-15la guerre finisse, ils sont toujours plus nombreux ceux qui, avec Kerensky, avec Bourtseff, avec les socialistes révolutionnaires, demandent que la guerre continue, jmiqu'à ce que la démocratie triomphe. Le dernier livre de Jaurès. Je conclus par le rappel d'un. illustre souvenir. En 1910, au moment d'Agadir, Jaurès acheva d'écrire le premier volume du grand ouvrage qu'il. avait conçu, sous ce titre- général : L'organisation socialisw <le la France. Av&rit d'expliquer comment il concevait 13::s-ociété de l'avenir, avant de proposer les réformes profondes qui devaient préparer la transformation, il voulait que la France fut mise à l'abri de toute agression. Et, dès la première page de son livre, il posait la question en ces termes·: cc Comment porter au ·plu.s haut, p0U1' la France et pour le monde incertain dmit elle est enveloppée, les chances de paix 1 Et si, malgré ses efforts et sa ~otonté de paix, elle est attaquée, comment porter au plus n.aut-les chances de salut, les moyens de victoire. » ' Jaurès a pay~ de sa vie son apostolat héroïque pommaintenir la paix quand même. . Ceux-là seuls seront fidèles à sa mémoire qui, dans la résistance à l'agression impérialiste et dans. leur volonté de n'obtenir qu'une pa.ix intégrale et victoneuse, porteront au plus haut les chances de salut, les moyens de victoire de la démocratie, 81bhoteca G "'O Bianco
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