Emile Vandervelde - Pour la paix démocratique par la victoire

' ' ,l.i,;: promise : la pai-x sans indemnités, ni annexions, avec droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. La paix sans indemnités. Demandez ce qu'en pensent les paysans de l'Ukraine dont on prend le blé et les terres ; les Roumains, dont ou prend le pétrole. La paix sans a1mexions ; le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Songez à la Finlande, à. la Pologne, aux Prnvinccs Baltiques, à la Russie même ! · Et si vous doutez encore que pour rétablir en Europe un ordre véritable, pour sauver ia Révolution russe, aussi bien que pour déli':l'er la Belgique et la France, fonder le droit des peuples, créer la Société des Nations, il est indispensable que la victoire soit complète, demandez a Kerensky ce qu'il en pense : c:i n'est pas à Stockholm qu'il nous appelle; c'est à .A.rkhangelet à Vladivostok! . On dit qu!à la veille de Brest-Litovsk, Lénine aurait eu ce mot terrible•: - _ « Le peuple russe .a un tel besoin de paix qu'il est prêt cc· à tout, fût-cc à se laisser enfermer dans une étable pour ccavoir un moment de répit. >> Or..,ce répit, il n'a pas pu l'obtenir. Il n'est ni en paix, ni en guerre, mais il connaît toutes les hontes d'une pai:x de capitulation, en même temps que tous les maux do la guerre extérieure, aggravée de la guerre civile. Et c'est pourquoi dans cette :Russie même, qui a plus que tout s,utre peuple souffert de la guerre, qui l'a commencée sous le knout du tsar, qui l'a subie encore sous les mitrailleuses des bolcheviks, et qui, ruinée, affamée, saignée aux quatre veines, était « prête à tout » pour que 8tOIU.,,t::l U1 (J LJ a, 11,,V

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