells. Auparavant, quand les paysans russes étaient des esclaves, la Russie avait perdu trois grandes guerres les unes après les autres. Aujourd'hui, ce peuple est si jeune que par comparaison, les Etats-Unis paraissent très vieux ; c'est la nation la plus jeune du monde. Ce rajeunissement est le résultat de la reconstruction à laquelle le nom de Staline est indissolublement lié. ...Il est certainement le seul dictateur qui ne possède même pas une cravate ! ...Staline n'a jamais posé pour le grand génie, pour le Prophète qui révèle la vérité cachée ; dans ses discours, il parle rarement en premier. ...J'ai longtemps et beaucoup réfléchi sur ces procès, me demandant s'ils constituaient un acte de vengeance contre une douzaine d'hommes ou bien un acte nécessité par la « raison d'Etat». (...) Le meurtre de Kirov, ami et collaborateur de Staline, en décembre 1934, donna le signal de ces procès politiques. (...) Néanmoins, en ma qualité d'historien, je n'oserai pas affirmer l'innocence de ces treize hommes, accusés d'avoir conspiré avec des agents allemands en vue de renverser le gouvernement de Staline. Le caractère, la simplicité de ce dernier, son dévouement à l'idéal socialiste, la mémoire de Lénine, les épreuves de la révolution, mais avant tout sa.peur d'une attaque de la Russie par l'Allemagne conf ère~t à ses . Bi·blioteca Gino Bian·co DIX ANS APRÈS STALINE accusations un semblant de vraisemblance qui leur m;mquait à première vue. 11 est possible que ces vétérans de la cause bolchévique aient cherché en 1934 un accord temporaire avec l'Allemagne, d'un genre semblable à celui que Staline lui-même a conclu avec elle en 1939. •..Staline a régné par la force. Cependant, il a doté son pays d'une Constitution au sujet de laquelle le président Roosevelt a dit qu'elle satisfaisait toutes les demandes de la démocratie. ...Le fait que cette Constitution n'est appliquée que partiellement est commun à beaucoup d'autres chartes de ce genre, y compris la« Déclaration des droits de l'homme » faite par la Ligue des droits de l'homme à Paris. Emil Ludwig, Staline, Ed. de la Maison française, New York I 942. UNE DÉCLARATION DE MÉDECINS PARISIENS La mise hors d'état de nuire, en U.R.S.S., du groupe de criminels a rendu un très grand service à la cause de la paix. Dix médecins parisiens, parmi les plus éminents, viennent de rendre publique la déclaration suivante, au sujet des médecins terroristes démasqués en U.R.S.S. et des campagnes de mensonges qui ont suivi cette découverte : Un groupe de médecins terroristes vient d'être découvert en Union soviétique; ils ont attenté à la vie de dirigeants de !'U.R.S.S.; ils ont été démasqués comme des agents des services de renseignements américains; certains d'entre eux avaient été recrutés par l'intermédiaire du Joint, organisation sioniste internationale. Les médecins français estiment qu'un très grand service a été rendu à la cause de la paix par la mise hors d'état de nuire de ce groupe de criminels, d'autant plus odieux qu'ils ont abusé de la confiance naturelle de leurs malades pour attenter à leur vie. Les agents français et sionistes des services américains en France essayent de surprendre la bonne foi du corps médical français en lui demandant de se solidariser avec des criminels. Ils nient les crimes eux-mêmes sans avancer d'autres arguments que leur monstruosité. Alors que l'histoire récente des crimes médicaux nazis est là pou» nous prouver jusqu'à quel degré de perversion ont pu être entraînés certains membres d'un corps médical qui, dans sa totalité, les rejette de son sein et leur dénie le droit au beau titre de médecin. Ils osent accuser l'Union soviétique d'antisémitisme alors que le pays du socialisme, le
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