- ,à -- et leurs satellites échappent à leur destin, toutes les épreuves, tous les sacrifices, auront été inutiles ; dans dix ans, daus vingt ans, il faudra recommencer. La réponse des pacifistes. J'entends bien, au surplus, ce que l'on répond à pareil langage. Depuis Saint-Q1J_entin et Cambrai, l'Allemagne offi• cielle a perdu son arrogance. Gorgée de conquêtes à l'Est, elle voudrait les garder. Assaillie de périls à l'Ouest, elle voudrait les coÛ)urer. Aussi se fait-elle humble et conciliante. Elle proteste de ses désirs de paix. Elle reproche aux: autres de prolonger iimtilement la lutte. Ecoutez, par exemple, ce que disa,it, le 31 août dernier, aux étudiants catholiques d'Allemagne le chancelier de Hertling: « Nous n'avons d'autre désir que de déjendre nos fron- " tières et l'accès de la Patrie. Nous continuerons à repous- « se'r l'assaut formidable des _masses ennemies jusqu'à « ce que nos adversaires, voyant qu'ils ne peuvent nous « détruÏl'e, soient, de leur côté, prêts à une entente. Ce jour « viendra, et parce qu'il viendra, l'Europe ne doit pas se « ::;aigner. » De telles paroles, assurément, ne sauraient tromper personne : elles viennent de celui qui a fait le traité de Brest-Litovsk. ::\faisd'autres les reprennent, dont la bonne foi ne prête pas aux mêmes soupçons : des neutres, de,-, pacifistes et aussi - plus nombreux, naturellement, à mesure que la guerre f:.tl prolonge - Jes zimmervaldiens, les kienthalie...~J Bibl oteœ G o B1ane,o
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