Le Contrat Social - anno VII - n. 1 - gen.-feb. 1963

50 ' irrésistiblement, au milieu d'un monde capitaliste, par la force interne du marxisme, sans recourir à la violence, comme une poussée de la nature, c'est la pensée de Staline et elle se traduit sous nos yeux dans les réalisations gigantesques des plans quinquennaux. Chaque plan quinquennal est un plan de paix et une assurance de paix car son achèvement décourage encore un peu plus l'agresseur. Abbé Jean Boulier, France-U.R.S.S., décembre 1949. Et comment oublier le rôle immense de Staline incarnant le peuple soviétique pendant la guerre contre le nazisme ? Comment oublier que c'est à !'U.R.S.S., à l'Armée rouge et à son chef que nous devons pour la grande part notre libération et la victoire ? Les peuples démocratiques et pacifiques se souviennent et se souviendront toujours. Marcel Fourrier, Libération, 6 mars 1953. ...Comment (...) faire accepter [aux populations non russes], autrement que par un perpétuel recours à la force, le nouveau régime et la direction de Moscou ? Par bonheur, l'homme chargé de ce problème, le commissaire aux nationalités Joseph Staline, présentait à cet égard une compétence et une autorité exceptionnelles : colonisé lui-même puisque Géorgien, vieux militant ayant la confiance du Parti, réaliste avant tout. Sa politique a été définie et peu à peu précisée dans de nombreux discours, de 1913 à 1934. Dès le début, il pose le principe du droit des nationalités opprimées à la pleine liberté, jusques et y compris la sécession. ...Les. allogènes vont avoir désormais l'impression qu'ils sont les égaux des Russes. Le complexe d'infériorité du colonisé, clef du problème colonial, est vaincu. ...Si Staline a jamais mérité l'épithète de cc chef génial », c'est bien pour sa politique des nationalités. Hubert Deschamps, La Fin des Empires coloniaux, 1950. Les publicistes bourgeois parlent de déification. Ils savent qu'ils disent des bêtises. Rien de moins mystique, de moins mystérieux, que l'amour des ouvriers pour leurs chefs. Rien de plus lucide, de plus fondé, de plus argumenté, de plus vérifié. Il n'y a pas de coup de foudre dans ce domaine, et pas de secret... Biblioteca Gino Bianco .. , DIX ANS APRÈS STALINB ...Voilà pourquoi nous, les communistes fran.. çais, avec tout notre peuple, avec tous les peuples du monde, avec les peuples soviétiques, nous pleurons la perte du grand Staline. Annie Besse, la Nouve/Je Critique, avril-mai 1953. C'est une chose bien douloureuse au matin de notre grande journée internationale des femmes que d'avoir à prononcer ces trois mots : Staline est mort. Ce n'est pas au nom d'un parti que je vous parle de Staline, mes amies ; il y a dans notre assemblée bien des femmes qui ne sont pas communistes et je ne suis pas, moi-même, communiste. Mais il me serait impossible d'ouvrir notre grande journée revendicative des femmes sans .. rendre hommage, avec vous, au géant de la pensée, du cœur et de l'action qui a tant fait pour l'humanité. Eugénie Cotton, l'Humanité, 9 mars 1953• C'est un homme du peuple qui discute avec d'autres hommes du peuple. 11ne cherche point à séduire, mais à convaincre. Il explique. Il argumente. Il polémique. Il donne des chiffres. Il analyse les objections et, patiemment, il les réfute l'une après l'autre. Le cas échéant, il sourit, il plaisante. Mais ce n'est jamais de cette ironie de grand seigneur fier de sa supériorité. Tout naturellement lui viennent à l'esprit des groverbes, des références à des œuvres classiques. Sa mémoire est nourrie de ce fonds de paraboles, de dictons qui forment le terreau naturel d'une véritable culture. C'est ainsi que, tout jeune, âgé de dix-neuf ans, il parlait aux ouvriers de Tiflis. C'est ainsi qu'aujourd'hui il parle au monde entier lorsqu'il estime que l'opinion des peuples soviétiques doit être connue. Et c'est ce qui fait qu'on le comprend partout. ...Les << petites gens» de France peuvent, en toute indépendance, rendre hommage à Staline en ce mois de novembre 1947. Cet hommage ne peut avoir que la signification suivante : une vision clairvoyante des intérêts français, l'amour de la paix et de la démocratie, et la confiance dans l'avenir de l'humanité. , Jean Bruhat, France-U.R.S.S., novembre 1947. Le peuple aime Staline, parce que sa vie héroïque et extraordinaire a été entièrement consacrée à la libération du peuple, à la cause des exploités .et des opprimés. Ce que les philo-

RkJQdWJsaXNoZXIy MTExMDY2NQ==