DOCUMENTS de Franco, ont été déjoués à temps. Le fascisme allemand a dû se rendre compte une fois de plus que le pouvoir soviétique n'est pas la République de Weimar, où généraux traîtres et conspirateurs fascistes bénéficiaient de pensions et de postes importants au lieu d'une salve de plomb. La dictature brune a dû se rendre compte une fois de plus que le régime soviétique n'est pas la République de Weimar, dans le cadre de laquelle les fascistes ont pu organiser sans obstacle leur complot jusqu'au jour où c'est la république qui a dû capituler devant eux. L'anéantissement de ces agents de la dictature brune, la preuve administrée du dévouement absolu de l' Armée rouge à la cause du socialisme, le bloc inébranlable que forment les peuples de !'U.R.S.S. derrière le gouvernement soviétique, la fermeté et l'unité du parti communiste de l'Union soviétique sous la conduite du camarade Staline, mettent le fascisme brun dans la fureur la plus déchaînée. Car les espoirs placés en Toukhatchevski le traître et en ses complices, qui jouaient un rôle important dans les plans guerriers de l'état-major allemand et de la dictature brune, ont été anéantis. Le pouvoir des Soviets et l'armée soviétique sont devenus plus forts encore après l'exécution des traîtres. Ils sont prêts à écraser n'importe quel agresseur. Les espions du fascisme, au service des provocateurs à la guerre, sont anéantis; la force de paix de l'Union soviétique, la· valeur de ses alliances se ·sont renforcées. C'est pourquoi tous les antifascistes qui ont compris les leçons de la République de Weimar et de l'Espagne se félicitent de tout cœur de ce que les traîtres trotskistes fascistes aient été mis dans l'incapacité de nuire. Lorsque des gens qui, de 1918 à 1935, n'ont cessé de capituler devant les généraux contre-révolutionnaires et fascistes élèvent la voix pour critiquer l'Union soviétique, ils prouvent seulement qu'ils n'ont pas encore compris, jusqu'aujourd'hui, comment une démocratie véritable doit se protéger et se défendre contre le fascisme. Lorsque des gens qui ont conduit la révolution allemande de 1918 à la banqueroute et à la victoire du fascisme prennent prétexte de l'écrasement des agents trotskistes fascistes pour déchaîner une nouvelle vague d'excitations antisoviétiques, ils se font les auxiliaires de Hitler. Il est vrai qu'ils ne font que poursuivre la politique d'excitations antisoviétiques qu'ils ont si abondamment pratiquée durant la République de Weimar et dont Hitler a hérité pour l'intensifier encore. Des excitations de cette sorte, tout particulièrement dans la situation présente, alors que tout antifasciste allemand doit comprendre que le sort de la révolution populaire allemande est étroitement lié à la force du pouvoir soviétique, est un crime et une trahison envers la lutte libératrice du peuple allemand contre la dictature brune et contre la guerre qu'elle prépare. La découverte de cette infâme trahison et l'exécution des traîtres trotskistes fascistes montre une fois de plus de la façon la plus impérieuse la nécessité pour tous les antifascistes de faire montre de la plus grande vigilance envers les agents trotskistes de la Gestapo et envers ceux qui se font leurs complices. La vigilance et la fermeté du gouvernement soviétique contre les conspirateurs fascistes trotskistes doit être pour tous les antifascistes allemands un exemple à imiter, car sans cette vigilance il ne peut y avoir de lutte victorieuse pour le renversement de la dictature brune. C'est ce qu'apprend à son tour le peuple espagnol, qui a d0 payer de son sang son défaut de vigilance. C'est pourquoi il est grand temps que tous les antifascistes allemands chassent sans tarder de leurs rangs tous les Biblioteca Gino Bianco 235 agents trotskistes de la Gestapo et se préservent contre leurs coups. Tout cela ne devrait-il pas constituer aussi une leçon pour les pays démocratiques, où les agents du fascisme mènent leur action criminelle sous les dehors les plus divers ? Le Comité central du P. C. allemand adresse ses ardentes salutations au P. C. d'Union soviétique et au camarade Staline qui, porté par l'amour des peuples de !'U.R.S.S., conduit avec une force indomptable vers de nouvelles victoires l'Union soviétique, dont la puissance constitue un rempart de la paix et le gage de la libération de tous ceux qui sont courbés sous le joug fasciste. LE C.C. DU P.C. ALLEMAND. WILHELM PIECK. Il est hors de question que l'auteur de ce tissu de mensonges ait cru un seul mot de ce qu'il écrivait. Il s'agit de choses inconcevables qui n'ont pu s'élaborer que dans le cerveau du Caligula du Kremlin, docilement répétées par des courtisans et des flatteurs décidés à faire carrière au prix de leur déshonneur. Il faut beaucoup de perversion aux faux « experts » du Times de New York et de l'agence France-Presse, sans parler de l' Observer et autres prototypes de la presse actuelle, pour discerner une différence entre un Pieck et un Ulbricht, entre une « ligne dure » et une « ligne douce » dans le communisme des épigones de Staline. Inévitablement, les mercenaires de Staline en France devaient, dans la servilité, se surpasser à cette occasion. De fait, l'Humanité du 12 juin publiait en première page le placard ci-dessous reproduit, sans que les signataires eussent la ·moindre information sur l'inexistante « affaire » et sans attendre les exécutions capitales : simple obéissance abjecte à un ordre reçu de Moscou : Manifeste du P. C. français Huit traîtres à la patrie soviétique devant le Tribunal suprême TOUKHATCHEVSKI, IAKIR, EIDEMAN ET AUTRES ÉTAIENT AU SERVICE DE L'ESPIONNAGE HITLÉRIEN Un manifeste du Parti communiste français Tandis que les peuples de l'Union soviétique se préparent à célébrer le vingtième anniversaire de la révolution d'Octobre; Tandis que les travailleurs du monde entier saluent avec admiration les réalisations grandioses du pays du socialisme ; Tandis que, sous la direction du Parti bolchévik, de son Comité central et de notre grand camarade Staline, la civilisation socialiste est en train de montrer toute sa supériorité, face au déchaînement de la barbarie fasciste ; Tandis que l'aviation soviétique victorieuse du pôle Nord met en évidence devant l'univers tout entier sa mission civilisatrice et humaine, cependant que les avions de Hitler et de Mussolini accumulent ruines et deuils en Espagne ; Des misérables à la solde de l'hitlérisme ont essayé de poignarder dans le dos le premier Etat prolétarien.
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