LA TRAHISON DES CLERCS sophes et les sages avaient entrevu dans leurs rêves, cette vieille chanson qui avait si longtemps bercé la misère humaine, il l'a fait passer du ciel des chimères dans les réalités quotidiennes. ...La liquidation définitive de l'exploitation de l'homme par l'homme, la science et la technique mises au service du peuple, les possibilités offertes à l'individu débarrassé des entraves et des préjugés de la société capitaliste, ouvraient la voie à une véritable démocratie. La Constitution stalinienne garantit à tous le droit au travail et le droit au repos, le droit à l'instruction, le droit à une enfance heureuse et· à une vieillesse paisible. ...De tous les grands hommes du passé, aucun ne peut être comparé à Lénine et à Staline. Seule une classe de géants - le prolétariat révolutionnaire - une classe résolue à transformer le monde et les hommes, pouvait faire surgiret placer à sa tête des géants comme Lénine et Staline. Ils ont l'audace du Prométhée antique et le génie des forceurs d'avenir. Avec eux commence, de façon consciente et dans sa totalité enfin conquise, l'histoire véritable du genre humain. Jean Fréville, France-U.R.S.S., juillet 1949. On ne résume pas la vie de Staline. Elle est inscrite dans le cœur de dizaines et de dizaines de millions d'hommes, à travers l'Union soviétique et à travers le monde, de dizaines et de dizaines de millions d'hommes auxquels il a apporté la conscience de leur force et de leur dignité, l'indépendance, la fierté nationale, la réalisation de leur idéal, la joie de vivre. ...D'âge en âge, les peuples apporteront le tribut de leur admiration et de leur reconnaissance à ce conducteur des peuples, à ce libérateur qui a proclamé que « l'homme était le capital le plus précieux ». Jean Fréville, l'Humanité, 21 décembre 1955. * ,,. . Vêtu de sa capote militaire, Staline a parcouru toutes les routes du monde. Certaines de ces routes ont traversé le cœur de tous les hommes soviétiques. (...) Staline marchait sur ces routes à côté des soldats ; il se taisait avec eux quand la douleur étreignait le cœur ; il entonnait avec eux les chansons de soldats, retirait les pièces embourbées dans la glaise, faisait sauter les ponts et les construisait ; il se chauffait auprès des piles feux d'hiver, franchissait en radeau les cours d'eau les plus larges, secourait les blessés, posait les pancartes «déminé» et partait en reconoaissance; c'est lui qui déboucha le premier dans la première rue de Berlin. Biblioteca Gino . 1anco Sl ...On envoie à Staline des cadeaux. Une Française, dont les fascistes ont fusillé la fille, a envoyé à Staline la seule chose qui lui restait de son enfant: son petit béret. Personne ne recevra un tel cadeau, et il n'est pas de balance au monde pour peser une telle affection 1 Quand la mer est mauvaise, c'est le capitaine qui se tient à la barre. La nuit tombée, les hommes travaillent ou se reposent, regardent les étoiles ou lisent des livres. Pendant ce temps, immobile sous le vent qui siffle en rafales, le capitaine scrute les ténèbres. Grande est sa responsabilité, grand est son exploit. Je pense souvent à l'homme qui. a pris sur lui un énorme fardeau, je pense au fardeau lui-même, et aussi à la vaillance, à la grandeur. En rafales, le vent souffle dans le monde, les hommes travaillent, plantent des pommiers, bercent des enfants, lisent des vers ou dorment paisiblement. Pendant que lui se tient à la barre. Ilia Ehrenbourg, Etudes soviétiques, n° 21, Paris 1950. A la fin de décembre, Staline a répondu à un journaliste américain que la guerre entre les Etats-Unis et l'Union soviétique ne peut être considérée comme inévitable, que nos pays peuvent continuer de vivre en paix. Ce furent les dernières paroles de Staline qui firent le tour du monde. Ce furent les paroles du dirigeant de l'Etat le plus fort et le plus pacifique : défendant les simples gens du monde entier, Staline s'est prononcé contre le massacre et pour la paix. Comme on comprend la douleur de chaque homme, où qu'il vive, à l'annonce de la mort du grand défenseur de la paix ! Mais tous les hommes savent que Staline ne peut pas mourir. Il vit non seulement dans ses œuvres, non seulement dans la puissance et dans l'essor de l'Etat soviétique, mais dans la conscience de centaines de millions d'hommes, Russes et Chinois, Polonais et Allemands, Français et Viet-Namiens, Italiens et Brésiliens, Coréens et Américains. Lorsque le cœur de Staline a cessé de battre, le cœur de l'humanité en deuil s'est mis à battre encore plus fort ... Ilia Ehrenbourg, Etudes soviétiques, n° 61, Paris 1953. Quelle soudaine et terrible impression d'être devenu orphelin ! Le Parti, le peuple soviétique, les travailleurs du monde entier sont orphelins. Depuis le jour de la mort de Lénine, l'humanité n'avait pas été frappée par une perte aussi lourde, aussi démesurément lourde. Nous avons perdu le père de tous les travailleurs, et, en même temps que le sentiment d'une perte à jamais inoubliable, une grande tristesse a traversé d'une démarche invisible tout le pays et a ~ris possession de chaque foyer, de chaque famille.
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