-0à une paix blanche, - a.lors·qu'ils devraient voulofr une paix rouge - je veux invoquer le t-émoignage de j;rois hommes· et de trois pays : Albert Jer et la Belgique; le président Wilson et l'Amérique ; Kerensky et la Russie. Albert 1er, le plus neutre des neutres; Wilson, le plus pacifiste des pacifistes; Kerensky, ce chef d'État de quelques mois, de quelques jours, qui, l'an dernier, nous appelait à Stockholm, au nom de la Révolut-ion russe en détresse. Ce qu'en pense le roi Albert. S'il est un homl¼leau monde qui devrait souhaiter que la.guerre finisse, c'est le roi Albert. · li n'y est entré que par force et par devoir. II doit, pour continuer la lutte, fafre de son cœur une pierre, de sa volonté une barre d'acier. La Belgique occupée agonise de faim. L 1lll'mée belge, enlisée dans les boues de l'Yser, est restée quatre ans coupée de t-0ut conta-0t avec ses foyers, ses parents, ses amis. ' Il persiste cependant et son peuple avec lui. Pourquoi? Par fidélité à ses eugagements internationaux, certes - car les traités ne sont pas des chiffons de papier pour tout le monde - mais aussi parce que les Belges savent ce que serait pour eux la paix du kaiser. Supposons, en effet, que demain on signe une paix qui laisse intact le pouvoir des Hohenzollern. L'indépendance de la Belgique serait proclamée, c'est entendu. Ses frontières lui seraient rendues. Peut-être même, consentirait-on à ce que ]'Allemagne n'y laisse pas B1bhot~l d u :> Bianco
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