Le Contrat Social - anno I - n. 3 - luglio 1957

MATÉRIAUX D'HISTOIRE SOCIALE • MARX autre article de commerce ; ils subissent, par conséquent, toutes les vicissitudes de la concurrence, toutes les fluctuations du marché. 26. Par conséquent, le coût de production de l'ouvrier se réduit à peu près aux moyens d'entretien dont il a besoin pour vivre et pour propager sa race. 27. L'industrie moderne a transformé le petit atelier de l'ancien patron patriarcal en la grande fabrique du bourgeois capitaliste. 28. La petite bourgeoisie, les petits industriels, les marchands, les petits rentiers, les artisans et les paysans propriétaires tombent dans le Prolétariat ... 29. La croissante concurrence des bourgeois entre eux et les crises commerciales qui en résultent rendent les salaires de plus en plus incertains. 30. ... le constant perfectionnement de la machine rend la position de l'ouvrier de plus en plus précaire. 31. De plus, ainsi que nous venons de le voir, des fractions entières de la classe dominante sont précipitées dans le prolétariat, ou sont menacées, tout au moins, dans leurs conditions d'existence. Elles aussi apportent au Prolétariat de nombreux éléments de progrès. 32. ... de nos jours, une partie de la Bourgeoisie fait cause commune avec le Prolétariat, notamment cette partie des idéologues bourgeois parvenue à l'intelligence théorique du mouvement historique dans son ensemble. 33. La condition essentielle d'existence et de suprématie pour la classe bourgeoise est l'accumuBibliotecaGinoBianco 199 CONSIDERANT malheureux les poussant à offrir leurs bras au plus bas prix possible... Ainsi le Mécanisme odieux de la libre concurrence sans garanties brise toutes les lois de la justice et de l'humanité. (p. 8) Poussez ce cruel et stupide système aux conséquences extrêmes vers lesquelles il tend ... et, de réductions en réductions, [il] arrive à l'anéantissement des salaires l vous réalisez l'idéal des économistes, la production au plus bas prix possible. (p. 2. 3) ... les grandes manufactures ont eu facilement raison ... des petits et des moyens ateliers. A leur approche, les anciens métiers et les artisans ont disparu pour ne plus laisser que des fabriques et des prolétaires. ( p. 9) ... Le second résultat, tout aussi forcé que le précédent, c'est l'écrasement progressif de la petite et de la moyenne propriété, de la petite et de la moyenne industrie, du petit et du moyen commerce ... (p. 10) La petite et la moyenne propriété agricole, grevées d'hypothèques ruineuses, dévorées par l'usure, gémissent sous l'oppression du Capital ... (p. 11) La concurrence des maîtres entre eux force d'ailleurs chacun de ceux-ci, quelle que puisse être son humanité, à n'accorder que les salaires les plus exigus ... (p. 8) ... Partout où règne la libre concurrence ... le sort des classes ouvrières devient nécessairement plus misérable et plus abject ... (p. 9) Une découverte inattendue... porte la perturbation dans les établissements. Après avoir cassé les bras des ouvriers, jeté sur le pavé des masses d'hommes remplacés tout à coup par des machines, elle écrase les maîtres à leur tour. (p. 10) ... Les intelligences s'y [dans la bourgeoisie] éveillent : le sentiment des misères matérielles et morales des classes ouvrières et de la nécessité d'y porter remède, s'y fait jour... et les classes bourgeoises commencent d'ailleurs à voir qu'elles. ne sont pas moins intéressées que les prolétaires à l'introduction .degaranties dans l'ordre industriel et à la résistance aux envahissements de l' Aristocratie financière. ( p. zo) ... Le champ des idées sociales ... s'ensemence se couvre de végétation et devient le rendez-vous, de jour en jour plus fréquenté et plus vivant, des fortes intelligences, des cœurs ardents, des générations nouvelles, de tous c ux... qu'un instinct sûr de la destinée des peuples entraîn sur les voies glorieuses de l'av nir. (p. 3 2) Nous avons montré que le Capital et le Travail sont en guerre flagrant ... Maître des.

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