44 le socialisme dans un seul pays et àyant conduit le peuple soviétique à l'édification victorieuse du socialisme dans un seul pays, sut être aussi devant la plus formidable machine de guerre le chef qui arrêta cette machine, la disloqua et mena l'étoile au front ses irrésistibles armées jusque dans la tanière où se terrait le fascisme, le plus grand philosophe de tous les temps, l'ouvrier de la transfiguration de l'homme et de la transformation de la nature, celui qui proclama l'homme comme le souci central des hommes, celui que dans tous les pays du monde _des hommes qui luttent pour leur dignité d'homme, pour la vie des leurs, pour leur patrie menacée, appellent du nom, le plus beau, le plus familier et le plus respectueux, leur camarade, le camarade Staline. Louis Aragon, prix Staline, Lettres françaises, 5 février 1953. Quand Sergeï Mironovitch Kirov est mort, et que son corps a été exposé dans la salle des Colonnes, Staline a pleuré, j'étais à quelques pas, j'ai vu les larmes sur son visage. ...Sans doute chaque fois qu'un grand homme meurt, y a-t-il quelque chose qui finit, et qui laissera toujours cette pensée que tous leshommes viennent de perdre ce qui ne sera jamais plus, et qui ne pouvait naître que de cet homme-là. J'ai souvent relu, et toujours avec un serrement de cœur, ces cinq pages de Victor Hugo, dans Choses vues, où il raconte la mort de Balzac, sans élever la voix, presque sèchement ; et rentrant chez lui... « c'était un dimanche, je trouvai plusieurs personnes qui m'attendaient ... Je leur dis : " Messieurs, l'Europe va perdre un grand esprit... " » Ce n'était que Balzac. Ce n'est pas pareil. ... Elle tourna vers moi ses yeux verts, les yeux qui avaient veillé mon enfance, et elle dit tout contre ma joue : « Staline... Que dit Staline ?... » C'est presque le dernier mot que j'ai entendu sur les lèvres de ma mère. ...La France doit à Staline son existence de nation. Non seulement pour cette victoire que commémore une place de Paris, non seulement pour Stalingrad, victoire du génie militaire de Staline, mais pour tout ce qui a rendu cette vic-:- toire possible. Depuis la thèse essentielle qui proclamait la possibilité de bâtir le socialisme dans un seul pays jusqu'à l'affirmation que l'homme est le capital le plus précieux. Louis Aragon, prix Staline, Lettres françaises, 12 mars 1953. ...A relire ces lettres à chacun de nous que sont les Œuvres de Staline, il semble que ce soit un message personnel qu'on y trouve, et nous nous accusons de ne pas l'avoir mieux entendu, de n'avoir pas mieux su en dégager ce qui s'adressait plus particulièrement à nous, de ne l'avoir pas transposé dans nos problèmes particuliers. Bi.bliotecaGino J3ian-co DIX ANS APRÈS STALINE Relire, étudier Staline, faire passer dans la vie les fruits de cette lecture, de cette étude, c'est pour les intellectuels communistes, comme pour tous les militants, le premier, le plus sacré des devoirs, et, savants, écrivains, artistes, ceux d'entre eux qui sont des créateurs, ont la possibilité à cette lumière de pratiquer une forme positive de l'autocritique en donnant à la cause de la paix, du socialisme et du bonheur humain, des œuvres correspondant au mot d'ordre du jeune Staline : cc Tout pour la masse», et tenant compte de l'exemple soviétique dans la science, l'art et la littérature. Louis Aragon, prix Staline, « Relire, étudier Staline », l'Humanité, 19 mars 1953. Il a été le grand éducateur dont la pensée, la science et l'exemple formèrent les hommes de notre Parti. Du Parti de Maurice Thorez, dont les héros tombèrent par dizaines de milliers en prononçant à la dernière minute le nom de Staline et le nom de la France mêlés. ...Camarade Staline, car il est encore permis de t'appeler de ce nom tendre au moment même du malheur, camarade Staline, nous te promettons d'être fidèles à ton enseignement, de toujours marcher dans ta lumière. Nous te promettons de n'avoir d'autre but que ces perspectives éclatantes que tu as ouvertes à l'humanité, et de tout faire pour que le chemin par toi tracé soit suivi demain par tous. Nous te promettons de faire avant tout passer la grande tâche stalinienne de la Paix et du Bonheur, où s'avance le premier le peuple soviétique. Et nous te promettons de tout faire d'abord pour que le peuple soviétique puisse accomplir en paix le travail que tu lui as fixé sur les grands chantiers du communisme. Parce qu'il est le gage de la Paix et du Bonheur de tous. Nous te le promettons, camarade Staline, à jamaisvivant dans le cœur immortel des hommes, nous te le promettons de chaque battement de notre cœur mortel. Louis Aragon, prix Staline, Etudes soviétiques, avril 1953. 0 Grand Staline, ô chef des peuples Toi qui fais naître l'homme Toi qui fécondes la terre Toi qui rajeunis les siècles Toi qui fais fleurir le printemps Toi qui fais vibrer les cordes musicales Toi splendeur de mon printemps, toi Soleil reflété par les milliers de cœurs. , Louis Aragon, prix Staline, Cahiers du Communisme, mars 1954C'est là le plus important de nos contempo-- rains. Il conduit 170 millions d'êtres sur 21 millions de kilomètres carrés. Il a un nombreux
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