48 suspects, ·et il n'y avait ni défaitis~ ni traîtres . dans ses rangs. "'-' ...A Paris comme à Londres, la majorité de l'opinion, mal informée, considéra le pacte germano-soviétique comme une « trahison » de la part de !'U.R.S.S. Or, il semble bien qu'en signant ce pacte au moment de l'extrême tension européenne, Hitler et Staline aient cru qu'ils allaient sauver la paix in extremis. ...Ainsi Staline a laissé commettre l'assassinat de la Pologne par Hitler, mais il n'y a pas participé effectivement. Il n'a pas de sang polonais sur les mains. Dès cette date, il entend ménager l'avenir. ...Tandis que le Reich s'empare de toute la partie occidentale de la Pologne peuplée, en majorité écrasante, de Polonais, Staline prend la partie orientale, habitée essentiellement par des Blancs-Russiens et des Ukrainiens, « frères de race » des habitants de la Russie-Blanche et de l'Ukraine soviétiques. C'est en somme beaucoup moins une annexion qu'une récupération. •..Après cette conquête pacifique, sans la moindre effusion de san~, Staline s'occupe aussitôt des trois pays Baltes. Il entend reprendre sur la Baltique les positions naguère détenues par les tsars et perdues après la guerre de 1914. (...) Puis Staline a l'habileté de se concilier les bonnes grâces de la Lithuanie en cédant à cette république le territoire de Vilna, que les Lithuaniens avaient en vain réclamé à la Pologne pour en faire leur capitale. . André Pierre, Staline contre Hitler, Ed. Stock, Paris 1945. Les vues de Staline sur la linguistique sont pleines de bon sens. Aucune science, dit-il, ne peut progresser sans la liberté de la critique. André Pierre, le Monde, 4 juillet 1950. Là et à cette époque, .Staline a su mettre sur pied des forces considérables; il réalisa le renversement du rapport des forces. Ce fut la victoire de Stalingrad, puis l'offensive victorieuse jusqu'à Berlin. ...Dès maintenant, cependant, les relations des grandes batailles soviétiques permettent de se rendre compte que tout ce qui a été décisif durant la guerre, a été voulu et dirigé par lui. Il fut aussi le Chef, celui qui sut inspirer à tous le dévouement sans borne et l'esprit de sacrifice pour le salut de la Patrie. Général Petit, France-U.R.S.S., décembre 1949. · Biblioteca Gino Bianco DIX ANS APRÈS STALINE Il était le chef génial et prestigieux, le guide unanimement aimé et respecté de tous les Soviétiques, il était aussi l'homme vénéré par des millions d'hommes et de femmes du monde entier. ...Staline n'est plus ; mais sa pensée et ses œuvres au service de son peuple et de la cause humaine, pour la paix et le progrès, restent vivantes. ...Avec tous les Soviétiques, avec tes centaines de millions d'hommes et de femmes fidèlement attachés à son souvenir, avec tous ceux qui savent que son génie ne mourra pas, nous portons dans nos cœurs le deuil du grand Staline. Général Petit, Démocratie nouvelle, avril 1953. Certains ne comprennent pas pourquoi des millions de braves et simples gens de France et ,, d'ailleurs célèbrent aujourd'hui le 7oe anniversaire de Staline et lui adressent des cadeaux. ...Ce que les braves et simples gens aiment avant tout chez Staline, c'est son humanisme, sa sollicitude pour l'ho~e. ...Ce qu'ils aiment encore, c'est sa modestie. Dans le livre qu'il a consacré à la vie de Staline, Henri Barbusse écrit : « Si on lui demande ce qu'il est, il répond : " Je ne suis qu'un disciple de Lénine, et toute mon ambition est d'être un fidèle disciple. " » ...Les braves et simples gens de France et d'ailleurs savent toutes ces choses qu'ignorent les Georges Ravon. Et c'est pourquoi ils envoient à Staline les cadeaux les plus touchants, c'est pourquoi ils lui témoignent leur profonde affection, reconnaissant en lui, comme en Lénine, le plus grand penseur et le meilleur ouvrier attaché à la construction du monde nouveau. Claude Morgan, Parallèle 50, 16 décembre 1949. Je suis assis en face de Maurice et de Jeannette ·et je n'en crois pas mes yeux de me trouver ainsi à moins d'un mètre de Staline. A cet instant, ce visage si proche et si fami1ier éveille en nous les souvenirs et les sentiments les plus chers de notre cœur, je pense à mon tout petit Jean qui dit toujours devant ce portrait : « C'est pépé Staline », et c'est bien un visage de père qui illumine notre table de son sourire à la fois de force tranquille et de bonté. , Roger Garaudy, l'Humanité, 16 octobre 1952. Notre tâche, à l'exemple de Staline et des staliniens, comme Maurice Thorez nous l'a enseigné [c'est de] forger en nous, dans la lutta
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