352 1826. Nous perdons un procès, qui nous coûte 3.000 fr. - Déconfiture, maladies. 1827. Année de rhétorique. - Entrée à l'imprimerie de Bellevaux. • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 1832. Pâques. Départ pour Paris. - Invasion du choléra - Maladie de Fallot. Juin. Voyage à Lyon, Marseille, Draguignan, jusqu'en 7bre. Petit tour de France. Visite au maire de Toulon pendant qu'on se battait à Paris. 7bre. Mon frère, tombé au sort, part pour rejoindre. Employé provisoirement chez Gauthier. 9bre. Je travaille à Arbois jusqu'en février de 1833. Retour à Besançon. - Mort de mon frère. Nous n'en avons jamais pu pénétrer la cause, que nous attribuons toujours à des démêlés avec son capitaine, au sujet de la comptabilité. Ce capitaine était un voleur. Cette mort achève de me rendre irréconciliable ennemi de· l'ordre actuel. • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 1839. 3 mai. Mention honorable à l'Institut. Recherchessur catégoriesgrammaticales. 24 août. Discourssur le Dimanche. - (Voyage de Paris à Besançon.) Fleury. 1840. 1er juillet. 1er Mémoire sur la Propriété. • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 1843. Janvier, 15. - Vente à M. Bintot de l'imprimerie. - Déficit de 8.000 fr. Juin. Publication de mon ouvrage : De /'Ordre dans l'Humanité. Cancans à ce sujet. Mai. Départ pour Lyon ; entrée chez Gauthier. . . . . . . . . . -. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . J'attends le jugement du public sur mon livre. Septembre (1843). Silence ! ! ! - Mal~avec tout le monde, que puis-je espérer ? - Le peuple est encore trop ignorant : d'ailleurs Cabet a pris le devant dans son estime ... Est-il étonnant queje sois ce queje suis ? - Dedit indignatio vires. · Dernier trimestre. Les canuts lyonnais._ - Entrevues avec les communistes. •• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Voir pour les années suivantes, mes Carnets de notes ... • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • « Carnets de notes >> : c'est bien l'expression. qui convient à cette. suite de remarques· extrêmement diverses. Historiens, philosophes, sociologues, critiques littéraires, 1noralistes y trouveront leur pâture, tandis que les fidèles de Proudhon y reconnaîtront au passage ses thèmes préférés. Parmi ceux-ci, l'éducation du peuple, au sens le plus large de l'expression, figure en première place. Démocratie, c'est démopédie, aimait-il à dire, et il expliquait par BibliotecaGinoBianco ANNIVERSAIRE l'oubli de cette vérité les mésaventures de la démocratie. Les remarques suivantes illustrent cette thèse : Plan de conduite. - Avec une masse de matériaux, les journaux ne contiennent rien. Leur critique est bête, insignifiante, pleine de faveur et d'injustice. - Une foule de choses à dire au peuple : lui apprendre ce que sont les auteurs, les artistes, etc. - N'avoir en vue que.son intérêt et la vérité. · Revue des journaux : point de paroles de mépris. Application de la méthode et des principes. Comment la vérité peut se découvrir dans ces sources de mensonge. Questions d'économie et de politique, quotidiennes ... Ne nous inquiétons pas de savoir ce que les journaux et le monde pensent de nous. S'ils viennent à nous, tant mieux ; s'ils ne nous aperçoivent pas, tant pis pour eux ... • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Hier, j'ai entendu Guillaume Tell, chef-d'œuvre de Rossini, que je ne connaissais pas. J'ai été désespéré de voir cette œuvre magnifique, mutilée par le préjugé et la bêtise du public, et la routine des Directeurs ; et je conçois l'indignation de Rossini, qui, depuis cette époque, n'a plus voulu rien faire. Quel pays, quel peuple, que celui qui méconnaît vingt ans Athalie, qui siffle Grétry, hésite devant Meyerbeer, et mutile Rossini ; où l'inventeur du bateau à vapeur et une infinité d'autres ne rencontrent que répulsion ; où l'inventeur de l'hélice est en prison pour dettes, pendant qu'on lui prend son invention ! ... La démocratique France a besoin d'être menée. • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Plus je réfléchis à ce qu'exige le renouvellement de l'art, et de la société, plus je me convainés qu'un mouvement révolutionnaire est indispensable. - Car l'idée allant plus vite que l'action le peuple, une fois instruit, ne voudra pas attendre' • 11 faut donc pousser à la chute de la dynastie. • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • ... Toute éducation intellectuelle· devra à l'avenir ressortir de l'opération manuelle, en sorte qu'agir de la main soit pour l'homme penser et réfléchir, et que le cerveau descende pour ainsi dire dans les mains et les doigts : alors, hormis le sommeil et les reprises d'haleine, l'homme travaillera _toujours. 11 faut changer toute école _en atelier, autant que possible, en sorte qu'on apprenne le calcul intégral par la nécessité où l'on sera de vaincre une difficulté mécanique. Par exemple, c'est en apprenant la combinaison d'un engrenage que l'~~~nt apprendra à faire des multiplications et d1v1s1ons.,etc. Alors, -l'École Polytechnique sera vraiment digne de son nom~ et la science abstraite n'en ira que mieux. - De même pour la chimie, etc. · - . . . Je voudrais que l'anatomie s'apprît d'abord à la grange, au verger et à la boucherie ... Les études
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