Almanacco socialista per l'anno 1880

128 Et puis très-curieux, ramenant de la nue Nos yeux, de retrouver l'étoile devenue Perle dans l'eau parmi les duvets d'argent fin Que les cygnes secouent sur l'onde du bassin ... Et puis nous revenions par une aJlée ombreuse Où Ics branches chantaient dans la brise amoureuse Attendris, très-jaseurs, où, quelquefois, revant Muets sous la tiédeur et les baisers du vent. t< Qui viveI ,> nous criait, sentinelle attentive, L'homme de garde au seuil. J'allais à lui - « Qui vive! ~ J'approchais. On voyait s'abaisser le fusi! Tout chargé d'aubépine et de lilas d'avril ; Car, en ee floréal, chacun eut la pensée De parer son fusil comme une fiancée. Hein! S'il avait fait feu... - je vous causais des peurs, C'était fini de moi, foudroyé par !es fleurs... Je déclinais mon nom; la face do misère De l'homme s'éclairait d'un sourire ; et, légère A mon bras, vous disiez, rieuse à belles dents: « Nous sommes en retard; les oiseaux dorment dans Les feuilles, au clair de la lune. » 'l''en souviens-tu? 0'était du temps de la Commune. ANDRÉ GILL, B blloteca Gino B1an00

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