- 10 - de garnisons, ne garde pas la main sur ses chemins de fer, ne· l'tnglobe pas 'dans son Zollverein. Mais, à cinquante kilomètres de Liége, l'ennemi d'hier resterait en armes, fort ·de son impunité, prêt à recommencer dès la première occasion favorable. Dans ces conditions, qui donc en Belgique pourrait · dormir tranquille, avec la perspective - à chaque conflit international - d'être éveillé par le pas des uhlans î En vérité, contre la menace allemande, il n'y a qu'une protection possible : c'est que l'Allemagne cesse d'être une menace, par la victoire de la démocratie, à l'intérieur s'il se peut, à foxtérieur s'il le faut ! Pour que la Belgique soit vraimen\ libre, il faut une Europe libre et c'est pourquoi sa cause se confond avec celle de tous les autres peuples qui combattent pour la liberté. Certains neutres seront tentés peut-être de lui donner le conse;J -i.'en finir. Ce n'est pas seulement dans son intérêt propre, c'est dans l'intérêt même de ces neutres qu'elle agit en tenant bon. Ce que dit le président Wilson. Après les neutres, les pacifistes.. , Après le roi Albert et les Belges, le président Wilson et les Américains. Il y a quelques mois encoœ, les États-Unis étaient le type de la démocratie pacifique et désarmée : quatrevingt mille soldats pour cent millions d?hommes. Leur président déclarait cc être trop fier pour se battre ,,. Il proposait comme un idéal aux deux groupes de belliB1bhotec.:G1 o B1ani;o
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